« Ceux qui ne respectent pas les règles sont considérés comme des moins que rien mais ceux qui abandonnent leurs amis sont encore pires. »
 
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 Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé)

Konoha no Shinobi
Shuh
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MessageSujet: Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé)   Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé) EmptyDim 13 Jan - 12:53
Nous sommes qu’ombre et poussière

Le monde connu avait subi de grands bouleversements au cours des dernières années. Des héros de guerres étaient tombés sur le champ de bataille, baignant dans le sang d’innombrables alliées et ennemis. Les pertes furent considérables dans chacun des camps. La tristesse était encore bien présente dans les esprits de ceux qui avaient perdu un être cher durant la quatrième grande guerre ninja. Ce conflit qui avait été créé de toute pièce par une organisation criminelle de haut rang qui ne cherchait qu’à dominer le monde. À sa tête, un dénommé Tobi. Un mystérieux personnage qui cachait en réalité un ninja qui appartenait à une autre époque. Obito Uchiha avait fait une alliance avec le puissant Madara grâce au pouvoir de l’edo tensei. Cependant, ils furent vaincu par le jeune Naruto Uzumaki qui ramena la paix dans le monde shinobi, mais pour combien de temps? Les grandes nations guerrières c’étaient certes alliées durant le conflit, mais maintenant ils existaient des tensions non négligeables. La guerre pouvait éclater à chaque moment. Les hommes n’apprennent jamais de leur erreur. Tout était encore à recommencer. L’akatsuki défait, la paix était assuré… pas tout à fait, car une autre organisation avait vu le jour. Tout aussi mystérieuse que son prédécesseur, mais était-elle aussi puissante? Un ninja en particulier en doutait. Lui qui avait voué un culte à l’akatsuki et à son leader, il se retrouvait seul et abandonné. Ce ninja qui avait été au centre de la précédente guerre. Lui qui avait de son propre chef attaqué les villages cachés et semer le chaos. Ce même ninja qui avait causé tant de pertes humaines cherchait désormais son identité qu’il avait perdue. Le nouvel espoir qu’il avait trouvé en rejoignant l’akatsuki c’était effondré. Il ne savait plus qu’elle direction prendre. Il était comme un chiot errant ne demandant qu’à vivre. Par contre, avec le passé qu’il avait, difficile d’oublier tout cela. Les massacres qu’il avait causés ne s’oublieraient jamais. Mais après 4 années d’absence. Après 4 années à essayer d’oublier et de se faire oublier, le ninja à la fureur guerrière allait bientôt refaire surface dans ce monde troublé. Il allait essayer de reprendre gout à la vie. Un homme qui avait bien changé depuis ces 4 années d’errance…

Perdu depuis des années, je cherche mon chemin vers la surface

Je devais faire un retour parmis les miens. Je n’étais plus que l’ombre de moi-même. Après ma défaite monumentale lors de la grande guerre, j’avais perdu tout envie de vivre. Je croyais être au sommet de ma forme. Avec ma puissance, je pensais pouvoir faire la différence, mais il fallait que je me rende à l’évidence, nos effectifs militaires ne pouvaient pas rivaliser avec  l’alliance shinobi. Après avoir échoué lamentable dans mon attaque sur le village de Konoha, j’ai décidé de fuir le champ de bataille. Je ne pouvais plus me regarder en face. Je me dégoutais. Il fallait que je passe à autre chose. Je décidai donc de quitter la vie de shinobi pour m’installer loin de tout ce monde pour essayer de faire le point sur ma propre vie. Moi qui avais été un ninja sanguinaire sans peur, sans émotion et sans pitié, je ressentais de la tristesse désormais en pensant à tout ce que j’avais bien pu faire. Toutes les choses affreuses que j’avais fait subir à mes ennemis. Ce n’était pas l’œuvre d’un homme, mais bien d’un démon. Le nouveau démon de Kiri. Moi le déserteur sans âme qui avait tout rejeté au nom du sang et des combats ne savait désormais plus ce qu’il allait devenir. 4 années à méditer dans les plaines les plus isolées et les montagnes les plus hautes m’ont fait réaliser bien des choses. Je n’ai côtoyé qu’à de rares occasions d’autres hommes, mais cela fait bien des années que je n’avais pas vu l’ombre d’un shinobi. Moi-même, j’avais abandonné cette voix. Moi qui étais si fier de ce que j’étais devenu. Il était temps de me ressaisir. 4 ans c’était long et je croyais avoir fait le point sur ma vie. J’étais prêt à changer un peu. Le démon sanguinaire allait refaire surface, mais un démon avec des émotions. Est-ce que cela ce pouvait? Seul l’avenir le savait. Une chose était certaine et c’était que j’allais quitter ma vie d’hermite et retourner parmis les miens. Depuis une année, je ruminais l’idée de retourner dans mon village natal. J’avais eu une brève rencontre avec la kage du moment. Elle était loin d’être folle et elle savait comment ramener la gloire et la grandeur au village de Kiri. Je l’avais prise pour folle lors de cette rencontre, mais les récents évènements faisaient mentir tous ses détracteurs. Je ne savais pas comment on allait m’accueillir, mais c’était le seul endroit où je me sentais réellement chez moi. J’en avais marre de toujours me cacher des ninjas qui essayaient de me faire la peau. Je ne voulais plus me sauver. Il était temps pour moi de faire mon grand retour parmis les vivants.

Les rudes années que j’avais passées comme un hermite avait bien changé mon corps. Je n’étais plus le jeune homme si charmeur. Certes, j’avais encore du charme, mais à 26 ans, ce n’est plus la même chose. Mon corps c’était aussi fortifié tout comme mes muscles. J’avais certes abandonné la vie de ninja durant ces années, mais pas l’entrainement. Je reprenais du poil de la bête. Après tout, il le fallait bien, car j’allais faire face à bien des imprévus lors de ma réapparition. Je ne connaissais rien de ce nouveau monde. D’ailleurs, ma décision était prise, dans une semaine jour pour jour, j’allais me rendre vers le village de Kiri et essayer d’avoir un entretien avec l’actuel kage. Je voulais réintégrer les rangs de l’armée et servir à nouveau ma patrie. Il me restait donc 7 jours pour mettre mes idées aux claires et commencer le voyage qui était encore long…

PS : avis aux intéressés, je laisse le post ouvert pour ceux qui voudraient peut-être ce joindre à moi pour un rp léger de discussion pour me remettre de cette longue absence. Après, je rendrai à Kiri pour la suite de mes aventures. Sinon, je me rendrai directement au village.
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Tsuki Kuroshiro
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MessageSujet: Re: Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé)   Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé) EmptyJeu 17 Jan - 14:53
  • Voilà plus de quatre ans que la guerre s'était terminée, se soldant par la victoire de l'Alliance sur l'Akarsuki et de ses sous fifres. Cela faisait quatre années que la paix s'était partiellement instaurée, empêchant les enfants de la guerre d'assouvir leur vengeance, les rongeant de ce fait par la haine et la colère. Quatre longues années... Depuis tout ce temps, je n'avais pas pris une seule minute de repos, ou plutôt, je ne l'avais pas pu. Après la fin des affrontements, je fus immédiatement désigné pour traquer les survivants de l'organisation de la Lune Rouge et de ses alliés, afin de les traduire en justice pour leurs crimes commis. Devenu chasseur de prime à mes dépends, je parcourrai le monde sans relâche et traquai ceux qui devaient payer. Ma soif de justice mêlée à mon insatiable désir de combattre faisaient de moi le candidat idéal pour ce genre de tâche. Mais malgré tout, j'éprouvais au fond de mon être un manque, un vide à combler. Pendant ces quatre années passées sur les routes du monde, je n'avais côtoyé que très peu de personnes, me renvoyant ainsi dans cette solitude qui, peu à peu, commençait a m'effrayer. À vingt six ans, je me mis alors à faire le point sur ma vie, une magnifique nuit d'été, sous une pluie battante, alors que je traversai une fois de plus le pays de l'Herbe. Certes, j'avais réussi ma vie de shinobis, j'étais un assassin de renommée mondial, Bras Droit de son Kage, membre des Sept de la Brume, Chef du clan Hayatsu, et donc Maître de l'école de Kendo du pays de l'Eau. Je fus aussi celui qui réussi à défaire Kisame Hoshigaki, qui survécu à Obito Uchiha, celui qui combattu contre le Raikage durant la Quatrième Grande Guerre, et dont le combat se solda par une égalité, cependant, je ne me sentais pas à l'aise. Ce qu'il me manquait, c'était avant tout une famille et des amis, choses que je n'avais plus depuis fort longtemps. De plus, chaque jour, je subissais les effets néfastes que la guerre m'avait apposé. Les cauchemars guidaient mes nuits, me remontrant chaque massacre que j'avais commis, avant de me réveiller en sursaut, une douleur brûlante au niveau du thorax, souvenir d'un Kumo-jin qui paralysa mon corps durant quelques secondes, me laissant ainsi des lésions à priori irrémédiables. En somme, depuis la fin de cette guerre sanglante, ma vie était devenue un calvaire, et l'envie de passer à autre chose m'avait traversé l'esprit. Hélas, je fus rapidement rattrapé par la réalité, je savais que la seule vie que je pouvais avoir était celle de tueur, j'avais appris à en être un depuis tout jeune, et cela allait me suivre jusque dans la mort. J'étais conscient que si la paix devenait durable, je deviendrai alors une gêne, l'objet d'un passé révolu, je n'aurai plus d'utilité dans ce monde, que ce soit pour mon Kage ou pour mon Seigneur, et que si je souhaitai continuer à exister, je devrai devenir un vulgaire mercenaire, comme mon ancien Sempai, Zabuza, tout en sachant que ma fin sera similaire à la sienne. Mais le plus triste pour moi, c'est surtout que lorsque mon temps sera révolu, personne ne pleurera ma disparition, personne ne fleurira ma tombe, et personne ne se rappèlera de qui était Tsuki Hayatsu, alors que je fis tellement pour le village de la Brume. Je n'ai jamais cherché la reconnaissance, tout ce que j'ai pu faire, de bien ou de mal, même si ce sont les mauvaises choses que tous retinrent, fut fait pour l'intégrité et la sérénité de ma patrie, ce qui me rendu impopulaire, détesté et craint. Par le passé, jamais je n'aurais eu de pensés négatives concernant mes actes, mais le fait d'être seul dans cette océan qu'est le monde me poussa à me demander ce qu'aurait été ma vie si je n'avais pas perdu mon ami d'enfance. Une chose est sûre, Korosu, cette entité en moi, n'aurait jamais vu le jour, et ma famille ne serait pas détruite. J'aurais sans doute encore des amis, et une vraie raison de vivre... Et si je pouvais refaire ma vie avec des « si », elle serait bien différente. Cependant, les choses sont comme elles sont, et rien ne peut empêcher cela.

  • Cela faisait donc quatre ans que je chassai ces criminels pour qu'ils subissent leur sentence, j'avais réussi a en épingler un bon nombre, car l'Akatsuki possédait de nombreux espions et agents indépendants à travers tous les pays. Travaillant conjointement avec les autres village shinobis sur cette tâche, nous avions quasiment fini notre tâche, et j'allais enfin pouvoir rentrer au bercail. Cependant, sur ma liste, un seul nom n'avait pas encore été coché, celui d'un ancien camarade d'académie, Itsu Fusaaki. Ce dernier, ayant d'abord déserté le village de Kiri, rejoignit par la suite l'organisation de la Lune Rouge et attaqua la cité de la Brume. Pour cet homme, j'avais reçu l'ordre de le retrouver et de le capturer afin de le ramener auprès de la Mizukage pour qu'il paie. Durant toutes mes traques, nulles ne durèrent si longtemps. Sept mois durant, j'avais traqué Itsu, m'accrochant à des rumeurs, des témoins de son passage, ce qui me fit passer à de nombreuses reprises aux mêmes endroits. Et puis un beau jour, alors que le Soleil avait commençait à descendre de son Zénith, une présence familière se fit sentir non loin de là, au pied d'une montagne non loin de moi. Avais-je trouvé ma cible ? J'en avais bien l'impression, bien que l'énergie qu'il dégageait été plus sombre que lorsqu'il parti, tout comme la mienne. Ainsi, rapidement et discrètement, je me dirigeai vers son antre, creusé dans la roche et d'où s'échappait l'odeur du désespoir. La main au pommeau de mon sabre, je me montrai, faisant ainsi apparaître ma silhouette dans la lumière du soleil qui éclairait ce trou à rat. Mon visage caché par l'obscurité, je vis mon ancien compagnon, amoindrit, affaiblit, et une pensé sombre me traversa cette esprit rongé par bien de maux qu'était le mien : et si j'avais suivi son chemin, quelles auraient été les tournures que mon destin aurait prit ? Aurais-je pu quand même affronter des Kage et les tenir en échec ? Serais-je tombé dans la folie ? Tant de question sans réponses se percutèrent alors que je le voyais lever les yeux pour tenter d'apercevoir mon visage. Puis après quelques secondes, je décidais de prendre la parole. Je dis alors, d'une voix froide et affaiblie par la guerre et ses blessures reçues :

    « Fusaaki Itsu, par ordre de la Huitième Mizukage, j'ai le devoir de t'arrêter et de te ramener au village de la Brume pour que tu répondes de tes actes. »

    Je ne savais pas quelle allait être sa réponse, bien que j'aurai pu le contraindre, mais l'envie n'y était pas. Allait-il m'attaquer, ou bien coopérer ? Dans les deux cas, il irait quand même devant la Mizukage, quitte à ce que la quasi-totalité de ses os soit broyée par la puissance de mes coups. Ainsi donc, j'attendais sa réponse, quelle qu'elle soit.
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MessageSujet: Re: Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé)   Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé) EmptySam 19 Jan - 11:24
Seul au fin fond de ma petites grotte, j’attendais le grand moment au je quitterais ma misère pour le rejoindre mon ancien village et faire face à mon destin. Après toutes ces années de fuite, je n’avais plus le gout et le désir de fuir. De toute façon, mon monde c’était effondré avec la fin de la 4e grande guerre. Je n’avais plus d’allié et mon maître était mort. J’avais pris la décision de me rendre de mon propre gré à Kiri, mais parfois, des imprévus peuvent arrivés. Je croyais que tous les chasseurs de Nukenin avaient arrêté leur chasse et que mon nom avait été oublié. Je croyais réellement que tout le monde pensait que j’étais mort et que je n’étais qu’un mauvais souvenir. Cependant, je me trompais, car devant l’entrée de ma cachette, se tenait un homme qui semblait un peu trop confiant de sa personne. Selon ces dires, il avait reçu l’ordre de me ramener à Kiri. Et bien, c’était justement ce que j’allais faire. Par contre, le ton agressif et un peu trop insistant de mon invité surprise me déplaisait fortement. Il n’avait vraiment aucune bonne manière. Se présenter à quelqu’un de la sorte ça ne se faisait pas. De plus, sa voix me rappelait vaguement quelqu’un. Une personne que j’avais peut-être côtoyé du temps où je vivais encore à Kiri? Par contre, puisqu’il se tenait dans l’embouchure de la grotte avec le soleil derrière lui, je ne pouvais distinguer qu’une ombre et non pas les traits du visage de cet inconnu qui m’aurait permis de l’identifier. D’un calme sans vergogne, je portai ma main dans la poche de mon manteau de cuir pour en ressortir un briquet et une cigarette. Après 4 ans d’errance, je n’avais pas réussi à me défaire de cette manie. Je ne pouvais pas m’empêcher de fumer, c’était plus fort que moi. Donc, je pris ma cigarette entre mes deux lèvres et je commençai à la fumer sans porter réellement attention au sinistre personnage qui devait attendre une réponse à ces propres provocations. Je n’allais quand même pas lui faire ce plaisir. J’allai le faire patienter encore un peu. On pouvait distinguer une petite lueur rougeâtre éclairer faiblement mon visage. À présent, j’étais un peu pris au piège. Il n’y avait que deux choix qui s‘offrait à moi : soit que je suivais cet homme sans rien dire ou que je m’évadais en déployant toute ma puissance. Pour arriver jusqu’à moi, ce chasseur avait dû faire des recherches sur moi et il devait croire qu’avec toutes ces années d’inaction je m’étais affaiblit. Si je me battais, il allait être déçu. J’avais certes cessé d’être un ninja, mais je n’avais pas arrêté de m’entrainer. Je n’avais rien perdu de ma force et de ma vitesse. Je croyais même que mes réflexes devaient encore être intacts. Le désir de me mesurer à ce nouvel adversaire m’aurait fait extrêmement plaisir autrefois, mais j’avais changé. Ma soif insassiable de combattre n’était plus la même. J’allais offrir peu ou presque pas de résistance. De cette façon, il pourra croire ce qu’il voudra. Il pourra même croire qu’il a attrapé un des plus grands nukenins de Kiri. Aujourd’hui n’était pas un bon jour pour se battre. Je n’avais pas prévu de confronter un nouvel ennemi aussitôt. Il valait mieux pour voir de me ménager et de me rendre à Kiri sans trop faire d’histoire. Je pourrai de ce fait profiter d’un voyage gratuit vers ma destination. De cette façon, je ne me casserai pas la tête à me trouver un moyen de transport car mon «nouvel ami» allait tout faire pour moi! J’écrasai ce qui me restait de ma cigarette sur le sol froid et humide de ma grotte. Je me levai ensuite de tout mon long pour faire face à la sortie. Je répondis alors avec autant de tac que mon interlocuteur.

- C’est bien gentil de me rendre visite ici, mais lorsque l’on entre chez quelqu’un, la moindre politesse c’est de se présenter. Je veux bien te suivre jusqu’à Kiri, mais je te préviens, je vais sortir de cette grotte sans aide. Si j’étais toi, je reculerais!

Je fis un petit sourire ne sachant pas si on pouvait le percevoir dans la pénombre de l’endroit où je me trouvais. De toute façon, il allait bientôt faire jour ici. Enchainant les mudras à la vitesse de l’éclair je n’eu aucun mal exécuter une technique de type katon. Par contre, utilisée dans un endroit aussi restreint, je ne savais pas ce qui allait bien pouvoir se produire.

Katon : Haisekishō

Un épais brouillard de fumé envahie bientôt pratiquement toute la grotte.

- Évite ça, murmurais-je.

Je claquai aussitôt des dents et tout le nuage de fumé s’embrasa créant une immense explosion comprimée dans un espace très étroit. Les parois rocheuses volèrent en éclat et des débris de pierres s’envolèrent dans toutes les directions. Cependant, je pris aussi la détonation en pleine gueule. J’avais peut-être un peu sous-estimé ma propre attaque. Je me protégeai du mieux que je pu. Lorsque la fumée commença à se dissiper, j’en profitai pour sauter sur l’amoncellement de pierre qui se trouvait à l’extérieur. Je ne voyais plus mon cher ami, mais je savais qu’il était encore bien présent. Je pouvais sentir sa présence.

- Bon, d’accord, on arrête de jouer au chat et à la souris. Je voulais juste que tu ne crois pas que j’ai perdu toute ma puissance. Je suis prêt à te suivre jusqu’à ton kage, mais à mes conditions. De un, tu ne me traite pas comme un vulgaire prisonnier et de deux, tu ne m’attache pas. Si tu n’acceptes pas ces deux conditions, je peux te garantir qu’il sera très facile pour moi de m’enfuir et plus jamais vous ne mettrez la main sur moi. La preuve, il vous a fallu plus de 8 ans pour me retrouver après ma désertion. Alors qu’est-ce que tu en dis?
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Tsuki Kuroshiro
MessageSujet: Re: Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé)   Retour à la surface (fermé-hors contexte-terminé) EmptyLun 25 Mar - 14:11
  • En vue de cet épais nuage de vapeur qui sortait de la bouche du Itsu, je savais ce qui m'attendait. Il maîtrisait très bien l'art du feu, je connaissais donc les risques. Ainsi, avant que l'explosion ne retentisse, je fis quelques pas en arrière, et d'un mouvement sec, j'empoignai Homatsu et me servis de la largeur de l'épée pour me protéger de la déflagration. L'explosion fut rude, à tel point qu'elle me fit glisser sur plusieurs mètres, jusque derrière les broussailles, alors que je tentai de freiner ma course de tout mon poids. Par la suite, un panaché noir sorti de ce qu'il restait de la grotte, suivi de Fusaaki, qui bondit sur l'amas de pierre fumante. Il me posa alors ses conditions, que je ne pouvais pas refuser, à moins qu'une nouvelle traque ne me fasse envie. Alors, d'un hochement de la tête, j'acceptai. Par la suite, je le laissai prendre la tête, afin de toujours garder un œil sur lui, car après tout, il était un violent criminel. Aucun mot ne sorti de ma bouche, puisque je n'avais rien à dire. Si il ne m'avait pas reconnu, ce n'était pas grave, je n'en avais que faire. Par mesure de sécurité, et n'ayant aucune confiance en Fusaaki, je gardai ma main droite sur le pommeau de mon katana. Je n'avais nullement peur de lui, ni de l'affronter, je voulais seulement le ramener à bon port, quitte à lui rompre les os de tous les membres. Ainsi, dans une tension palpable et une atmosphère pleine de puissance et de rage, nous entreprenions notre voyage vers le pays de l'Eau.



[Désolé du temps de réaction et de la taille du poste, mais je réponds comme je le peu.]
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