- Promesse Rompue - [Entrainement]

« Fais moi plaisir mon fils... Promets moi que jamais tu n'utiliseras cette technique... Que jamais tu ne chercheras à l'apprendre... »

« Je vous le promet père. »

- Promesse Rompue -

x Cette discussion... Cela faisait fort longtemps que je n'y avais plus pensais, plus depuis que j'avais enfreint ma promesse. Cette histoire remonte à bien avant l'apparition de Korosu.

~ Flash Back ~

x À cette époque, je devais avoir dix ans. C'était peut de temps avant le coup d'état des sept épéistes de Kiri. Je coulais donc encore des jours heureux au milieu de mon clan. Toujours en quête de connaissance, j'apprenais tout ce que je pouvais à ce moment là; le Kenjutsu, le Ninjutsu et le Taijutsu. J'étais avide de savoir, je voulais pouvoir maitriser tous les jutsus, je voulais être connu et puissant, sans pour autant rêver de contrôler le village ou de faire du mal. Je voulais juste, pour moi même, apparaitre dans les histoires, comme tout jeune shinobi qui arrive au bout de ses années d'académie, du moins c'est ce que je voulais faire croire. Car en réalité, j'avais peur, même si à cette époque lointaine, je ne me l'avouai pas. J'arrivai en effet à la fin de mes années à l'académie, au bout desquelles se trouvait l'examen de passage pour devenir Genin. Cet examen, le monde entier en avait entendu parler, car c'est lui qui a donné la réputation que nous avons aujourd'hui, celle du Village de la Brume Sanglante. Contrairement à ce que pense les gens extérieurs au village, cet examen n'a pas disparut à la suite du massacre de Zabuza-Sempai, il s'est juste fait plus discret. C'est seulement à la disparition du Yondaime que cette coutume s'est perdue, puisque la Godaime jugeait cela trop barbare, et qu'elle voulait recréer l'image de Kiri. Mais ça, personne ne vous le dira, et tout le monde vous affirmera que Zabuza le démon fut le point final à cet ère de carnage. Un mensonge parmi d'autre pour conserver une image déjà tachée par une mer de sang.
C'était donc pour cette raison que je cherchai à devenir puissant. Déjà jeune, j'étais doué et calculateur, bien plus que tous mes compagnons de classe, et je savais qu'un jour je devrai en affronter un. Ainsi, en montrant à chaque fois ce que je savais faire, je les faisais me craindre et me respecter, pour que le moment venu ils soient déstabilisés, chose qui, au final, marcha très bien. Mais même si je jouai mon jeu à la perfection, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir peur, car comme les techniques et les shinobis, les plans ont eux aussi une faille.

x Puis, un soir où je rentrai tard de l'académie, où j'avais encore montré ma supériorité à ma classe avec un entrainement contre le Chunin qui s'occupait de nos cours, je vis quelque chose d'inouïe. Alors que tout le monde était à table chez soi, une personne, dont je ne distinguais que la silhouette, utilisa une technique des plus impressionnante. Bien que la nuit était là, la Lune, quant à elle, éclairait comme en plein jour, me laissant ainsi voir le spectacle. Près du Dôjô de mon père, cette personne, en donnant un coup de sabre, créa une espèce de lame d'énergie noire qui s'éleva haut dans le ciel.

Pendant un instant, mes mouvements furent difficiles, comme si la terre m'attiré vers elle. Mais lorsque la vague s'étira sur une grande distance, s'engouffrant dans les bois alentours, disparaissant ainsi sans pouvoir la suivre, comme s'il n'y avait pas de chakra, en tranchant les arbres à la verticale comme de vulgaires aiguilles de pin avec un sabre, mes gestes redevinrent fluides. Par la suite, et curieux, je me mis à courir vers cette personne. À ma plus grande surprise, je connaissais cette personne, car il s'agissait là de mon père. Je me souviens très bien de l'expression que prit mon visage lorsque je me rendis compte de la puissance qu'il possédait en lui. Et je me rappelle également très bien de l'expression qu'il eu lorsqu'il comprit que je l'avais vu utiliser cette technique. Sur son visage se trouvait à la fois la déception, la peur et une grande fatigue. Un silence pesant s'était emparé de lui, comme si la fin d'une vie avait sonné, et en votant la manière dont il me regardait, je ne dis absolument rien. Je savais très bien ce qu'il voulait me dire; que je n'avais rien à faire là et que je n'aurai jamais dû voir ça. Mais il était trop tard, le mal était déjà fait. Alors, à la place de sermons, il me dit, d'une voix fade, dans laquelle on pouvait facilement discerner de l'anxiété :

« Fais moi plaisir mon fils... Promets moi que jamais tu n'utiliseras cette technique... Que jamais tu ne chercheras à l'apprendre... »

Que pouvais-je répondre à cette époque ? Je n'étais qu'un enfant, je n'avais pas les même valeurs qu'aujourd'hui, ni les même responsabilité. Alors d'une voix inquiète de savoir pourquoi il me demanda ça, je lui répondus simplement :

« Je vous le promet père. »

Cependant, des questions persistaient : Pourquoi me faire promettre une telle chose ? Pourquoi ne pas m'avoir parlé de cette technique ? Et surtout, comment était-il possible de créer une telle chose sans utiliser une once de chakra ? Tant de questions sans réponses s'agglutinaient dans ma tête, et à cet instant, je pensais ne jamais les avoir. Mais c'était sans connaitre l'avenir sombre et torturé qui m'attendait.

x Plusieurs années s'étaient écoulées et beaucoup de choses s'était produite. J'avais affronté l'un de mes compagnons de classe jusqu'à la mort et l'avais vaincu, me permettant ainsi de devenir un shinobi de rang inférieur, j'avais également tenté de passer Chunin, mais suite à la mort de mon meilleur ami, cela se solda par un échec. J'avais peut de temps après vengé ce dernier et ainsi crée Korosu, qui au final tua mon père et ma petite soeur. Par la suite j'étais parvenu à devenir Chunin, puis Jonin, avant de finalement devenir le bras droit de la Hachidaime Mizukage et de faire parti de l'élite du village en entrant enfin, comme il l'était prévu depuis ma jeunesse, dans le corps des sept sabreurs de la brume. J'avais également reçu le titre de meilleur Kendoka du pays de l'Eau, me permettant alors de reprendre le Dôjô de mon père, tandis que des tensions se créaient peu à peu entre les cinq grandes nations, nous ramenant ainsi à plusieurs mois en arrière. En quelques années, énormément de choses avaient bougé, empirants ma situation ou l'améliorants, mais une seule chose resta telle qu'elle était : cette question du « comment ». Ainsi, un matin, alors que je fouillais encore une fois dans le sous-sol du Dôjô, cherchant la porte de cette salle où mon père disparaissait durant parfois des jours, et où je soupçonnais qu'il y avait encore des choses à découvrir, je m'étais retrouvé nez à nez avec un parchemin bien étrange. Sur ce dernier se trouvait un double sceau, rendent ainsi l'accès à la lecture impossible. Mon père avait l'habitude de faire ça lorsque j'etais petit pour m'empêcher de lire ses rapports de missions, mais ce sceau la était totalement différent. Cependant, je voulais savoir ce qui de caché derrière cette serrure de chakra. Alors je le saisie et le posai sur le bureau du sous-sol, au milieu de tous les papiers incomplet qu'il n'avait pas pu terminé de remplire à cause de moi. Par la suite, en sachant que si je me loupai je détruirai le parchemin, je me mis à partir en quête d'un écrit qu'il avait l'habitude de complété jour après jour. Il s'agissait en fait d'une espèce de journal intime où il y déposait des mémoires rapides en cas de besoin. Cependant, ses écrits étaient toujours cryptés, empêchant ainsi toute personne de comprendre ce qu'il disait, car, comme moi il était un très bon espion et un excellent assassin, il ne souhaitait pas que tout le monde sache ce qu'il avait fait ou apprit au court de ses missions. Ainsi, en feuilletant cet ouvrage, ce qui me prit la journée pour tout décrypter, car j'eu des facilités étant son fils, je compris que ce double sceau se détruisait au contacte d'un Hayatsu. Alors, décidé, je me lançai. Saisissant fermement le parchemin dans ma main droite, je me mis à concentrer de mon énergie dans cette dernière. Soudainement, de l'extérieur vers l'intérieur, le premier sceau se désagrégea doucement. Puis après quelques secondes, le deuxième fit de même, laissant alors le rouleau de papier se détendre. Rapidement, je saisie le bas de la feuille d'une main et le corp du parchemin de l'autre avant de le dérouler. Avec stupeur, je compris de quoi il s'agissait. J'avais enfin devant moi la réponse à l'une de mes très nombreuses questions. Sur le parchemin, calligraphié de manière très attentionné, était écrit :

Citation :: • Archive des Techniques secrètes du clan Hayatsu :

- Kon Kukaku, La Division de l'Ame
- Cette technique est un Kinjutsu. Elle a été interdite par le Sandaime Mizukage, qui l'a jugé trop dangereuse, que ça soit pour son utilisateur ou pour ce qui l'entour, car, bien que permettant de décimer des groupes entiers d'ennemis en un coup, et ça en créant une lame d'énergie gigantesque et dévastatrice, ce qui pourrait faire pencher la balance d'une bataille en sa faveur, l'utilisateur doit en payer le prix. Cette technique n'utilise que l'énergie vitale, contrairement au Ninjutsu, où il est nécessaire de la mélanger à l'énergie spirituelle pour créer le chakra, ce qui la rend indécelable, même au Dojutsu, et instoppable, sauf contrecoup d'une technique de même nature. Mais utilisant, comme dit précédemment, l'énergie vitale, cette technique affaiblie grandement l'utilisateur, que ce soit aussi bien au niveau mental que physique. L'utilisation au niveau critique peut même engendrer la mort. De plus, l'activation requière l'usage de l'attribution héréditaire du clan Hayatsu. Il faut également prendre en compte que plus le niveau de puissance est haut, plus la technique est dévastatrice et nocive pour son utilisateur.
Tout utilisateur devra donc faire attention à ne pas dépasser la limite de ses capacités.
De plus, étant un Kinjutsu, cette technique ne doit pas être utilisé, sous peine de recevoir une sanction du Mizukage.

Hato Hayatsu

Il s'agissait d'un message de mon père. Il devait savoir qu'un jour je chercherai, et c'était là la seule mise en garde qu'il pouvait encore me fournir. Même mort, il continuait de me protéger, ce qui me fit sourire à cet instant précis. Mais les choses n'étaient pas simples, et j'allais devoir rompre ma promesse, car à nos portes s'entrechoquaient les lames de la guerre. Je devais donc me préparer à toutes éventualités, même à celle de mourir, bien que je ne le veuille pas. Donc pour éviter que cela ne vienne à se produire, je me devais de mettre toutes les bonnes cartes de mon côté. Ainsi, je décidai de m'entrainer à maitriser cette technique.

x Il est totalement inutile de passer sur l'apprentissage de ce jutsu, car il est en tout point similaire au Kuroi Gestuga ou au Katana no Hikari, puisqu'il me fallait simplement concentrer mon énergie dans mon sabre. La seule différence fut que l'énergie déployée était ma force vitale, ce qui ne me demanda pas de la malaxer, même si la contenir était bien plus dur qu'avec le chakra, étant donné qu'il s'agissait là d'une énergie brute. Mais au final, j'avais réussi. Une longue ligne au sol le prouvait, tout comme quelques arbres et rochers qui avaient traversaient au mauvais moment. Je n'avais pas poussais la technique trop fort, pour ne rien risquer au niveau de ma santé, et pourtant, de violent vertiges me prirent d'assaut, me forçant ainsi à m'assoir. Mais malgré ces effets secondaires, j'etais content de moi, car j'avais enfin réussi à découvrir ce secret que voulait tant me cacher mon père.

~ Back to the Present ~

x Avec le recule, je suis content d'avoir était mis à l'écart de cette technique durant mon enfance, car me connaissant, j'aurai sans doute abusé de cet attribut génétique après l'apparition du Kurotsuki, et ne serai donc déjà plus de ce monde. Merci père.

- Promesse Rompue - [Entrainement] Nuit11

Je valide, bien qu'un peu court mais ça passe ^^

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