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 Le départ [FLASH BACK] [PV Ryuuseigun Izue (PNJ)]

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Hideaki Ryūku
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Hideaki Ryūku
MessageSujet: Le départ [FLASH BACK] [PV Ryuuseigun Izue (PNJ)]   Le départ [FLASH BACK] [PV Ryuuseigun Izue (PNJ)] EmptyMar 3 Déc - 8:52
Après la mort de Shiro je n'ai plus vraiment de raison de rester ici, il vaut mieux que je m'en aille, je n'ai ni famille, ni toit, ni amis ici si ce n'est une bande de petits délinquants mais eux aussi sont orphelins. Vivre dans le monde des Shinobis est quelque chose de difficile, on ne peut pas vous certifier que vos parents, vos frères ou équipiers reviendront un jour même morts. J'ai passé encore une heure sur la stèle commémorative où sont gravés les noms de mon aîné et de mon tuteur, le sac de voyage sur les épaules, une centaine de Ryôs en poche, c'est tout ce que j'ai pu tirer de notre domaine réduit en cendres par l'incendie, heureusement que la cache secrète de la cave a été épargnée donc j'ai pu récupérer quelques vieilles babioles que je garderai en souvenir.

Quelques larmes roulent encore sur mes joues rougies par le froid hivernal mais à force d'être accroupi ici je ne sens même plus les caprices du climat, le blizzard n'a plus aucun effet sur moi, seule la douleur qui me lacère le coeur reste présente pour me rappeler que je suis encore en vie, que tout cela n'est pas un cauchemar. Le gardien du cimetière vient me prévenir qu'il va bientôt fermer les portes et que je devrais m'en aller si je ne veux pas avoir d'ennuis. J'essuie les gouttes d'eau salées qui perlent à mes yeux et quitte cet endroit, alors que j'arrive au portail je vois encore des victimes de la guerre être déposées en tas sur le côté sous les yeux horrifiés de femmes qui pleurent leur mari alors qu'à côté le gamin ne comprend pas de quoi il s'agit.

Je ferme les yeux et m'engouffre dans une ruelle sombre, malgré les présences des gens autour de moi je me sens plus que jamais seul, j'entends des murmures à mon sujet mais je n'écoute pas, je fais mine de ne rien entendre et pourtant plus j'avance, plus ces paroles me heurtent et résonnent dans ma tête. Mon coeur bat la chamade, j'accélère mes pas avant de commencer à courir, je ne veux plus qu'on parle de moi derrière mon dos, c'est tellement frustrant ! Durant des années ils m'ont rejeté et maintenant ils me plaignent ? Faudrait m'expliquer ! Sur le coup de la colère je quitte le village avec l'intention de ne plus jamais y remettre les pieds, tous ces gens qui vivent ici me font vomir, y a pas plus hypocrite !

Mes mains se dirigent vers la poche arrière de mon pantalon où elles trouvent un paquet de cigarettes humides, peut-être que fumer m'aidera. Quand j'étais gosse j'ai souvent entendu de la part des adultes que la clope calmait, j'ai donc volé ce paquet sur un étalage hier parce que je pensais que la nicotine m'aiderait à oublier, à faire en sorte que mes soucis deviendraient inexistants mais ce n'est pas vraiment pas le cas. Même après avoir vidé la moitié du paquet en crapotant la douleur était toujours aussi forte, rien n'avait changé à part le fait que j'étais maintenant seul, assis dans le noir dans la neige entrain de contempler le ciel étoilé entouré par un nuage que fumée que j'ai moi-même créé.

Le vent emporte alors cette fumée, mais pas mes sentiments douloureux. Je pousse un long soupir, où est-ce que je vais encore passer la nuit cette fois ? D'un geste exprimant le dégoût, j'écrase la cigarette allumée contre un poteau en bois avant de jeter le reste par terre, c'est vraiment de la merde ce truc, je me demande comment est-ce que j'ai pu consommer toutes ces clopes sans m'en rendre compte ! Je me débarrasse du paquet que j'avais volé la veille dans un geste de rage.

Je tombe à genoux devant un arbre, cela fait quelques jours que je n'ai plus rien avalé, par manque de moyen mais aussi par déprime, mes forces me quittent, j'ai envie d'hurler mais aucun son ne sort de ma bouche. Mes lèvres glacées et gercées peinent à s'entrouvrir, c'est peut-être ridicule pour un Shinobi, mais c'est sûrement ainsi que je vais finir si personne ne me vient en aide. Mon comportement a été stupide, je n'aurais jamais dû quitter le village - bien que je doute que quelqu'un me soit venu en aide si j'y étais resté - mais je ne voulais plus entendre ces murmures dans mon dos, je voulais que mon frère soit fier de moi de là il peut m'apercevoir.

Les portes de Kiri gakure no satô ont dû fermer depuis un certain temps maintenant, personne ne me laissera rentrer à cette heure là, et je n'ai pas la force de frauder pour pénétrer à l'intérieur de ces murs sans me faire prendre. Je décide de m'allonger sur le sol gelé, à attendre que la nuit passe et, si je suis encore vivant au petit matin, m'en aller et chercher un endroit où me cacher en attendant la fin de la guerre. J'esquisse un petit sourire, il n'est pas non plus exclu qu'un Ninja ennemi vienne m'égorger durant la nuit.

Ma vision se trouble, je ferme et les yeux et finit par m'endormir, cependant, une dizaine de minutes après, un bruit vient perturber mon sommeil, est-ce un Shinobi ? J'essaie de me relever, mais mes articulations sont complètement bloquées à cause du froid, je tente de faire bouger mes jambes, mais aucun sens ne me répond. Ce n'est pas le moment de paniquer - bien que je suis en train de le faire - pourtant, on dirait bien que je ne vais pas pouvoir m'en tirer cette fois. Une ombre se dessine devant moi, je n'ose pas regarder au départ, mais quand je me rends compte que cette présence est plutôt rassurante, j'ouvre les yeux, c'est une femme...Non, une fille de mon âge à peu près, mais qu'est-ce qu'elle me veut ?
 

Le départ [FLASH BACK] [PV Ryuuseigun Izue (PNJ)]

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