# Une lueur d'espoir #



Par un beau jour printanier, je vis le jour. Je pouvais sentir la lueur de l'astre solaire sur mon visage, ne montrant que ma beauté au monde. Ma mère m'avait dit un jour, que cela avait été un présage, que j'étais destiné à réaliser de grandes choses. Mais pour le moment, en ce jeune et premier jour, elle ne pouvait le savoir. Ma mère avait choisi mon nom depuis longtemps déjà, pour elle, ce serait Raito. Mon père avait dû adhérer. Et j'avais beau pleurer sans arrêt, crier pour un rien, ils n'avaient jamais cesser de m'aimer, pas une seule seconde. On m'avait dit qu'en ce jour, mes parents avaient les yeux qui pétillaient, tout comme mon frère Riku, et ma soeur Ayumi, déjà un peu plus grand que moi. Mon frère avait déjà 8 ans lors de ma naissance, et ma soeur elle avait 3 ans. Ce jour était gravé dans les mémoires de chacun, sauf dans la mienne, j'étais effectivement trop petit pour me souvenir de quoi que ce soit.


Dans la famille, j'avais un statut de privilégier. Lorsque je faisais un caprice, que ce soit pour un biberon, une peluche ou bien un jouet, je l'obtenais aisément. J'étais en quelques sortes le chouchou de la famille. Mes parents me couvraient de cadeaux, mon frère et ma soeur adoraient me prendre dans leur bras et me faire des bisous. Un nid couvert d'amour. Mais au dehors, tout était différent. J'étais considéré comme une lueur d'espoir pour Kiri. Je ne le savais pas encore, mais j'allais devoir porter un fardeau, un pouvoir comme nul autre n'avait connu. Dans ma famille, je grandissais pourtant à un rythme normal, entouré d'amour, comme s'il fallait compenser mon futur, qui s'annonçait déjà très sombre. A Kiri, on me prenait déjà pour le sauveur, celui qui saurait mettre fin à la terreur dans le village. Car les choses n'étaient pas vraiment comme elles auraient dues l'être. Mes parents faisaient parti de militants qui combattaient pour que Kiri soit un pays plus pacifiste dans le choix de ses ninjas. Ainsi, ils se battaient déjà pour moi, pour mon futur.


En grandissant, j'avais déjà appris les mochetés de la vie. J'avais trois petites années à mon compteur, et pourtant, je me sentais déjà repoussé par les autres. Lorsque j'allais à la crèche, tous les enfants jouaient entre eux, et moi, je restais seul, empreint de ma solitude ambiante. Et si je ne faisais pas un pas vers eux, ils n'en faisaient pas un vers moi. Tout cela était dû à mon héritage, ce à quoi j'allais succéder, sans bien le vouloir. Mais j'avais appris un proverbe plus tard, qui résumait parfaitement ma pensée à ce moment même : « On ne choisit pas sa famille ni son héritage, mais quoi qu'il arrive, il faut les aimer. ». Alors j'aimais ma famille, de tout mon coeur, et particulièrement Ayumi, ma soeur. Car elle et moi n'avions que peu de différence, ainsi nous jouions souvent ensemble. Jusqu'à ce qu'elle eut 7 ans et qu'elle entra à l'académie ninja, tout comme mon frère l'avait fait 5 ans avant elle. Mon frère avait dû subir le triste examen genin qui consistait à tuer ses adversaires, et être l'ultime survivant. Ma soeur, elle, avait eu plus de chance, elle était tombée sur une promotion faible, et avait donc passé le grade de genin avec une grande facilité.


Lors de mon septième anniversaire, mes parents se montrèrent anxieux. J'étais leur dernier enfant, ils n'en feraient plus après moi. Et ils avaient peur, peur de perdre leur fils, leur petit dernier. Car mon entrée à l'académie était imminente, et j'en étais très heureux. Mon grand frère avait maintenant 15 ans, et il était devenu très fort, c'était un chûnin. Et ma soeur elle, préparait l'examen chûnin de la prochaine session avec son sensei et ses coéquipiers. Moi, j'entrais à l'académie ce jour là. Mais mon père me rappela une chose essentielle pour tout ninja, ce qui d'après lui était l'essentiel. Mais je ne comprenais pas vraiment ce genre de paroles, à sept ans, personne ne l'aurait pu.


« Raito, n'oublies pas, tout ce que tu dois faire, c'est prendre du plaisir. Ne penses pas aux enjeux. Sois juste toi même, parce qu'un vrai ninja, il se bat avec le coeur. »


Mon père ne cessait de me le répéter. Je n'en comprenais pas plus le sens à vrai dire. Mais un jour allait venir, où je comprendrais enfin tout ce blabla d'adultes. D'ailleurs, c'est à partir de ce jour là que mon père se décida à m'entraîner, pour que je survive, parce que d'après lui, j'étais voué à faire de grandes choses. Je fis mon entrée à l'académie quinze jours plus tard. Je pris mon premier cours. J'adorais cela, tenter de me transformer en bout de bois pour esquiver une technique, marcher sur l'eau, me dédoubler. Ou bien encore me transformer en une autre personne. J'y arrivais assez aisément à vrai dire, mais cela était dû à mes nombreux entraînements avec mon père, le soir après les cours. Chaque soir, lorsque le soleil se couchait, il passait me prendre à l'académie, et m'amenait dans un endroit qu'il considérait comme le meilleur pour s'entraîner. Et il m'aidait, à m'améliorer au lancer d'armes, au contrôle de mon propre chakra.


C'est lors d'un entraînement que mon véritable chakra se manifesta. Mon père était une fois de plus passer me chercher. Le grand et puissant Isaki entraînait son fils, chaque soir, alors que pour ses deux premiers enfants, il ne l'avait jamais fait. Sûrement parce que lui aussi, pensait que je délivrerais Kiri de ses détracteurs. Il m'amena donc au terrain d'entraînement. Un immense lac gelé, comme à chaque hiver. L'examen genin était pour dans 3 mois. Et mon père avait décidé de passer la vitesse supérieure, de m'apprendre des techniques plus puissantes, plus dangereuses. Pour que je puisse survivre au test des genins. Je devais être le seul et unique à survivre. Il me demanda de me battre, contre lui. C'était la première fois qu'il me demandait cela.


Je m'exécutais alors. Je l'attaquais, encore et encore, sans relâche, Taijutsu, ninjutsu mineur. Mais rien ne l'atteignait, logiquement, puisqu'il était bien plus puissant que moi. Mais j'étais un petit garçon très perfectionniste. Et ne pas le toucher m'énervait au plus au point, c'est là que j'éclatais, et que mon chakra se dévoila. Une immense source de chakra, noire, fit son apparition. Là était la vraie nature de mon chakra, la vraie nature de mon âme et de mon être. Cela faisait peur, je dégageais une telle sensation de puissance, mais également de froideur. Une telle puissance, dans un si petit corps, comment cela était-il possible ? J'aurais voulu parler, mais mon corps et mon esprit n'était aveuglé que par une chose, ce chakra noir, qui m'absorbait complètement. Mon père me parla alors, d'une voix qui me parut bien plus distincte que d'habitude.


« Tu dois apprendre à maîtriser ce chakra. Calme toi Raito. Et ensuite, le vrai entraînement pourra vraiment commencer. »

# La dernière bataille #


L'examen genin, tout le monde dans ma famille y était passé avant moi. Mon père, ma mère, mon frère, et ma soeur. J'étais le dernier. Et en ce jour, c'était l'examen de ma session. J'avais dû me présenter face à mes camarades, tous plus déterminés les uns que les autres à être l'ultime survivant. J'avais aussi cette idée dans la tête. L'arène que nos senseis avaient confectionnée était simpliste au plus pur des sens. Aucun endroit où se cacher, ça allait être à celui qui aurait les jutsus les plus dévastateurs, et dans ce genre là, j'étais pas bien mauvais. Le combat fut signalé par l'un de nos sensei, et tout le monde se rua droit devant, moi y compris. Mais j'avais bien observé tout ses jônins qui nous regardait nous battre, pour être sûr qu'aucun d'entre nous ne chercherait à s'échapper, ou à ruser pour rester en vie. Ce n'était pas trop mon genre, et dès que le combat fut lancé, ce fut une toute autre histoire. Il n'y avait plus de camarades, ni d'amis, que des adversaires et des rivaux.


Je me rua à l'avant de la bataille. Dès le coup d'envoi je blessa un jeune garçon, d'un coup de kunai dans le ventre. Et au passage, un petit sauvage en avait profité pour me couper quelques cheveux. D'ailleurs, ça m'énerva passablement, car je savais qu'il fallait que je reste calme pour réussir dans cette épreuve où je n'avais que très peu de chance de réussir. Mais pour venger l'affront fait à mes cheveux, je tua celui qui m'en avait coupé, d'un coup sec de kunai dans la gorge. Ce fut instantané et rapide. D'autres mourraient aussi à côté, et je me faisais attaqué par derrière. Et les senseï m'applaudissaient lorsque je réussissais des choses inouïes. Je voyais aujourd'hui à quel point mon entraînement avec Riku avait été bénéfique, sans cela, je ne m'en serais jamais sorti en ce jour funeste pour les jeunes de Kiri.


Un mec me prit ensuite à part, il fit bien signe à tout les autres de ne pas nous déranger. Lorsque je vis sa tête, je le reconnus du premier coup. C'était lui, le soi-disant plus doué de la classe, le plus respecté de tous, car il était aussi le plus grand. Et il souhaitait se mesurer à moi. Formidable, j'allais pouvoir écraser un crâneur, finalement cette journée n'était pas si mauvaise que ça. Il se rua sur moi, un katana à la main. Je fus surpris, car je ne savais pas que les armes de poings étaient autorisées. Lorsqu'il frappa à l'aide de son épée, mes deux mains bloquèrent la lame à quelques centimètres de mon visage. Puis la lame se mit à fondre. J'utilisais mon Youton à bon escient. Mais profitant de mon petit moment d'euphorie, il me latta la gueule à coup de pied. Je fis un léger vol, sur un ou deux mètres. Il s'approcha de moi, pour me donner le coup de grâce avec un kunai. Puis à ce moment là, il tomba au sol, mort.


« Futton Dekirou »


Lorsqu'il m'avait mit à terre, j'avais activé mon jutsu. Il consistait à faire varier l'acidité de ma vapeur pour qu'elle pénètre les pores de la peau, et fasse succomber l'adversaire de l'intérieur. C'était une technique démoniaque. Quelques uns aux alentours tombèrent également suite à cette technique. Mes supérieurs me regardèrent d'un air estomaqué. J'aurais pu gagner facilement grâce au Futton, mais de cette façon j'allais attirer l'attention sur moi, et ce n'était pas mon objectif. J'annulais alors mon jutsu, lorsqu'un gars me mit un méchant coup de pied sauté dans la nuque. Je tomba sur mes genoux, suffoquant. Mes cervicales en avaient pris un coup, et ça faisait pas du bien. Et il incanta des signes, dans mon dos du moins, et je ne pu savoir si ce que je préparais aurait un effet ou non, cela dépendrait du type de sa technique. Un énorme dragon d'eau surgit alors de sa bouche, et un sourire illumina mes lèvres. Ca ne me toucha pas, le dragon se mit à heurter un mur de lave, qui se transforma rapidement en pierre. Personne ici n'aurait pu voir de quel type de jutsu il s'agissait. Je tenais à ce que mes deux dons héréditaires restent cachés, et cela jusqu'à ce que je devienne un plus haut gradé.


« Youton, Ganshou no Koutetsu. ». Murmurais-je tout bas.


Pour ce jeune garçon qui m'avait attaqué, c'était fini, il n'avait pas été assez prudent et s'était fait prendre par derrière. Je me recula alors dans un recoin de la salle, de façon à ce que personne ne puisse me prendre par surprise. Je regardais alors l'état du hall d'entrée. Une catastrophe, on aurait dit un terrain de guerre. Il y avait du sang de partout, des ninjas sautant dans tout les sens pour tuer leur compatriotes. Cette salle était souillée, je ne reconnaissais plus rien. Tout ce que je pouvais voir, c'était tout ces cadavres qui jonchaient le sol, et cette odeur de putréfaction répugnante. Cela me donnait envie de vomir, mais il fallait que je continue à me battre pour devenir genin. Ma conscience me disait de m'arrêter, mais mon père m'avait toujours dis qu'un shinobi devait prendre une décision avec son coeur. Mais si mon coeur me disait d'arrêter, celui des autres ne s'arrêterait pas pour dire de ne pas me tuer. Il fallait que je reprenne le combat. Il restait environ 10 participants, dont moi. Chacun eut un adversaire direct.


Le mien me lança jutsu sur jutsu. Mais ne comprit rien à ce qui lui arrivait lorsqu'il comprit que je n'étais qu'un clone. Le vrai moi était ailleurs, en train de combattre un autre type. Que j'avais tué d'ailleurs. Et je tua cette abruti qui n'arrivait pas à détruire un simple clone de lave. Mon clone et moi partions alors au contact des deux autres restants, qui visiblement, semblaient décider à s'unir pour m'éliminer. Mais ce fut une partie de plaisir pour moi d'éliminer ces deux guguss. Je me dirigea alors vers nos sempaïs, j'en avais terminé. Ils étaient derrière une vitre qui les protégeaient, mais leur permettaient aussi de regarder nos combats attentivement. Je vis alors une personne se jetant sur moi dans la vitre, en plein air. Parfait, en l'air il ne pourrait pas esquiver. Un kunai brandit sur moi, il s'abattit de tout son poids sur le sol. Un simple esquive, et un coup de kunai dans le dos. Le dernier opposant était mort. Tout les observateurs se levèrent alors et m'applaudirent d'un ton sobre. L'un d'entre eux se leva alors, et annula le genjutsu qui nous faisait penser à tous, que le hall était devenu une arène. Par la même occasion, tous les cadavres disparurent, prit dans le genjutsu. J'en étais le seul rescapé.


« Félicitations, Raito Yamida, te voilà genin. »


Je le remercia d'un signe de tête. Un homme s'approcha alors de moi, et me tendit un bandeau. Cet homme me suivit alors lorsque je sortis de l'édifice. Je rentra directement chez moi, annoncer la bonne nouvelle à mes parents, par ma seule présence. Je mis mon bandeau du village sur mon bras, cela me donnait un air plus cool. Mais cet homme me suivait toujours, et ne s'en cachait visiblement pas. Je me décida à m'arrêter, devant chez moi, et crier. Mes parents sortirent immédiatement et virent cet homme. Mon frère l'immobilisa, arrivé de n'importe où. Et mon père le braqua à l'aide d'une épée énorme. Elle était si belle. Il questionna alors l'homme.


« Que veux-tu à mon jeune fils ?! »


« Je ne lui veux aucun mal. Je l'ai vu combattre pendant l'examen, et je veux devenir son sensei. Il a un potentiel hors norme ce gosse. »


Mon père et Riku relâchèrent immédiatement la pression lorsqu'ils comprirent qu'il n'avait aucune mauvaise intention. Cette épée, mon père me l'avait promise, pour le jour de mes 15 ans. Il me restait encore 8 bonnes années à patienter, mais mon tour viendrait. Quant à cet homme, il me prit à part et me parla de l'utilité d'un sensei, même si je le savais déjà. Il se présenta à moi, il s'appelait Nishû. Un jônin du village. Il me fit part de son envie de m'entraîner à la vue de mon potentiel. J'acceptais après avoir entendu ses multiples arguments. Il me fit comprendre que nous partirions bientôt en mission, mais qu'avant nous nous entraînerions ensemble.


« Le seul hic, c'est que d'habitude, on laisse au moins un ou deux survivants en plus, histoire de former une équipe de genin. Mais là, tu seras seul genin, il y aura deux chûnins avec toi, j'espère que ça ne te dérange pas. De toute façon, tu as largement leur niveau. »

# Une nouvelle vie commence #


Nishû et moi même étions devenu complice avec le temps. J'avais maintenant 10 années à mon compteur, j'étais devenu plus fort, j'avais aussi grandis, mais ma croissance n'était pas encore terminée. Je devais faire une taille avoisinant les 1m42, je n'étais pas bien grand, mais mon coeur lui l'était, c'était ce que Nishû ne cessait de me répéter. Qu'on ne jugeait pas un homme à la taille de son corps, mais à la taille de son coeur. Et d'après lui, le mien était immense. J'avais également rencontré les deux ainés avec qui je faisais équipe. Môri et Shizu étaient des gars bien. Ainsi, nous étions l'équipe n°3 de Kiri. Mais on nous appelait « Les parfaits », car nous réussissions toujours nos missions avec brio. Quant à moi, avec le temps, j'avais fais quelques missions, et bien qu'étant genin, j'avais déjà quelques missions de rang B et A à mon compteur. Mon sensei avait vanté mes mérites au Mizukage pour que je puisse accéder à ce type là de mission. Et ce qui était sûr, c'est que je réussissais bien.


Aujourd'hui, je devais rejoindre mes trois acolytes, nous partions pour une longue mission. Elle devait durer, deux voir trois ans. Une mission très importante d'après le Mizukage. Je rejoignais mes amis à l'entrée du village. Je dis au revoir à ma famille bien sûr auparavant, car j'allais grandir, et eux allaient changer avant que je ne revienne. Nous partîmes alors, sous une pluie battante. Pour éviter de me mouiller inutilement, j'avais sur moi une longue cape noire qui me permettait de rentrer mes mains à l'intérieur, et une capuche sur le visage. L'ordre de mission allait être dévoilé par Nishû, qui pour l'occasion, était à nouveau notre chef d'équipe. Je devais avouer que j'étais un peu triste, cette mission devait durer des années, et moi, je n'étais pas très vieux. Mes parents, ma soeur, et même mon frère allaient sûrement me manquer énormément. Mais d'après ce qu'on m'avait dit, l'économie du village en dépendait. Nishû nous dévoila alors la mission.


« Nous devons protéger un homme, un seigneur. Et cela peut durer plusieurs années, car il est la cible d'une dangereuse bande de petits voyous qui d'après eux, sont très puissants, et n'attaque qu'une fois par an. »


Une attaque, seulement une fois par an ? Cela pouvait traîner en longueur. Et bien sûr, comme nous ne connaissions pas les dates des attaques, nous allions devoir rester bien accroché à notre poste pour éliminer ces gêneurs. Nous arrivions rapidement au pays de Yuki, le pays de la neige où nous devions protéger le fameux seigneur. Nous nous rendîmes dans son château. C'était tout simplement magnifique, je me demandais comment un endroit aussi beau pouvait être profané par de simples bandits. Le soir même, un repas digne des plus grands gastronomes nous fut servi. Mes équipiers mangèrent comme des affamés, mais moi, je n'avais pas faim. Je fis mine de manger un peu, sans pour autant que je n'avale quelque chose. Je scrutais chaque personne à la table, regardant le comportement de tous le monde. Il y avait des domestiques, des gardes du corps, des servantes, des invités. Tellement de monde. Au moins une cinquantaines de personnes. Mais pour loger ce monde là, ce cher seigneur semblait bien muni.


La nuit tomba rapidement, et on nous indiqua nos chambres. Nous dormions par deux. Nishû et moi dans une chambre, et Môri et Shizu dans l'autre. Bizarrement, mes trois coéquipiers tombèrent rapidement dans un sommeil profond, alors que l'heure n'était pas très tardive. Bien que je ne fus qu'un jeune gosse de 10 années, j'étais un ninja accompli, même si je n'étais qu'un simple genin. Mon expérience était bien plus grande que celle d'un genin. Ainsi je trouva cela suspect. Je sortis à pas feutré de ma chambre, décidant de faire le tour de la gigantesque bâtisse qu'était ce château. Tout le monde semblait dormir, lorsque je vis une lumière pas loin de moi. J'éteignis alors la bougie qui m'éclairait pour m'approcher tout doucement de cette source de lumière. Un cuisinier était là, en train d'écrire contre le rebord d'une fenêtre. Un oiseau était là, il attendait. Que faisait-il celui là ? Je m'approcha alors, et lui tapa sur l'épaule, en me voyant, il eut une réaction brusque.


« Hé gamin qu'est ce que tu fais là ? Il est tard, faudrait penser à aller dormir. D'ailleurs, tu devrais déjà dormir, c'est pas normal. »


Je compris alors tout ce qui se passait ici. Je le vis alors dissimuler son papier, et je fis comme si je n'avais rien vu. Il avait dû juger qu'un gamin comme moi, était complètement inexpérimenté et inoffensif. Il s'était trompé, j'avais tout compris dans son manège. Je n'avais rencontré personne dans le château, alors qu'il n'était pas vraiment tard comme l'avait dit le cuisinier. Ainsi tout le monde dormait, sauf lui, et moi bien sûr. Ainsi il pensait que j'aurais dû dormir, normal, car il avait mis des somnifères dans notre nourriture. Voilà pourquoi tout le monde dormait. Et ce qu'il avait écrit, devait être un rapport à ses fameux brigands, pour les prévenir de notre présence, de repousser leur attaque, ou bien de changer leurs plans. Ainsi, une attaque était pour bientôt.


Deux ans passèrent, sans la moindre attaque. Je commença à croire que l'on s'était foutu de nous. Chaque jour, je n'avais qu'une envie, c'était de partir. Car même si je surprenais souvent le cuisinier, rien ne prouvait les faits. Car malheureusement, j'étais le seul à voir cela. Ainsi je demanda à mes équipiers de quitter la demeure et de Le soir même, nous fûmes parti. Mais pas bien loin. Pourtant, nous avions dis au seigneur, qu'en deux ans, aucune attaque n'avait eu lieu, qu'il n'était plus nécessaire que nous restions, et que nous repartions pour Kiri. Mais j'avais demandé à mes camarades deux petits jours, deux petits jours de plus, pour prouver ma théorie. Eux ne comprenaient pas, logique, ils n'avaient rien vu. Ainsi, deux jours plus tard, je demandais à mes coéquipiers de se tenir prêt au combat, que ce soir, les brigands viendraient. Et je ne m'étais pas trompé, ces derniers semblaient bien étonnés de voir les ninjas de Kiri trainer devant l'enceinte du château. Chacun d'entre eux trouva la mort de nos mains, et nous prîmes les cadavres pour les ramener à l'intérieur de l'édifice. Ainsi, lorsque le seigneur nous demanda comment nous avions fait pour savoir, mes équipiers ne surent que répondre, c'est donc moi, le jeune de douze ans, qui prit la parole.


« C'est simple Monsieur. Déjà le premier soir, le tout premier où nous sommes arrivés, cet homme là ! Le cuisinier, envoyait un message à ces complices, pour prévenir de notre arrivée. Et toutes les semaines, tous les vendredis, il faisait un rapport, voilà pourquoi, chaque veille de week-end, tout le monde s'endormait rapidement, sauf lui, et moi, qui ne mangeait pas le vendredi. Car il mettait des somnifères dans votre nourriture, pour envoyer ses messages en toute impunité. Ainsi, nous sommes partis il y a deux jours, car je savais que le lendemain serait le jour de son rapport, il a ainsi dit que nous étions partis, sans prendre la précaution de s'en assurer. Leur plan pouvait donc être mis en marche dès ce soir, voilà comment j'ai compris tout cela. »


Mes supérieurs et le seigneur me félicitèrent pour ma perspicacité, et nous repartions alors en direction de Kiri. Le jeune cuisinier fut mis en prison pour ses actes répréhensibles. Le chemin dura une éternité à mon goût, il me tardait tellement de retrouver ma famille. Nishû avait envoyé un oiseau avec un message pour prévenir de notre réussite, et de notre retour. Cette mission avait durée deux longues années, on avait pris notre temps sur ce coup, mais sans moi, on aurait jamais pu arriver à arrêter ses bandits là. A notre retour, nous fûmes accueillis tels des héros de retour après une longue, très longue bataille. Ma famille me serra très fort dans leur bras. Ils me dirent tous que j'avais grandi, que je devenais un beau jeune homme. Eux aussi avaient tous changés, surtout mon frère, il était maintenant barbu, et ma soeur était devenue une véritable beauté d'une quinzaine d'années.


Le lendemain matin, on sonna chez moi. C'était les parfaits, ils se tenaient tout trois devant ma porte. Apparemment nous étions convoqués chez le Mizukage, qui avait une annonce importante à nous faire. Nous prîmes alors la direction de son palais. En arrivant, je pu à nouveau admirer cet endroit étincellant, ce havre de paix où je me sentais si bien. C'était mon village, ma vie entière était ici. Mes amis, ma famille, ma vie. Ainsi, j'attendais en compagnie de mes acolytes pendant trente minutes, qui me parurent une éternité. Je n'étais pas vraiment un garçon patient à vrai dire. Nous pénétrâmes alors dans le bureau de notre maître, qui nous parla d'une voix claire et scintillante.


« Bravo à vous l'équipe 3. Cela dit, dans votre rapport, il est indiqué que c'est Raito qui a démêlé toute cette histoire. Alors dans ce cas, même si tu parais encore un peu jeune, je te nomme Jûnin du village de Kiri. Félicitations. »


Mes yeux s'illuminèrent. Jûnin ? Mais, je n'étais qu'un simple genin. J'entendis alors tout le monde applaudir autour de moi. Douze ans, et j'étais Jûnin. C'était un rêve qui se réalisait pour moi, je n'arrivais pas à le croire. Jûnin ? Est ce que j'avais bien entendu, ou bien est-ce que je m'étais trompé ? Visiblement j'étais le seul à ne pas comprendre ce qui m'arrivait, on m'expliqua alors.


« Tu as fais preuve d'une intelligence et d'un calme à toutes épreuves. Tu as su analyser la situation relativement facilement, et tu as su prendre ton temps pour récolter les informations et être sûr de ta théorie. Et ça, un chûnin n'en est pas capable. D'autant plus, j'ai reçu des échos de ton niveau de combat, il parait que tu es bien plus puissant qu'un chûnin. Ainsi, te voilà Jûnin de Kiri. Bravo mon garçon. »

# Le drame de ma vie #


L'annonce du Mizukage m'avait émoustillée, j'étais devenu un jûnin, c'était un truc de dingue pour moi. Je ne m'étais pas imaginé haut gradé à seulement douze ans. Mais ma précocité n'en étonnait aucun, du moins, lorsqu'ils savaient de quelle famille je venais. Ainsi je quitta le palais du Mizukage, plein de rêves et d'espoirs dans la terre. J'étais le plus heureux de tous, j'avais tout pour moi ici. Ma famille, mes amis, j'étais un bon ninja. Que pouvait-on rêver de mieux ? Certes j'avais travaillé pour en arriver là, mais je ne regrettais absolument rien, et si le temps était devenu mon ennemi, alors j'allais savoir en faire mon ami avec le temps. Du moins, je pensais pouvoir contrôler son cours, alors que je n'avais aucune influence sur lui.


Une fois arriver à la maison, je rejoignis mon père et ma mère pour leur annoncer la bonne nouvelle. Ils étaient ravis, à un tel point qu'ils m'étreignirent tellement fort que je cru que j'allais m'étouffer. Ma vie fut alors paisible à partir de ce fameux jour. Mais le bonheur n'était pas éternel et je le savais bel et bien. C'est deux ans plus tard, lorsque ma quatorzième année arriva que mon père et ma mère, ainsi que mon frère et ma soeur m'amenèrent autour de la table du salon. Ils avaient des choses à me dire, et d'après l'expression que je pouvais lire sur leurs visages, ça ne valait pas vraiment le coup de l'entendre, mais j'y étais obligé, cela semblait tellement important. Ainsi je pris place à côté de chacun d'eux, ou du moins, autour de la table où chacun avait déjà sa place. Mon père éleva alors la voix pour se faire entendre de tous.


« Raito, tous ici sont au courant de ce dont je vais te parler, mais il est temps pour toi d'apprendre une chose. Lorsque tu étais tout petit, et ta mère un peu plus jeune, deux hommes nous ont attaqués. Nous avons dû fuir tellement leur puissance était énorme, et seule, ta mère n'avait aucune chance de les abattre. Ces hommes portent une tunique noire, ornée de nuages rouges, ils font parti d'une organisation appelée l'akatsuki. Ils recherchent les bijuus, des démons à queues, tu en as déjà entendu parler. Mais là n'est pas le sujet. S'ils recherchaient ta mère, c'était pour ses pouvoirs spéciaux, que tu possèdes également aujourd'hui. Et ils souhaitaient la recruter pour leur organisation, à des fins plutôt maléfiques. Alors je ne doute pas, que dans les prochains mois, ou les prochaines années, ils viennent à nouveau pour tenter de te recruter toi. Si c'est le cas, fuis Raito, fuis. »


L'annonce de mon père me choqua. Je comprenais alors pourquoi il ne m'en avait pas parler plus tôt. En mission j'avais déjà entendu parler de l'akatsuki, ils souhaitaient réunir des entités pour devenir plus puissants et dominer le monde. Pas vraiment ce que j'aurais voulu pour le monde. Et ils voulaient me recruter. Mais il y avait une chose que je ne comprenais pas, s'ils avaient tenté de recruter ma mère, pourquoi, elle qui avait fui, n'avait pas été poursuivie pour ses fameux dons ? Personne ne me donna de réponses, je préféra réfléchir moi même à ce problème. Certainement qu'ils s'étaient bien cachés, que personne n'avait pu retrouver leur trace. Mais ces dernières années, mon potentiel avait fait du bruit dans tout Kiri, et il allait suffire d'un seul informateur pour me vendre, et qu'ils puissent me retrouver, ma mère et moi. Je ne désirais vraiment pas cela. Ainsi, je devais devenir plus fort qu'eux, pour les vaincre et n'en faire qu'une bouchée.


Deux ans passèrent, sans que rien ne fut suspect. Deux ans que je passa à m'entraîner longuement. Ninjutsu, Taijutsu, Genjutsu, tout cela était devenu mon train train quotidien. Je m'entraînais avec chaque membre de ma famille. Ma mère et moi faisions des combats épiques grâce à nos dons communs. Mon père et moi donnions le meilleur de nous mêmes lors de combats au taijutsu, ce qui fut également le cas contre mon frère. Et contre ma soeur, c'était sûrement là le plus difficile pour moi, des combats au genjutsu. Elle était la meilleure de Kiri dans ce domaine, je ne pouvais rivaliser, il fallait donc que je reste constamment sur mes gardes, éviter tout contact tactile, visuel ou bien olfactif. Voilà pourquoi nos combats ne duraient en général pas plus de cinq petites minutes. Soit elle me battait rapidement, soit j'en venais à bout avec une rapidité inouïe, mais face à elle, l'erreur n'était pas permise.


Mais dans une journée printanière, je ne me doutais pas que ma vie allait prendre un autre tournant, un nouveau cours. Une fois à la maison, ma famille et moi virent deux hommes se tenant à l'intérieur, dans le salon. Mon père fit un signe de la main, juste un seul, qui suffit à nous faire comprendre à tous qu'il fallait que l'on décampe. Malheureusement, ils nous avaient vus. Tout les deux, avec leur long manteau sombre et ses nuages rouges qui me débectaient toujours autant. Je ne comprenais pas comment l'on pouvait faire le mal à ce point là. Le premier d'entre eux était roux avec plein de piercings sur la figure. L'autre était une femme, des cheveux bleus, plutôt mignonne même. Mais, je pensais bien que si je m'attardais pour lui demandait un rendez-vous, je n'allais pas faire long feu. Ainsi nous nous mîmes à courir le plus vite possible vers le lac gelé, notre terrain d'entraînement fétiche. Mais là, nous fûmes bloqués par une grande invocation, gigantesque. Et l'homme en roux et la femme nous rattrapèrent, sauf que cette fois, cet homme roux n'était plus seul, ils étaient six en face de moi. Ils étaient fort, très fort, je pouvais le sentir, bien plus que je l'étais du haut de mes 16 ans.


« On veut juste parler au gamin. Konan, va le chercher. »


La femme aux cheveux bleus s'appelait donc Konan. Elle s'approcha de moi, personne ne broncha, personne ne bougea. Tous étaient tétanisé par la force que dégageait cet homme en face de nous. Cette femme arriva alors autour de moi, et pour être sûr que je n'allais pas fuir, elle m'entoura grâce à un jutsu, du papier. Bizarre comme kekkai genkai, mais ça allait m'être profitable. Mais devais-je vraiment montrer ce dont j'étais capable ? Savaient-ils que je possédais les dons de ma mère ou bien l'ignoraient-ils ? Si ils avaient voulu me parler à moi, c'était qu'ils savaient. Ainsi grâce au Youton, j'augmenta ma température corporelle, de façon à faire brûler le papier qui m'entourait, et donc par la même occasion, cette femme. Mon père semblait préparer un coup, mais je ne pouvais rien faire, il semblait avoir besoin de temps. A partir du moment où j'avais commencé à broncher, ce roux m'attira à lui avec l'un de ses corps. L'attraction, c'était l'un de ses pouvoirs. Je tentais alors une approche au Futton, qu'il ne pourrait voir. Mais un autre corps arriva, et rien ne se passa. Rageant, je n'arrivais pas à comprendre. Dans la seconde qui suivit c'est du Youton que je lança, et ce même corps aspira ma technique.


Impressionnant, c'était donc ça l'akatsuki ? Il aspirait le chakra des ninjutsus. Et lorsque j'arriva vers lui, il m'attrapa par la gorge, et me regarda droit dans les yeux. Je pus alors voir ses cercles concentriques qui lui faisait office d'oeil. Terrifiant, vraiment terrifiant. Il me rejeta alors à terre, sortit une pique qu'il allait abattre sur moi, c'est alors que tous ses corps disparurent, visiblement il avait ce qu'il voulait. Allait-il me tuer alors qu'ils voulaient me recruter ? Ou bien m'avait-il juger trop faible pour eux ? La pique s'abattit alors. Du sang, beaucoup de sang coula. Mais ce n'était pas le mien, mais celui de ma soeur qui était venu devant moi, pour me protéger de ce coup mortel qui visait mon coeur. Ainsi pour lui je n'étais pas au niveau. La pluie tomba alors, mon visage en fut inondé. Mais parmi la pluie, se trouvait aussi mes larmes, il avait tué ma soeur ! Son corps était sur l'eau, il flottait. Je la vis alors léviter, et partir vers mon père. Un pouvoir spécial de mon frère, qui était capable grâce à son habileté de transporter un corps contre sa volonté. La rage emporta alors mon corps, je ne me contrôlais plus. Des clones apparurent de toutes part, des clones de laves. Et des techniques fusèrent de toutes part, mais les autres corps firent leur retour et tout fut contré. Mon père abaissa alors sa garde, lui qui était à une dizaine de mètres de moi. Il activa sa technique, et les membres de l'akatsuki disparurent de mon champ de vision. Avaient-ils pris la fuite ? Non, c'était nous qui étions partis.


« Nous n'avons plus rien à craindre.. »


Mon père nous avait téléporté dans le pays de la neige, Yuki. Ma mère m'expliqua alors que le tatouage que chacun d'entre nous avait dans le dos était en fait un fuuinjutsu qui nous permettait d'invoquer certains membres de la famille à divers endroits de la planète. Je vis alors le corps intact de ma soeur au sol. Elle était morte, et mon coeur transmit à mes yeux des larmes qui furent grandes et qui ne purent pas s'arrêter avant de très long mois. Nous l'avions enterrée ici, à Yuki, où nous avions élu domicile. Nous avions également communiqué avec Kiri, qui nous avait conseillé de rester caché. Mais je ne comptais pas rester caché, je voulais venger Ayumi. Je voulais détruire ses membres de l'akatsuki. Eux qui avaient détruit mon bonheur, qui avaient tué ma soeur. Je ne pouvais plus rester là sans bouger. Toute une année avait passée. J'avais 17 ans, et je ne pus alors pas rester en place, ainsi je partis de Yuki, sans dire un mot. Je comptais retourner à Kiri. Ce que je fis, j'allais rencontrer le Mizukage, pour avoir ma première piste sur l'akatsuki. La première piste qui me mènerait à l'assassin de ma soeur.

Cette présentation est terminée. Merci pour votre lecture, j'espère qu'elle vous sera agréable.

~ Merci.

Bienvenue,

Pour moi il est clair que deux affinité combinée ne sont pas possible pour un personnage inventé. La Godaïme Mizukage est un cas unique, donc si on calcule cela te ferais donc cinq affinité à savoir : Doton, Suiton, Fuuton ( ou Katon, je m'en souviens plus) et donc Yôton et Futton ... donc non.

Et je doute que tu aies un lien de parenté avec Meï Terumi, OU alors tes parents sont de sa famille. Bref corrige ces détails, trouve le code et je te donnerais un test RP.

D'autres avis ?

Hello !
Code validé !
On attends les techniques maintenant.
En tout cas, Jonin me va pour ta présentation...

Jônin me va, ou plus si vous voulez. Pour mes techniques, il faut que je saches si mes héréditaires me sont accordées, sinon je prendrais des techniques du manga.

En tant que Mizukage, et fidèle au manga, je suis contre tes affinités. d'où Meï aurait un fils, tu lui parle d'amour elle te colle sont poing dans figure >0<

Et de toute façon, les affinités que tu demandais, n'étaient pas possible sans avoir les primaires.

Je suis d'avis pour un test Jônin.

• Il faudra faire un choix car c'est 9 techniques au départ, la 10ème tu peux l'obtenir en entraînement après la validation ^^ (2 Genins + 2 Chûnins + 5 Jônins)

• Bonjour, présentation toujours d'actualité ? Merci de me répondre, dans le cas contraire ta fiche ira aux archives sous les 48h à venir.