« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 Méditation [PV Tsuki]

Yujoba



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Yujoba
MessageSujet: Méditation [PV Tsuki]   Méditation [PV Tsuki] EmptyMer 15 Juin - 6:50
Citation :
Entends le cri
D'un homme qui a mal
Pour qui
Un million d'étoiles
Ne valent
Pas les yeux de celle
Qu'il aime
d'un amour mortel
Lune

Lune
Qui là haut s'embrume
Avant
Que le jour de vienne
Entends
Rugir le cœur
De la bête humaine !

Me voilà moi, me retrouvant dans le passé, par le hasard et rongé par la tristesse. Non, pas de hasard, juste la fatalité. C'est elle, qui m'a rendu ivre d'amour, c'est elle, qui m'a renvoyée aux démons d'une époque que je croyais révolu. Aucun regrets, aucune putain d'excuses à présenter, aucun remords ! C'est ce que je pensais jusque là, mais désormais tout semblait flou. La seule chose de ma chienne de vie qui parvenait à me rendre triste s'était enfouie au fond de ma pensée, pour en ressortir violemment et me rendre la souffrance que je me devait de porter sur le dos. Cet immense fardeau dont je ne pouvais me débarrasser, qui me suivrait toute ma vie. Je l'avais compris, la douleur était inévitable, mais moins présente avec le temps. Lorsqu'elle aura cessée de s'atténuer, et me consumera, me tuera à petit feu car impossible de l'effacer je désespérerais, et alors, peut être la folie elle même viendra me chercher et me ramènera dans une triste réalité de haine et de vice. Non, car jamais je ne replongerais dans les ténèbres qui autrefois m'avaient enveloppés et pervertis. Une époque qui ne dura que quelques mois, et qui pourtant m'avait changée à jamais et m'avait guérie de ce sentiment néfaste qu'est la haine: il fallait l'avoir connue pour réellement la comprendre et savoir qu'elle pouvait être éradiquer du monde, et que pour cela il fallait avant tout changer les mentalité et rayer la stupidité, l'insouciance et la naïveté du cœur des hommes... Mais en ce moment même, je faisais une sorte de retour dans le passé, et peu à peu ma réflexion s'en allait très loin pour laisser place à la douleur des images lointaines mais gravées dans ma mémoire, ces scènes, ces passages de ma vie que je considérais comme des cadeaux. Non, je ne regrettais rien. Et le corps qui se forma dans ce rêve éveillé avait sans doute dû faire couler des larmes sincères et uniques sur mon visage pétrifié, perler mes yeux perdu dans le vague et fait souffrir mon esprit égaré dans un passé que j'espérais sincèrement voir revenir un jour … Ce corps, gracieux et divin, était celui de la seule femme a qui j'ai voué un amour véritable dans ma vie. Son nom … Son nom, j'avais voulu le laisser quelques temps derrière moi... Mais il revint, tel un coup de massue... Aijou, la tendresse et l'amour incarnés. La douceur de cette femme n'avait d'égal que sa beauté et sa gentillesse. C'est cette même femme qui avait perdu la vie par la faute d'Orochimaru, et qui avait vu son corps souillé et sâlie, par ses sbires. Assassinée. Son meurtre avait été passé pour un accident, un accident qui ne m'avait d'ailleurs jamais était décris précisément. Maladie, chute ? Rien ne m'avait été révélé ! Mais je savais, je savais qui avait causé sa mort. ET je me vis, dans ces images floues, devenir animal, bestial. Un retour aux origines, dans le chaos et la haine existentielle. Je me rappelais que je n'existais plus que pour haïr et tuer. Et je vis le temps passer, et mon esprit devenir encore plus perverti, devenir meurtrier et animé d'une folie pure.

Retour au présent. Mon regard, toujours perdu dans le vide, était vitreux et se tourna vers le ciel. Heureusement, que tout ceci était passé. Oui, Orochimaru, à l'époque où je le servait, avait demandé la mise à mort de cette femme que j'aimais, pour réveiller en moi la haine. Cela avait marché, pendant de long mois … Puis tout redevint clair à mes yeux, et je savais que je devenais tout ce que je détestais le plus au monde. Ce que je détestait, ce que j'avais fini par haïr, ne me rappelait que ce passage de ma vie, où je m'étais réduit de mon propre chef à un chien, face à la misère humaine et à la décadence de l'esprit et de la psychologie que j'avais nourri. Mais aujourd'hui, j'étais là, et bien vivant, et moi qui croyais ne pas avoir à subir toutes les souffrances pesant sur l'être humain, j'y étais confronté de plus belle, perdu entre la tristesse, la douleur, la nostalgie et mes convictions les plus fortes. Je serai bientôt libre, vivant, heureux. Mais le passé ne pouvait être effacé et forgeait votre présent. Il était là seulement pour ne rappeler nos erreurs. Certains choisiront de les reproduire, d'autre de ne jamais les commettre une seconde fois... Personnellement, je ne me sentais coupable que d'une chose, c'est de n'avoir pu sauver cette femme. Et pourtant, je savais que je n'aurais pas pu … mais peut être aurais-je du lui dire de partir, bien qu'elle ne le souhaitait pas … Ce sentiment de culpabilité toujours omniprésent m'abattait et détruisait les remparts de mon esprit, ma solidité ...

Mais aujourd'hui, tout ce qui m'importait, c'était ... Me moquer d'un monde que je méprise. Le renverser en le trompant et en le manipulant. Oui, manipuler une race entière, une civilisation devenue animale et bestiale, oubliant ainsi tous les principes et le fondements de notre Terre. Ces chiens participant à la décadence humaine ne sont pas seulement ceux que tous le monde considère comme le mal à l'état pur: Akatsuki. Les différents villages shinobi participent au déclin d'une paix instable depuis toujours. Alors, un par un, je les briserai, laissant place à un déséquilibre profond. Et je porterai le coup fatal, celui qui annihilera une politique instaurée par des dirigeants stupides et avare de pouvoir et d'argent. Selon la logique, tout devrait évoluer. Je n'en voulais pas à ceux qui avaient jadis rédigés les règles, mais à ceux qui ne les ont pas changées et fait progressé. Si l'on devais trouver un terme pour me qualifier serait anarchiste anticonformiste. Le non respect des lois qui me paraissaient avoir été créés pour être transgresser vu l'injustice qu'elles apportent, et ce dégoût pour la masse, les gens coincés jugeant sur un apparence ou un premier regard, sur une parole ou une rumeur, restant simplets, intolérant et n'étant pas prêt à accepter la différence et le changement. Dans mes rêves utopiques, je me voyais reconstruire un monde à notre image, à celle de mes amis passés et à la mienne. Un monde où l'on recréerait l'homme, où l'on changerait les règles, un monde qui ne serait pas parfait mais où la vie nous assurerait le bonheur et l'égalité devant tous ce à quoi l'humain a droit. Bien entendu, ce ne sont que de simples chimères irréalisables, fruit d'une imagination grandissante et parfois infantile, malgré mon côté mature et avancé mentalement parlant. Mais personne ne connaissait rien de mes réels plan, personne n'était au courant du profond pouvoir manipulateur émanant de ma personnalité... Nul ne savais ce que je comptais faire, et je savais mes projets quasi infaillibles ... Oui, devenir une sorte de médiateur anonymes, avoir des pions placés partout, et être prêt à frapper n'importe quand. Mon premier but concret serait de bloquer la guerre... Je savais déjà comment m'y prendre, mais la préparation serait longue.

Me plongeant dans une autre méditation, dans une autre réflexion, mes yeux quittèrent le ciel pour s'abandonner au vide, pour ne plus voir qu'une tache noir, fruit de mon esprit.

Citation :
C’est seulement quand on a tout perdu qu’on est libre de faire tout ce qu’on veut...

Comment faire un monde, où il n'y aurait pas d'exclu... Comment faire un monde sans misère et sans frontières ? Une vocation, un nouveau but...chaque jour qui passait m'amenait vers de nouvelles convictions qui finalement se rejoignaient: désormais, je désirais supprimer de cette terre le matérialisme, faire respecter la différence, car chaque être humain est unique et se doit de faire s'épanouir la fleur qui est en lui, qui plus tard deviendra son idéologie, sa personnalité, son jugement, sa pensée...

On est des consommateurs. On est des sous-produits d’un mode de vie devenu une obsession. Meurtres, banditisme, pauvreté... Toute ces choses auxquelles on ne prête aucune attention, préférant les magazine de star, la télévision avec cinq cent chaines différentes … Une mentalité ne faisant que prouver la stupidité grandissante chez l'homme et son inconscience face à un monde et des dangers auxquels il aura forcément affaire tôt ou tard. Nous ne sommes pas notre travail, nous ne sommes pas notre compte en banque, nous ne sommes pas notre voiture, nous ne sommes pas notre portefeuille, ni notre putain de treillis, nous sommes la merde de ce monde prête à servir à tout... C'est exactement comme ça qu'il fallait penser: car la vie fait de nous ce qu'elle veut que l'on soit. La seule manière de lui désobéir et de prendre en main ce destin que personne n'a tracé pour nous et qui n'attends plus que d'être guider pour terminer sa course. Je vois une génération entière, qui travaille a des pompes à essences, qui fait le service dans les restos, qui est esclave d'un p'tit chef dans un bureau. La pub nous fait courir après des voitures et des fringues. On fait des boulots qu'on déteste, pour se payer des merdes qui nous servent à rien. On est les enfants oubliés de l'histoire, mes amis. On a pas d'but ni de vraie place, pas d'grande guerre pas d'grande dépression. Notre grande guerre est spirituelle, notre grande dépression, c'est nos vies. La télévision nous a appris a croire qu'un jour on s'rait tous des millionnaires, des dieux du cinéma ou des rockstars. Mais c'est faux ! Et nous apprenons lentement cette vérité. On en a vraiment, vraiment plein l'cul.
Voilà exactement la manière de penser que j'avais adopté. Je ne critiquais pas un système entier, mais bien le matérialisme d'un monde où seuls l'argent et le pouvoir priment, où seul ce qui est matériel est digne d'intérêt. Les lois de l'esprit, la psychologie, l'intelligence, le savoir et la vie ne sont plus importants pour ces chiens. Oui, ma manière de penser évoluait encore en gardant pourtant tous mes principes: Risquer sa vie même si on a peur de la perdre. Vivre, intensément, s'exposer au danger quitte à tout foutre en l'air. Alors que d'autres ferons des professions et mènerons une vie ennuyeuses, s'attacheront à leur mobilier et leur biens, moi, je serais en liberté totale, et aucun de ces salopards ne portera atteinte à cette même liberté, que je m'efforce de nourrir et ce depuis toujours. Oui, au fond de moi je détestais les matérialistes, les moutons et ces enfoirés prônant l'intolérance, le racisme, l'appât du gain et le conformisme. Vivre à l'air libre, mener l'existence qu'il me plaira, et ne m'attacher à rien de matériel: pas de belle et majestueuse maison, pas de palais, car d'autres seraient heureux de recevoir l'argent nécessaire à sa gestion et sa construction rien que pour vivre, et pour nourrir leur famille, et parce que les choses que l'on possède finissent pas nous posséder.

J'étais désormais détaché de toute possessions matérielles, hormis deux lettres, venant de cette personnes que j'avais vu disparaître autrefois, venant de cette même personne que j'avais aimé, aimé d'un amour sincère, et vu s'en allait dans un tourbillon de haine sans fin. J'avais vu son corps souillé, salie et transporté là où jamais je ne le retrouverai. Cela pouvait paraître idiot, mais je donnerais tout, je donnerai n'importe quoi pour le revoir rien qu'une seule fois. Pour toucher rien qu'une seule fois son visage, pour déposer une dernière fois mes lèvres sur les siennes. Oui, c'est ce genre de choses que l'on ressent mais dont on rit lorsque ce sont les autres qui le disent. On se dit que seuls les histoires à l'eau de rose ou les films nous font croire cela, mais c'est pourtant la triste vérité. Les morts ne reviennent pas, et bien qu'une place dans mon cœur soit réservée à cette femme, jamais je ne la reverrai ! Et même si la haine était mon ennemi, elle m'avait assailli pendant des mois, avait fait de mois une simple marionnette à son service, inanimée et ne ressentant que les sentiments néfastes que la vie nous impose. Mais maintenant tout cela était terminé, et j'avais découvert ma voie... Celle d'une vie de liberté et de lutte contre la bêtise et la stupidité humaine. Une existence de lutte contre les remords et le regrets que je ne connaissais plus, car pour moi, le temps passait trop vite pour s'y abandonner.

Pour en revenir à la réalité, j'étais assis sur un banc, dans un quartier sombre et inanimé de Kiri, ce village que je détestais sincèrement: des pratiques et des méthodes barbares, des dirigeant avide de pouvoir et bien plus cruels et insouciants qu'on ne pouvait le croire. Du moins dans des temps plus anciens. Mais le seul village qui à mes yeux méritait de ne presque pas changer, était Konoha: la sérénité à l'état pur, loin de ce monde matérialiste et cruel... M'allumant une clope, mon regard se posait sur une maison, puis une autre, puis sur un ciel nuageux, laissant échapper quelques gouttes, qui se firent plus nombreuses et finir par entièrement recouvrir ce village pitoyable. Un temps de chien, de tristesse, une méditation profonde venant de se terminer et un profond sentiment d'enfermement... Malgré la pluie je ne bougeait pas, car les larmes du ciel cachaient mes pleurs.
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Tsuki Kuroshiro
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Tsuki Kuroshiro
MessageSujet: Re: Méditation [PV Tsuki]   Méditation [PV Tsuki] EmptySam 18 Juin - 9:52
Méditation [PV Tsuki] Pava_p10

x La pluie commençait à tomber sur le village, et la brume, peu à peu, disparaissait au travers des goutes. Le vent, comme toujours, s'enfilait dans les rues du village, et bousculait les habitants qui s'empressaient de rentrer chez eux. La pluie était un mauvais présage à Kiri et je ne le savais que trop bien.

x Ma journée avait commençait sous les rayons du Soleil atténués par la brume, douce et fraiche, que le matin nous offrait chaque jour. Pour la première fois depuis longtemps j'avais réussi à prendre une journée pour moi, pour me reposer et pour guérir les multiples blessures qui s'accumulaient sur mon corps et qui n'avaient pu se fermer suite aux missions qui se chevauchaient au fil des jours. Dans un premier temps, j'avais rendu visite à mes parents, ou du moins à leurs tombes, sur lesquelles je m'étais reposé une heure ou deux. Je ne savais pas vraiment quoi faire pour passer le temps, car je n'avais jamais passé une journée sans mission ou entraînement. A vrai dire, en me disant ça, je me suis rendu compte que j'étais un exemple de bon petit soldat et que nombreux devaient être ceux qui pensaient la même chose, alors qu'au départ, la seule chose que je désirais était d'être en mesure de protéger Kiri. Quoi qu'il en soit, cette journée, je l'avais réservé, et la Mizukage le savait très bien. Après mon arrêt au Dôjô, j'avais décidé de me balader un peu dans les rues du village, la clope au bec, sous les regards toujours craintifs des villageois. À chaque passage dans les rues, je subissais la même pression, me rappelant que mon crime n'avait toujours pas été oublié, et que tout le monde avait encore peur de moi en ces lieux. De nombreuses fois je me suis demandé pourquoi je m'entêtais à protéger ces gens qui me méprisaient, qui avaient peur de moi. Mais toujours je trouvais la même réponse : parce que c'est ce que mon père aurait voulu, parce qu'il désirait que je soit différent de lui et des autres membres de mon clan. Il voulait que je serve de lumière au village, que je sois la « Lune de Kiri ». A chaque moment d'hésitation, je me remémorais toujours ses paroles, retirant ainsi toute l'obscurité de mes croyances. Si seulement la force de ses paroles pouvait faire disparaître toute la noirceur qui m'habitait, je pourrai réellement devenir la Lune du village. Mais pour le moment, de la Lune, je n'en ai que le nom. Ainsi, c'est sous la haine et l'intolérance que je parcourrai les rues de mon village, cherchant un tabac ouvert pour y acheter des clopes. Ici, au village de la Brume, les fumeurs étaient assez mal vu, même si nous étions de plus en plus nombreux. D'après les plus ancien, les premiers à avoir fumaient été les déserteurs et les samouraïs d'il y a bien longtemps, et pour eux, ça faisait mauvais genre, voir même intolérable pour un shinobi. Mais à vrai dire, de ce qu'ils pensaient, je m'en moquais totalement, car après tout c'était un fumeur qui les protégeait. Finalement, j'avais trouvé le seul tabac ouvert dans le village, et alors que je demandai à la marchande de me vendre un paquet de cigarette de ma marque favorite, elle me dit, d'un ton très calme et désolé :


« Excusez moi, mais on a plus un seul paquet... Notre stock est vide, et les livraisons n'ont pas encore été effectuées... »

Après ces paroles, et d'un air assez dégouté, je me mis à m'en aller bredouille. Plus qu'une seule clope jusqu'à la semaine prochaine, quelle poisse. De plus, le temps se mit à se couvrir, laissant doucement disparaître le Soleil. La température chuta soudainement, laissant ainsi présager une pluie forte. Mais qu'il pleuve ou non, cela n'avait que peu d'importance. Ainsi, je me mis à marcher en direction des vielles rues du villages, celles où réside les gangs et autres abrutis de Kiri. De toits en toits, j'avançai, tranquillement, légèrement poussé par le vent qui m'arrivait dans le dos. Mes pensés allaient comme toujours à mon père et à ma sœur, et en faisant cela, j'avais failli tomber plus d'une fois. Puis, au bout d'un moment, voyant la pluie tomber de plus en plus, je m'étais arrêté sur un toit où se trouvait une terrasse couverte. Le vent passait sous la toiture, emmenant avec lui quelques goutes d'eau, refroidissant ainsi un peu plus mon corps. À ce moment là, je me suis rendu compte que je ne savais vraiment pas quoi faire de ma journée et que ça en devenait même triste. J'avais choisi de me mettre en repos afin de rester un peu au calme et me voilà entrain de marcher sur les toits en pensant à mon passé sombre, encore une fois. Pourquoi mes fantômes me poursuivaient-ils si souvent, pour ne pas dire tout le temps ? C'était une question parmi tant d'autre à laquelle je ne pouvais pas répondre. Ainsi, dans mon moment de réflexion, je m'étais allumé ma dernière cigarette, sachant que je n'en aurais plus pour trois jours à venir, et que donc, j'allais être sur les nerfs. Mais après tout, que ça soit aujourd'hui ou demain, cela revenait au même. Ainsi, à l'aide de mon briquet, j'allumai ma clope, laissant s'envoler une fumée chaude au travers de la pluie.

x Le temps passait doucement, lassant ainsi mon esprit de cet endroit. Bien qu'au sec, je ne voyais pas l'utilité de rester sur cette terrasse si c'était pour voir défiler le temps que j'aurais pu employer à autre chose. Alors, d'un pas décidé, je disparu de cet endroit en un clin d'œil, et me mis à courir sur les toits. Puis soudainement, alors que j'arrivais près des quais, je sentis un chakra encore inconnu. En me dirigeant vers ce dernier, je me retrouvais alors au dessus d'un homme en kimono noir, assis sur une banc, alors que la pluie tombait toujours. Cet homme avait l'air pensif, et d'ordinaire, je l'aurais laissé tranquille, mais étant un inconnu, cela était différent. Alors, en me postant sur le bord d'un toit qui l'entourait, je m'étais accroupie, et d'une voix calme et comme toujours sombre, je demandais, calmement, au jeune inconnu, tout en posant ma main droite sur le pommeau de Homatsu qui se trouvait accroché dans mon dos :


« Puis-je savoir ce que vous faites ici...? »

Suite à mes paroles, l'orage commença à gronder, et un éclair déchira le ciel sans que j'y prête attention. A ce moment là, la seule chose qui m'importa était de savoir que faisait cet personne dans l'enceinte de Kiri.


[HRP : Désolé, petit post' mais manque d'inspiration...]
Yujoba



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Yujoba
MessageSujet: Re: Méditation [PV Tsuki]   Méditation [PV Tsuki] EmptyDim 19 Juin - 11:59
Citation :
Mangez mon corps buvez mon sang, vautours de malheurs, que la mort au delà du temps, laisse mon âme s'envoler, loin des misères de la Terre, à la lumière de l'univers, à la lumière de l'univers...

La pluie cachant les larmes, j'étais entrainé dans un cercle perpétuel de conflits intérieurs: un problème en entrainait un autre, et au final, n'étaient du qu'à une psychologie grandissante et ne pouvant laisser ce village détruire ce que j'avais de plus cher: la liberté. Ce système plus que répressif voulait me faire croire qu'un jour je deviendrais un héros: battez vous pour votre village, et vous serez considéré comme tel. N'était-ce pas là un mensonge plus fort encore que tous les autres ? devait on laisser croire à un shinobi qu'il allait devenir le protagoniste d'un faux conte de fée inventé de toute pi_ce par des dirigeants avare et mesquins ? Non, car avant d'être un héros, le ninja est une arme au service d'un gouvernement. On se sert de lui, on lui demande d'oublier son passé, sa vie, ses douleurs et son jugement. On lui demande de laisser de côté ses sentiments jusqu'à en devenir un objet de meurtre, un chien qui se doit d'aimer son maître et d'être prêt à mourir pour lui: dans notre existence en tant que ninja, nous n'avons ni morale ni amour propre, nous devons simplement nous considérer comme chanceux de servir des salopards. Jamais je n'accepterais cela, et bien que les temps changent, cette mentalité reste omniprésente parmi les kage. Désormais, je n'aurais plus à acheter ou quémander ma liberté, je l'imposerais ! peu importe les conséquence, peu importe le ressentiment de la Mizukage contre un shinobi prometteur et expérimenté quittant le village et ayant la possibilité de vendre des informations capitales ! Je voyais de plus en plus les défauts des nations et plus généralement du monde et de son fonctionnement. Mais malgré cela, je voyais les joies de la vie, et n'était pas aveuglé par des idées chimériques, utopiques, d'une Terre où tous les êtres humains se tiennent par la main en chantant, sans guerre, sans misère, sans pauvreté et sans violence. Mes idées à moi étaient simplement de faire au mieux, en attendant qu'un autre vienne tout gâcher. Oui, c'était ça, faire en sorte que notre génération, la suivante, et celle encore après, puissent vivre libre et au mieux, et si cela pouvait continuer ainsi durant l'éternité alors soit. Mais les êtres humains ne se lasseraient-il pas d'une vie harmonieuse et heureuse ? Ne fallait-il pas avoir connu la souffrance pour comprendre le sens du mot bonheur ? Je n'avais pas encore de réponse précise à ces questions, et malgré une psychologie avancée, il lui manquait une certaine maturité et un certain esprit d'analyse avant d'arriver à répondre à ces interrogations personnelles.
Je mit fin à cette réflexion personnelle, en me demandant ce que ferait les villages si tous leur shinobi partaient, se mettaient en "grève"... Car la puissance d'un pays se mesure à celle de son village, et la puissance d'un village à celle de ses ninjas... Sans ninjas, les villages sont en crise, et s'ils sont en crise, les différents pays aussi. Voici aussi l'une des raisons pour laquelle je détestait qu'on considère un shinobi comme un machine à tuer, car sans lui, c'est tout un système qui s'écroule. Malgré cela, la vie de ninja était plus qu'une passion, c'était un besoin véritable, c'était ça qui me maintenant en vie. SI je devais mourir, je voulais mourir en ninja, et non en légume. C'était la ma plus grande certitude. Au combat, pourquoi pas, en héros sûrement pas, et en retraité encore moins.

« Puis-je savoir ce que vous faites ici...? »

Une voix sombre venait de troubler le fil de ma pensée. Elle venait tout simplement de gâcher ma méditation. Mon regard se leva, les larmes cachées par la pluie, et se fit perçant. Mes yeux entrèrent en contact avec les sien, et je pénétrais son esprit, son cœur, j'analysais le moindre des sentiments néfastes qu'il pouvait dégager. Incapable de lire dans ses pensées, certes, mais capable de détecter la haine sous toute ses formes, seulement dans un regard, seulement dans un sourire, seulement dans mots. Mes yeux, n'attachant aucune importance au physique du jeune inconnu, se dirigèrent vers le ciel, en quête de liberté et de beauté, mais n"y trouvèrent que le désespoir et et une lune brisée par un éclair annonciateur de malheur. Je n'étais pas triste, malgré les pleurs. j'étais heureux, heureux d'être sûr et motivé. je savais que cette liberté que je recherchais tant était proche, et mes objectifs fixés. Le vent poussait violemment les gouttes sur mon visage, et je ne bougeais pas. Ce type avait une manière étrange de m'aborder, et sa question était stupide. mais quelque chose dans le ton de sa voix me dit qu'il ne faisait pas semblant de s'intéressait mais comptait réellement engager une conversation ... Ma foi, pourquoi pas ? A ce qu'il parait, taper la discussion est quelque chose de courant chez les gens normaux.

"Je profite d'un magnifique temps de pluie que m'offre ce village"

Chaque mot prononcé relevait de l'ironie, du sarcasme. Il était évident que cela n'avancerait pas cet inconnu de savoir la raison pour laquelle j'étais ici, sur un banc par un temps pluvieux et orageux.

"Vois tu, c'est la seule manière que j'ai trouvé pour ne pas être dérangé et pouvoir réfléchir tranquillement, loin de la foule et de son ignorance... Oui rester assis sur un banc isolé du reste de la population. Ah, il Inutile de vouloir paraitre menaçant, je sais que tu ne te serviras pas de ton sabre, je ne suis qu'un inconnu à tes yeux, shinobi du village de Kiri tout comme toi... Ce n'est pas une fierté pour moi dans tous les cas. Et toi, que fais tu ici ?"

Il était évident que je n'en avais rien à foutre de la raison pour laquelle un mec que je ne connaissais même pas cavalait dans Kiri la nuit en plein tempête, mais pour faire gage de politesse et surtout pouvoir continuer une conversation, je lui retournais cette question vide de sens. Finissant ma clope, toute humide, je me dirigeais vers un café, à juste cinq mètres du banc où je me trouvait, et m'installais à une table à l'abri dans la pluie. Je n'avais pas demandé au ninja à la voix sombre, comme je l'appelais dans ma tête de me suivre, mais j'étais sûr qu'il le ferait. Rallumant une clope, j'en posait une en face de moi, à la place où il devrait venir. . J'avais le sentiment qu'il allait m'en taxer une...



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