« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin

Yamanaka Yokuro



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Yamanaka Yokuro
MessageSujet: Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin   Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin EmptyJeu 2 Juin - 3:21
Notre protagoniste était enfin arrivé à la Kiba no toshi. Après avoir fait ses adieux à la fille de Shigekazu, qui l'avait guidé jusqu'au lieu du massacre de ses confrères Chûnins et même mené à la piste de la Kiba no toshi. Yozo avait par ailleurs récompensé la jeune fille pour son aide en l'enlaçant, chose assez inhabituelle de la part du Hokage. Malgré sa sympathie, il est difficile de partager ses sentiments avec lui car son passé complexe a changé son aspect mental. Son âme cependant avait évolué depuis son long pélerinage et c'est certainement grâce à cela qu'il eut la force de partager son remerciement pour le dévouement de la jeune Izumi. Puis il fila en vitesse, se hâtant de rejoindre la fameuse ville situé au pays des rivières. Si Yozo avait bonne mémoire, la Kiba no toshi n'était pas rattaché à Kawa no kuni comme un village caché. Il s'agissait d'une force indépendante, peu connue du monde et même du pays. Lors de son arrivée à la cité, il fut époustouflé par la splendeur de la cité des crocs. Jamais il n'avait vu auparavant un tel spectacle. Il était impressionné par la taille de la ville. Comme l'avait expliqué Izumi, cette grande ville était naturellement encerclé et par conséquent protégé par une chaîne de montagnes. Chaque sommet semblait plus haut qu'un autre, tant leur apparence de pointe donnait l'impression qu'il essayait l'un contre l'autre de toucher le plus haut le ciel. Leur altitude fut telle que certains pics étaient couverts de neige, malgré le retour du printemps. Kiba no toshi même cerné par de grandes étendues de roches, de sapins et de neige parvenait pourtant à conserver sa grandeur. Afin de gagner du temps pour les voyageurs, la cité créa un tunnel à l'intérieur d'une petite montagne situé à l'ouest de la ville. Les ninjas de la bourgade maniant le Doton usèrent de leur jutsu pour creuser un tunnel épais et solide faisant économiser aux arrivants une demi-heure de route, au lieu de trois heures de traversée au cœur des montagnes.

Lorsque Yozo dut emprunter ce tunnel, il remarqua que peu de gens partaient de la Kiba no toshi. Nombreux étaient les marchands d'armes, les commerçants en tout genre et les notables fortunés qui revenaient du pays pour faire le plein de ressources, aussi bien niveau marchandises qu'argent. Il était aisé d'évaluer la richesse de ceux qui se dirigeaient en direction de la ville. Tandis que les plus pauvres se déplaçaient à pied, sans pour autant être à la rue, vivant dans la misère, puisque Yozo étaient en quelque sorte des leurs. Puis il y avait ceux qui avançaient avec leurs chevaux, où sur leur dos où alors mieux, installé confortablement dans une voiture tiré par plusieurs chevaux. Ébloui par tant d'ostentation de richesse, le Hoshikuma évita du regard les plus riches commerçants et continua sa route en accélérant le rythme. Au bout du tunnel, Yozo en resta bouche bée. Il faillit même tomber par terre tellement ce qu'il voyait devant lui l'époustouflait. Une ville au cœur des eaux. La Kiba no toshi reposait au beau milieu d'un lac, dont l'onde était paisible. Paradoxalement, la grande étendue de quartiers et d'immeubles parvenait à reposer sur de l'eau, d'où la surprise du Hokage. Après s'être écarté du chemin pour laisser passer des gens qu'il gênait de par sa présence sur la route de terre, il s'avança en direction du bord du lac pour tâter de l'eau. Une fois arrivé au bord, il se baissa un peu et trempa sa main dans l'eau. Elle était claire, fraîche et agréable pour la peau. Le ninja de Konoha se retint par ailleurs de s'enlever son kimono pour piquer une tête. En cette belle journée, il semblait avoir rajeuni. Le Hokage qu'il était revivait autrement son enfance.

Comme tout les autres, le Rokudaïme dut emprunter une barque conduite par un employé de la Kiba no toshi afin d’accéder à la ville. Après avoir embarqué à l'intérieur de l'embarcation, en compagnie de plusieurs autres personnes. Parmi eux, un autre ninja, dont le symbole sur son bandeau frontal indiquait qu'il venait de Taki no kuni. A en juger de par l'état de ses vêtements, il était parti récemment de son village. Très certainement pour mener une nouvelle vie, comme pouvait l'indiquer le trait maladroitement tracé afin de barrer le symbole du village caché de la cascade. Apparemment, Kiba no toshi était une espèce de seconde chance pour les ninjas. Un paradis, un eldorado pour les déserteurs souhaitant se repentir de leurs fautes. Étant donné la richesse de la cité, autant dire que cette seconde chance a un prix. Le Hokage descendit ensuite de la barque et s'avança vers les portes de la ville. Comparé à celles de Konoha, elles paraissaient beaucoup plus sobre et contemporaine. Le Rokudaïme Hokage s'élança par la suite à l'intérieur de la cité, où deux gardes l'arrêta. Non pas parce qu'il était le Hokage, mais afin qu'il montre ses papiers et paye une taxe pour avoir le droit d'être ici. Présentant ainsi son identité aux deux Heinins, qui pour être reconnu en tant que ninja de la cité, portaient un bandeau frontal dont le symbole était une paire de mâchoire aux canines pointues, Yozo déboursa une modeste somme qu'il présenta aux deux soldats ninjas sous la forme d'une petite bourse contenant des ryôs.

En périphérie de la cité des crocs, le Hoshikuma rechercha tout d'abord un tailleur, afin de changer d'habit. Afin de ne pas être repéré par le groupe qu'il traquait en tant que mission de rang S, mais aussi pour changer son kimono qui avait été déchiré au niveau de l'épaule à cause d'un chasseur de primes. Sa recherche ne dura pas longtemps et rapidement, en arrivant dans une avenue commerçante très opulente, il rentra dans une petite boutique. Après avoir passé un incroyable bain de foule, bien plus terrifiant qu'à Tanzaku ou à Konoha, il trouva entre deux boutiques un petit commerce qui répondait parfaitement à ses attentes. Il y avait tellement de commerces, que les gens étaient assez bien répartis dans l'ensemble des établissements. De ce fait, le Hoshikuma ne mit pas longtemps à attendre et à se dégoter un costume qui lui allait à ravir. Quand il quitta avec euphorie le bâtiment, Yozo n'était plus le même. Il avait échangé son grand kimono noir au maigre obi blanchâtre avec un costume d'une blancheur impeccable. Le costume lui recouvrait le cou jusqu'aux pieds, avec l'intérieur des manches noir. Autour du cou il y avait une espèce de décoration qui donnait une certaine élégance quant à l'image de Yozo, dont le contraste entre ses cheveux d'ébènes et son accoutrement blanc attirait le regard des autres.

Désormais changé, le Hoshikuma avait laissé son ancien vêtement dans le bâtiment afin que son kimono soit recousu avant son départ. Aujourd'hui, en cette première journée au sein de la Kiba no toshi, le Hokage décida de visiter la cité, afin de s'y habituer pour les huit autres jours restants. Le soleil brillait fort dans le ciel, et une lueur rayonnante autour du lac réchauffait le cœur des voyageurs. D'ordinaire, il faisait assez frais, car le vent marin parvenait à s'engouffrer dans la vallée cernée par les montagnes, conservant ainsi le froid dans la zone. Mais cette fois-ci, le soleil avait lutté et gagné contre le gel et la vallée était plongée dans une douce chaleur. Yozo, en levant la tête au ciel, espérait également que dans son cas, il parviendrait aussi à vaincre le froid et à restaurer la prospérité. Quittant le grand quartier commerçant, il arriva devant un quartier de restauration. De nombreux étalages proposaient aux passants contre une modique somme, de se rassasier avec un bon bol de nouilles. Et puisque c'était justement l'heure, le Hoshikuma se dirigea vers un vendeur de ramens et lui commanda un bol bien rempli. Posant sur le comptoir quelques pièces, il attendit quelques instants avant de pouvoir se remplir l'estomac. Dévorant à grands coups de baguettes le contenu de son plat, il le finit en vitesse avant de filer collecter des informations. En effet, le Rokudaïme en avait déjà assez de se reposer. Il souhaitait accélérer un peu le déroulement des choses, afin de pouvoir mieux se préparer contre les ninjas qui avaient massacrés avec violence ses confrères Chûnins.

Demandant au restaurateur s'il existait une espèce d'endroit où pouvoir récupérer des informations sur les ninjas, il fut dérangé par une présence. Yozo se retourna alors et remarqua que quelqu'un lui avait tapoté l'épaule. Ce quelqu'un, aux premiers abords, avait tout l'air d'un prêtre. Sa longue robe lui couvrant les jambes ainsi que son chapeau, le tout avec son visage serein lui donnait un air religieux, quelqu'un de sage. Sur son torse, le tissu portait l'insigne de la ville, la fameuse mâchoire ornée de dents toute aiguisé, ce qui donnait un aspect plus dangereux au petit homme. Dans sa main droite, il portait un espèce d'assemblage de trois cubes formant un V. Sur le dessus de l'étrange figure géométrique se trouvait écrit avec des caractères noirs un sceau très compliqué vu la composition que Yozo tentait tant bien que mal de déchiffrer. N'ayant pas le temps de prononcer le moindre mot, le petit bonhomme s'adressa au Rokudaïme Hokage et lui tint les propos suivants:
    « Bonjour jeune ninja, je suis chargé de l'identification du chakra de chaque nouvel arrivant shinobi à la Kiba no toshi. Comme l'impose le protocole, je dois analyser et enregistrer votre fréquence de chakra pour ensuite la ficher aux archives de la ville. Veuillez poser votre main sur le dessus du sceau afin de procèder à l'enregistrement, dans le cas contraire, je serais forcé d'appeler les Heinins. »
    « N'ayez craintes, en tant que Hokage de Konoha, je suis assez placé pour savoir qu'il faut respecter les règles de chaque endroit... il faut donc poser sa main sur ce machin ? »
Sans attendre une réponse de la part du personnage qui semblait n'avoir aucune hésitation pour risquer de devoir avoir recours à la force, le Rokudaïme déposa sa dextre contre le sceau et une lueur bleuâtre fut émise de ce dernier. Un léger bruit s'en échappa également mais quelques instants plus tard, l'intervention de l'homme s'arrêta là. Pour montrer que l'identification du chakra était complète, le nain écarta l'objet qu'il tenait tel un gland dans les pattes d'un écureuil de la main de Yozo. Ce dernier recula par la suite et toujours coupé dans son élan, l'employé de la cité des crocs lui déclara en filant à petits pas:
    « Merci d'avoir procédé à l'identification de votre chakra. Il sera désormais archivé avec tout les autres dans la banque centrale des archives de la cité, que vous pourrez consulter gratuitement. Sur ce, à la revoyure et tenez-vous bien à la cité des crocs ! »
Yamanaka Yokuro



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MessageSujet: Re: Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin   Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin EmptyJeu 2 Juin - 6:09
Partant la queue entre les jambes, l'homme d'âge mur pensait bien faire en donnant des conseils au Hoshikuma. A croire qu'il était venu ici en tant que criminel souhaitant se repentir. Pourtant, il avait bel et bien répondu à celui qu'il croyait être un prêtre qu'il avait en face de lui le chef des ninjas du village caché de la feuille. Après s'être assis pour finir son repas, il réfléchit un instant. Et s'il existait ici des gens bien plus puissant que des Kages ? Soudain, désactivant sa technique lui assurant un organisme amélioré par son chakra, il trouva la réponse à sa réflexion. Un puissant chakra semblait comprimer le corps du Hoshikuma, comme s'il se trouvait au cœur des abysses océaniques, où la pression l'écrasait comme un géant étau au-dessus de sa tête. Feignant l'indifférence face à cette situation assez embêtante pour quelqu'un que tout un village proclamait comme étant le ninja le plus fort de Konoha, il finit enfin de manger et fila après avoir payer. Il y avait tellement de chakra dans les alentours qu'un ninja capable de le ressentir n'aurait pas été capable d'utiliser son don, tant cette énergie mystique était trop puissante.

Yozo était désormais face au fameux bâtiment qui avait pour fonction de stocker les archives des ninjas, grâce au chakra analysé, comme précédemment. Notre protagoniste espérait trouver une trace de ses ennemis, puisqu'en toute logique, étant passé par la Kiba no toshi, ils devaient être obligé d'avoir fait analyser leur chakra pour être ensuite archivé. L'établissement dans lequel le ninja de Konoha rentra dépassait toutes ses espérances; bien plus grand que son palais de Hokage, l'endroit n'en restait pas moins modeste. La Kiba no toshi était définitivement plus grande que n'importe quel village caché. A l'intérieur de l'immeuble, des gens avançaient ici et là, sans jamais se faire attention. Le shinobi de Konoha fit de même, se fondant dans la masse, malgré sa grande taille qui le différenciait des autres assez facilement. Une fois renseigné, il monta un étage et longea un long mur avant de trouver dans une pièce sans porte son bonheur. Il chercha accompagné d'une guide, hocha la tête assez souvent pour répondre aux questions de la jeune femme habitué à ce genre de demandes, puis tomba enfin sur ce qu'il cherchait tant. Le ninja se contenta tout d'abord de remercier du regard la femme qui lui avait permis de trouver une piste concrète, comparé aux jours précédents, où il ne se fiait qu'à des spéculations et à son instinct de ninja.

Il prit un double des huit dossiers qui l'intéressa puis d'un signe de la main, signala son départ et remercia la guide d'un clin d’œil. Mais elle resta neutre au charme du Konohajin. Un léger froid se fit dans les méandres du sixième Hokage qui oublia vite le vent qu'il s'était pris. Maintenant qu'il avait en sa possession l'identité de ceux qui avaient brutalement tués ses camarades Chûnins, il avait au fond de lui un certain enthousiasme. A l'idée de savoir qu'il ne lui restait plus qu'à trouver les ninjas pour les éliminer, mais aussi du fait qu'il avait la certitude que des gens bien plus fort que des Kages, même bien plus puissants que l'Akatsuki, vivaient à la Kiba no toshi, leur chakra imposant manifestant leur présence des centaines de mètres à la ronde. C'était assez paradoxal, certes, mais c'était suffisant pour motiver le Hoshikuma à s'entraîner encore plus qu'auparavant. Dans sa tête, ses encouragements à lui-même fuselaient comme des feux d'artifice. Il se disait que peu importe ses limites, il savait qu'il était fait pour les dépasser. Si les limites humaines peuvent être présentés par des chiffres, alors elles sont franchissables puisque les chiffres ne s'arrêtent pas avec l'infini. Tant de raisonnements dans les pensées du Hoshikuma qui une fois ses fiches rangées, sans même les avoir vu au préalable, se dirigea vers un dojo afin d'essayer d'améliorer son niveau.

Tout comme il avait appris Tenjin, une puissante technique médicale d'un niveau la qualifiant d'arcane, il désirait une nouvelle fois s'approprier une puissance inédite, un jutsu qui sortait de l'ordinaire. Avec Tenjin, inspiré d'un dieu de l'érudisme shintoïste, il était à présent capable de former une griffe de chakra jaune capable de détruire un organe adverse, sans pour autant lui infliger de dégâts. On retrouvait dans cette technique tout le cynisme du ninja médecin, qui n'hésite pas à utiliser ses compétences en médecine pour faire en sorte à ce que son adversaire se mutile lui-même. Ainsi, en contaminant avec son chakra les cellules de l'adversaire d'un organe où d'une zone musculaire voire osseuse, il parvenait à créer une véritable mutinerie cellulaire, où les micro-organismes, capable de se défendre, détruisent tout ce qui bouge. Mais cela ne pouvait suffire face à de tels ninjas comme Yozo pouvait l'imaginer. Tenjin était certes un jutsu d'une puissance incomparable, cependant, il nécessitait un contact physique avec l'adversaire. Et Yozo savait pertinemment qu'un adversaire du style de ceux que l'on pouvait trouver dans la cité des crocs ne risquerait pas de se laisser avoir aussi facilement. Raison pour laquelle le Hoshikuma se mit en tête de créer une technique à distance. De cette façon, il pourrait aisément prétendre au titre de Hokage et éventuellement dépasser la puissance de ses prédécesseurs.

L'après-midi se présentait bien. Le soleil, caché derrière quelques nuages blanchâtres, laissait passer suffisamment de rayons lumineux pour que l'air ambiant soit frais. Comme si l'air frais l'avait enivré, Yozo déboutonna son haut et il se balada dans la ville torse nu, ce qui paraissait assez rare dans la rue, mais aussi de la part d'un dirigeant militaire. Pourtant, avec son sourire en pointe, le fils de paysan n'avait aucunement l'air d'un shinobi agressif comme il pouvait en exister, dirigeant des ninjas sans état d'âmes envers leurs futures victimes. Au contraire, il avait plus l'air d'un jeune adulte qui venait de quitter l'ère de l'adolescence pour s'épanouir au grand jour, tel une fleur découvrant ses pétales au soleil. En continuant son chemin, le jeune homme s'épanouissait paisiblement. Son corps svelte laissait paraître une fine musculature, une carrure stable assuré par de larges épaules dont le tein de peau est digne d'un fils de pauvre paysan travaillant quotidiennement sous un soleil de plomb. Son trident accroché dans son dos, via un nœud digne des habitués de la campagne et de ses secrets, il avançait tranquillement, notant dans un coin de sa tête les différentes adresses intéressantes sur lesquelles il pouvait passer à côté.

Les minutes s'écoulèrent et à présent, le jeune Hokage était face à un bâtiment en bois, construit traditionnellement de façon à ce qu'il donne une atmosphère très posée, donnant un air de monastère bouddhique. Un des nombreux dojo de la ville, qui même s'il paraissait banal parmi les dizaines d'autres, avait son caractère bien à lui. De dehors, Yozo entendait déjà les coups d'armes blanches, de poings et de pieds s'entrechoquer dans un rythme évoluant avec celui d'un immense tambour géant orné de trois tomoe noir. Il ne s'agissait pas d'un instrument de musique appartenant au clan Uchiha, ou bien à Orochimaru, mais un tambour cérémonial religieux. Les tomoe étant le signe de Hachiman, divinité japonaise de la guerre, cette énorme caisse de percussion était destiné à créer un rythme pour encourager les guerriers, normalement sur le champ de bataille, ou plutôt ici, sur un terrain d'entraînement. Rien que cela excitait Yozo, qui rentra presque en trombe dans la salle d'entrée. Un homme à l'accueil lui demanda ce qu'il cherchait, et quand il vit les nombreux services disponibles, le Rokudaïme Hokage demanda l'aide d'un senseï. Après tout, les ninjas ici paraissaient tellement puissants qu'un entraînement avec un de ces shinobis ne lui ferait pas de mal. L'homme situé dans la première pièce du dôjo acquiesça et il appela du premier étage un senseï, d'une voix assez forte pour qu'il puisse converser quelques instants.
    « Partisan-senseï, un jeune ninja voudrait s'entraîner, descendez en bas je vous prie ! »
    « Encore un blanc-bec qui espère apprendre l'art de combattre sans le comprendre ? Enfin bon, qu'importe, on verra bien ce que je peux en tirer ... »
Yamanaka Yokuro



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Yamanaka Yokuro
MessageSujet: Re: Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin   Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin EmptyVen 3 Juin - 6:23
Dans les cris de guerre des ninjas ayant la hargne, des bruits de pas d'intensité croissante introduisirent dans l'ombre du pilier soutenant le poids du dojo la silhouette d'un vieil homme. Le vieillard, apparaissant comme fatigué avec un dos légèrement courbé, se tenait face à Yozo, le dévisageant du regard, appuyant ses mains contre une canne en bois dont le dessus était de forme ovale. Les yeux bridés, ou fermés, Yozo ne saurait encore le dire, le nouveau senseï du Hoshikuma déposa son regard sur ce dernier, laissant les deux hommes à se décrire mutuellement. Sur le crâne chauve du vieil homme, de nombreuses marques de cicatrices apparaissaient tout le long du visage, marques indélébiles d'un passé lourd en affrontements périlleux. Une longue barbe grisâtre ainsi qu'une large moustache aussi de la teinte des cendres cachaient la bouche du personnage qui de par ses paroles, avait l'air d'avoir un caractère bien à lui. Pour un homme que l'on appelle " Partisan " il est tout à son honneur d'avoir des convictions politiques ou religieuses qui vont en accord avec sa fermeté. Le nouveau senseï du Hoshikuma demanda à ce dernier de le suivre, ce qu'il exécuta presque immédiatement. Les deux hommes passèrent devant des combattants presque enragés, étant donné la rapidité et la puissance des coups portés, avant d'arriver dans un espèce de cagibi où le vieil lança des affaires neuves à Yozo. Il ordonna par la suite à son élève de s'habiller avec ces nouveaux vêtements, afin d'être plus à l'aise au combat. Le laissant à part dans la pièce pour garder un minimum d'intimité, Yozo se changea et ressortit quelques instants plus tard avec une nouvelle tenue qui le laissait toujours torse nu.

Vêtu d'un long hakama d'un blanc comparable à celui de sa tenue précédente, il avait laissé son col en grosse dentelle pour deux espèces de brassard fin mais costaud qui couvrait ses deux avant-bras. Ils étaient aussi noir qu'un charbon crépitant sous le feu. Partisan lança ensuite un obi indigo à Yozo pour attacher son hakama qui malgré son air embarrassant pour le combat, était léger et confortable. Désormais prêt à l'entraînement, les deux combattants de différents âges discutèrent d'abord des capacités du Hokage afin de faire en sorte à ce que le Hoshikuma apprenne sa technique sans encombres. Mais à peine Yozo envisageait devant Partisan d'apprendre une nouvelle technique que ce dernier rétorqua avec violence, désapprouvant les méthodes d'entraînement du sixième Hokage. Le senseï ne voyait pas cela de bon œil et préférait une méthode beaucoup plus efficace selon lui. Il donna un coup de canne à Yozo et lui déclara:
    « Écoute-moi bien, de mon temps, j'étais l'un des plus puissants Heinins. Et aujourd'hui, j'ai encore conservé toute ma force et mon expérience. Alors tu ne vas pas m'apprendre à combattre. Enfin bref, suis-moi, je vais d'abord te donner des exercices d'entraînement, et après, tu apprendras à mieux manier ton Suiton, il est bien trop faible encore pour que tu puisses t'affirmer chef de je ne sais pas trop quel village ninja ! »
Les cinq jours qui suivirent furent intenses pour le Hoshikuma. Même s'il parvint à apprendre sa nouvelle technique, il dut se surpasser physiquement et même si sa volonté ne flanchait pas, il savait en temps que médecin que son corps ne supporterait pas longtemps le traitement qu'il subissait. Usant d'énormes quantité de chakra, Yozo apprit en premier lieu à mieux contrôler son Suiton. Cela prit environ deux jours. Sans répit, le jeune ninja de Konoha s'entraîna dans un coin isolé de la Kiba no toshi, un souterrain ayant servi d'ancienne base aux Heinins. Sous une chaleur le faisant suer comme un glaçon fondant au soleil, il travailla en premier lieu sa condition physique pour être capable de supporter la suite de son entraînement. Même si sa musculature semblait suffisante, il n'y en avait jamais assez, selon Partisan-senseï. De plus, entre chaque pause, Yozo n'avait pas le temps de souffler qu'il devait repartir de plus belle et supporter les ordres de son maître. C'est ainsi qu'il en apprit un peu plus sur Hachiman, la divinité de la guerre. En effet, son senseï était un shintoïste très croyant et dès qu'il en avait l'occasion, se dirigeait au petit temple situé en contrebas de l'ancien quartier général des soldats ninjas pour invoquer la pitié des dieux.

Soumis à la volonté de son maître, et surtout à sa force phénoménale malgré son âge très avancé, le Rokudaïme Hokage fit mine de prier pour les dieux. Chaque jour, il allait au temple une bonne demi-dizaine de fois, aussi bien la journée que dans la nuit pour répéter en gros ce que Partisan-senseï déclarait à ses dieux. La plupart du temps, il adressait ses prières à Hachiman, mais aussi à Amaterasu, Susano-wo et bien d'autres dieux encore. Malgré son désintéressement pour la religion, Yozo éprouvait une certaine admiration un brin enfantine envers un des dieux shintoïstes, Ryujin. Dragon géant régnant dans les abysses de l'océan, il était dieu de la mer. Quand il se devait de prier aux côtés de son maître pour le dragon roi des eaux, il cachait dans ses paroles l'engouement qu'il avait envers ce dieu. Il l'inspirait au même titre que Tenjin, dieu de l'érudisme. Cependant, lorsque Yozo avait créé sa technique basé sur le nom du dieu Tenjin, il l'avait fait en gros sur un coup de tête. Ici, il ressentait une certaine envie de pouvoir attribuer le nom de sa technique à celle d'une divinité comme Ryujin. C'est ainsi qu'il se mit en tête de créer un ninjutsu de type Suiton, basé sur le fruit de son entraînement acharné. Cela tombait bien, il apprenait justement à créer un chakra Suiton bien plus fluide qu'auparavant, afin que ses attaques soient bien plus efficaces. Le soir, tard dans la nuit, la pratique exécutée la journée laissait place aux connaissances. En se frottant la tête, chaque fois qu'il venait à exprimer une expression de douleur en se touchant un bleu, Yozo se rappelait des instructions et des conseils de son maître.

S'il utilisait son Suiton comme il le faisait encore récemment, il risquerait fort de perdre la bataille face à Hachiman no Nadare. Le groupuscule du pays du gel maniant à la perfection le Hyôton aurait facilement l'avantage en gelant toutes les attaques du Hokage, du moins, tant ce que dernier ne parvenait pas à un stade supérieur du Suiton. Depuis tout petit, il avait appris à manier son chakra selon les cours de l'académie. Il avait acquis la capacité de changement de nature de chakra, et parallèlement, à utiliser le chakra médical. Ses supérieurs lui avaient enseigné une représentation simple du chakra de type Suiton. Fluide, certes, mais puissant, comme un courant, un torrent d'énergie se déversant sur une cible pour le noyer; c'était l'ancienne version. Maintenant, il devait plus se focaliser sur l'aspect fluide de son chakra Suiton, pour créer une attaque plus condensée, avec une meilleure force de frappe. Le meilleur exemple de cet entraînement assez difficile au niveau jutsu était bien évidemment le Mizuten'tai no Ame. Si Yozo appliquait correctement les conseils de son maître, il devait être en mesure de compresser ses cubes d'eau pour qu'ils atteignent une puissance d'impact stupéfiante. Ainsi, afin de répondre aux attentes de son maître au surnom étrange, il décida de s'entraîner sur son temps libre afin d'accélérer le processus le menant droit à l'apprentissage de sa fameuse technique : Ryûjin.

Les jours qui suivirent, jamais la volonté de Yozo ne flancha. Pourtant, tout portait à croire que tôt ou tard, il allait abandonner. Son maître ne lui laissait aucun moment de repos, pas une pause pour récupérer un instant. Il lui donnait de violents coups de canne à la moindre erreur, au moindre mouvement qui n'allait pas en accord. Et pourtant, Yozo ne bronchait pas. Chaque nuit, il avait anticipé ses exercices et parvenait tant bien que mal à passer à la suite. Concrètement, il apprenait à compresser ses cubes dans tout les cas possibles, les paramètres variant selon les exigences de son senseï: distance, terrain - qu'il changeait via des illusions produites par de puissants Genjutsu digne d'un Heinin - chakra restant. Parfois il devait produire son chakra Suiton dans la plus totale obscurité, four souterrain plongé dans les ténèbres. Au fil des heures, Partisan-senseï semblait être moins dur dans ses paroles et son attitude envers son grand élève. Les coups de canne étaient moins fréquents, et le regard sérieux du vieil homme se décontractait pour laisser place à un air satisfait. En même temps, il voyait que même s'il n'avait aucun intérêt pour la religion, Yozo respectait les dieux et les prières qu'il devait leur attribuer sous la tutelle de Partisan. Une fois, en plein entraînement, alors que le Hokage était en sueur et parvenait à compresser deux cubes à la fois, ce dernier demanda le vrai nom de Partisan. Ce dernier, souriant, lui déclara:
    « Poursuit d'abord l'enseignement que je te donne, et une fois que tu te seras plus approché de ta Voie, je te laisserais l'occasion de connaître mon vrai nom et l'histoire que je cache ... »
Comme si l'apprentissage de Ryujin n'était pas déjà un défi à accomplir, Yozo se mit en tête d'arriver à la fin de son entraînement avec succès pour savoir quel personnage était vraiment son maître. Il ne savait qu'une chose, le fait qu'il était autrefois un Heinin à la cité des crocs. Et compte tenu de ses compétences, elles étaient très diverses. Autant sur le ninjutsu, où il excellait dans l'art du Katon, créant ainsi une véritable nuée de clones explosant un déluge de flammes, que sur le Genjutsu, où il avait à maintes fois manipulé l'esprit de son élève pour lui donner de la difficulté à malaxer son chakra Suiton. Mais ce qui surprit le plus Yozo fut ses qualités en tant que sabreur. En effet son Kenjutsu était digne d'un samouraï de renom, tant la lame qu'il avait invoqué sous l’appellation Namida no Kagutsuchi, la larme du dieu du feu, car son katana jaillit d'une explosion de flammes. Ses coups de sabre étaient rapides comme la foudre s'abattant au sol, violent comme la grêle. Pendant les duels à l'épée, où Yozo aiguisait ses réflexes face à son senseï, ce dernier lui expliquait que son style d'épée était inspiré des écoles royales du pays de la lune, en perfectionné pour les combats entre shinobis.

Finalement, au bout des cinq jours, Yozo ressortit changé. Son corps n'était plus le même. Certes, il était toujours aussi grand mais sa musculature d'une sveltesse modeste avait augmenté pour permettre à Yozo des coups aussi puissants que lorsqu'il utilisait ses techniques médicales. Aussi sa maîtrise du Suiton avait évolué. Son maître lui avait dit qu'il approchait bientôt du niveau des ninjas de la Kiba no toshi grâce à cette évolution. Son chakra Suiton paraissait bien plus efficace, de part son aspect plus fluide et calme. Toute l'énergie d'un torrent semblait canaliser dans une goutte d'eau, grâce aux enseignements de Partisan-senseï, qui, dans un élan de bonté, avait dévoilé en toute discrétion son réel nom. Tout ça suivit de l'apprentissage complet de Ryûjin. Lorsque Yozo finit d'apprendre cette technique sur Partisan, ce dernier fut déconcerté des progrès époustouflants de son élève qui avait créé une nouvelle évolution du Suiton. Mais étant donné sa puissance singulière, il avait conseillé de garder cette technique en dernier recours, soulignant au passage le fait qu'il était désormais sur la bonne Voie.

Maintenant qu'il avait assez appris de son maître, Yozo quitta le quartier du dojo, où il était hébergé le temps des cinq jours et se dirigea dans un autre quartier où, d'après son senseï, il pourrait pleinement profiter des derniers jours restant pour s'entraîner encore et toujours. Avant de quitter le quartier martial, où se situait tous les dojos, le Hoshikuma fit un détour au temple de Hachiman et déposa une énième prière:
    « Dieu Hachiman, incarnation divine de la guerre, protecteur de l'humanité, donne moi la force, d'avancer, de continuer dans ma Voie et de vaincre l'avalanche de glace qui s'attribue ta force, laisse moi vaincre Hachiman no Nadare ... »
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Entraînement : La foi de Hachiman, la puissance de Ryûjin

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