Note: La plupart de mes RPs étant fait avec d'autres membres, je séparerais dans un seul post les plusieurs parties que sont mes réponses. A l'époque de NNG, le contexte étant plus avancé que celui de NNS et comportant plusieurs éléments différents, j'étais le Onzième Hokage.

1. Réunion avec Genma
   
2. Rencontre de Maku&Zeino
   
3. Dégrisement frénétique en compagnie de Nariwen, Maku et Kanashimi

» La Réunion avec Genma (1)
Après son discours, Yozo tomba nez à nez avec une horde de ninjas qui souhaitait approcher le nouvel Hokage, le onzième du nom. Yozo souffla un coup, se gratta la tête avant de saluer sa petite armée. Discutant avec un Genin qui semblait souhaiter prendre notre protagoniste comme modèle, un jeune homme issue de la toute dernière promotion de l'académie shinobi, le Konohajin se rendit compte qu'en plus de son poste à haute responsabilité il pesait sur la tête une certaine célébrité, une notoriété que Yozo se devait de maintenir pour qu'on ne voie que le meilleur chez le Jûichidaïme. Cette épée de Damoclès, l'ancien Jûnin tenta de l’effacer du mieux qu'il put en faisant comme tout les grands hommes politiques, c'est-à-dire en balançant des promesses à tout bout de champ. De toute façon, avec un peu de chance et de provocation, toutes ses promesses s’effaceraient avec l'âge ou bien un incident grave tel que la mort de notre héros du jour. Quoiqu'il en soit, le Genin vouait une admiration profonde et sincère. D'affinité Suiton également, le gamin souhaitait prendre quelques cours avec le nouveau dictateur dirigeant du village caché de la feuille. Pourquoi pas après tout. Cependant, le jeune ninja devrait en payer les conséquences. Autrement dit, il devra subir nombres de tests et exercices extrêmement intenses et physiques afin de pouvoir développer un attirail de techniques de l'eau assez puissant pour pouvoir rivaliser avec quelqu'un de son niveau. Sur ce, le jeune shinobi déclara:

« Alors vous voulez bien me prendre comme élève ? Je vous promet que je m'entraînerais comme il le faut ! »
« Eh bien ... c'est-à-dire que maintenant que je suis Hokage, j'ai pas mal de responsabilités à prendre. Et donc moins de temps disponible pour former un apprenti-ninja. Désolé mais ça aurait été avec plaisir que je t'aurais formé. Enfin, à la revoyure ! »

Et pourquoi pas que non. Yozo feignant le coup du Hokage très très occupé par son travail, tel un père à son fils qui se réfugie dans le travail pour ne pas aller jouer avec son enfant. Le Genin, déçu, sourit au Jûuichidaïme avant de repartir, dans le but de trouver une mission à faire afin de découvrir les joies du shinobi. Un de moins ! ... mais une dizaine de dizaine de plus encore pour le nouveau chef de Konoha. Yozo serra la main de plusieurs jeunes Genins, en leur déclarant à la manière d'un sage qu'ils avaient tous un avenir prometteur, beaucoup de choses à vivre en tant que ninja et qu'ils devaient tous s'entraîner fort pour espérer que leur nindô s'exauce. Les jeunes shinobis contemplant de près leur nouveau héros, cela rappelait de nombreux souvenirs à Yozo. Le jeune homme en question au fil des serrages de main se rappelle dans ses pensées le nombre de fois où il assistait à l’élection d'un Hokage. et à chaque fois, toujours le même rituel. Laissant passer les plus boulets, les shinoobis comme il les surnommait si bien, ainsi qu'en cas de Hokage de sexe masculin, les gentes demoiselles qui fantasmaient devant le tas de muscles vêtu de l'accoutrement aussi traditionnel que ridicule. Quant à Yozo, ce dernier restait, comme à son habitude en retrait, s'appuyant contre un mur en attendant que les flatteries se finissent. Les premières fois, ça allait bien, lorsqu'il était gosse. L'admiration pour quelqu'un de plus grand que nous dans la hiérarchie, quelqu'un de célèbre et de puissant qui ramène des histoires du monde entier. Quelqu'un dont on souhaite faire le même métier que lui. Ici, pas de je veux être un pompier ou un policier, mais je veux être le prochain Hokage avant même d'être un vrai ninja. Le jeune Yozo au fil des années ignora donc cette envie de devenir le plus grand, le plus beau, le plus intelligent et le plus fort du village pour s'entraîner en suivant des entraînements assidus, même si quelques années plus tard, le jeune homme qui ignorait les Hokage en devint un.

Sur ce, finissant les salutations, Yozo rejoint le bain de foule pour retrouver quelques membres de l'ANBU chargé de sécuriser la zone. Le Hoshikuma ordonna à sa nouvelle garde rapprochée de partir autour du village pour ramener les derniers membres de l'ANBU restant. Disant encore bonjour aux nombreux villageois présent dans l'assemblée, Yozo quitta la foule pour revenir à son palais. Se désistant de sa veste blanche et de son chapeau de Hokage, le Jûichidaïme revint à son bureau et attendit cinq minutes avant de voir arriver une bonne dizaine de ninjas masqués. Des masques tous blanc, d'un blanc aussi pur que la salle était silencieuse. Parfois sur le masque était parcouru de motifs colorés, souvent rouge. Le masque de l'unité ANBU avait tout le temps une morphologie bestiale. Chaque membre avait son propre masque et par conséquent leur masque ressemblait à un animal différent de son prochain. Leurs points communs ? Une armure légère, un plastron de couleur grisâtre qui leur permet de mieux résister aux coups ennemis avec légèreté, même si les ninjas de l'ANBU étaient connus pour leur discrétion digne des plus grands ninjas. En effet, il est très dur de repérer un ninja ANBU en mission. Cette unité a été formé de telle sorte à ce qu'elle intervienne toujours avec une longueur d'avance sur l'adversaire grâce à l'effet de surprise en l’occurrence. De ce fait, l'unité ANBU est très efficace, dans les missions d'assassinat ou bien d'escorte. Les trois-quarts des assassinats par ces ninjas n'ont jamais été élucidé, personne n'a encore trouvé l'assassin, excepté bien entendu les hauts gradés de Konoha qui se font un plaisir de conserver tous ces secrets. Quant aux escortes, difficile de croire pour un ennemi que la personne à tuer est escortée par quelqu'un car le ninja qui s'en charge est bien souvent introuvable. C'est ainsi dans cette ambiance de fiabilité que la réunion entre le Hokage et sa garde personnelle commence.

« Maintenant que vous êtes tous réunis, nous allons pouvoir commencer. Tout d'abord, je voudrais limiter ma garde personnelle à quatre d'entre vous, pour que les autres puissent agîr dans d'autres domaines de mission. »

L'ambiance change de tournure. Dans la réunion une parenthèse se forme pour laisser place à des nominations parmi les ninjas de l'unité spéciale. Seul quatre ninjas allaient désormais s'occuper de maintenir en vie le Jûichidaïme. Le Hokage en question désigna par la suite quatre ninjas masqués. Tous avancèrent d'un pas et s’alignèrent aussitôt qu'ils furent nommés par leur chef suprême. Yozo reprit ensuite la parole:

« Ōku. Asshu. Bāchi. Take. Voici vos noms de codes. Souvenez-en vous bien, car je n'hésiterais pas à faire appel à l'un de vous quatre de temps en temps. Sur ce, reprenons la réunion, ou plutôt, commençons là réellement pour en venir à l'essentiel. Notre réunion concernera ma politique. Je souhaite organiser une alliance avec le village caché des nuages, Kumogakure no sato. Depuis quelques temps il semblerait qu'un nouveau Raïkage a été élu. Je pense qu'il faudrait profiter de cette nouveauté de la part de nos deux villages pour former une alliance. De ce fait, soyez prêt à coopérer avec les ninjas de la foudre, car ils seront nos alliés. Considérez-les comme vos frères. Voilà je pense que ça sera tout. »
« Et concernant l'USI ? Vous n'avez rien concernant l'unité spéciale d'intervention ? déclara un ninja de l'unité spéciale. »
« L'USI ? 'connais pas. Amenez moi un membre de cette unité, que je puisse en parler avec lui. Les autres, dispersion ! »

Un panache de fumée se forma dans le bureau du Hokage. Tandis que la majorité des ninjas de l'unité spéciale étaient reparti en mission, Take et Asshu étaient parti eux à la recherche d'un membre de l'unité spéciale d'intervention. Une section à part de Jûnins ayant pour but d'intervenir en cas de problèmes. Quelques instants plus tard, les deux gardes du corps trouvèrent un membre de l'unité d'intervention, un dénommé Genma, appartenant au clan Shiranui.. Maintenant qu'on avait trouvé un membre de la fameuse USI, restait à présent que ce dernier accepte de coopérer en suivant gentiment les deux ninjas de l'ANBU jusqu'au bureau du Hokage ...
Pendant que Take et Asshu recherchaient un shinobi membre de la prétendue unité spéciale d'intervention, une unité à part créé bien avant l'arrivée au pouvoir de Yozo très certainement apparu durant le règne d'un des deux derniers Hokages ayant régné avant le Hoshikuma, notre Hokage en question faisait passer le temps du mieux qu'il pouvait. Le Hokage précédent avait laissé un jeu de mikado caché sous un des tiroirs du bureau en bois massif sur lequel Yozo faisait reposer ses deux gros coudes. Les parties de mikado s'enchaînaient avec un clone explosif quand notre protagoniste se lassa de ne faire que gagner. Puis vint d'autre distractions. Bras de fer, pile ou face, pierre-papier ciseau, voire même un-deux-trois soleils, Yozo tentait tant bien que mal de faire passer le temps par tout les moyens possibles. Mais les minutes passèrent, le temps tourna, le ciel virant du bleu clair à un orange du crépuscule et Yozo dut trouver un nouveau moyen pour s'occuper. Et en scrutant du regard la bibliothèque du bureau, le onzième trouva dès lors sa nouvelle occupation: lire les derniers registres des Hokages. Actuellement, Yozo lisait un rapport entre Mizoe Inakoe, ancienne Hokage et Saï, ex-Tsuchikage qui fut récemment détrôné par un puissant Nukenin. Entre les deux Kages, l'un venant de Konoha bien entendu et l'autre de Iwa, le village caché de la pierre, situé au beau millieu de Tsuchi no kuni, grand pays de la Terre. Entre les deux dirigeants il semblait exister un lien diplomatique fort, presque une alliance. Une alliance que Konoha allait accepté. Mais étant donné qu'aujourd'hui Konohagakure no sato est un village n'ayant plus d'alliances, cela signifie que bien entendu l'alliance entre les deux villages ne fut qu'inexistantes, une pure illusion. Un mirage comme on en voit souvent dans la vie de tout les jours, une illusion que l'on peut nommé paix, utopie, une illusion que l'on peut nommer, la vie ou bien la mort. Une illusion que d'autres nommeront hallucination et que d'autres ne nommeront pas.

Feuilletant le registre des derniers Hokage comme s'il s’agissait d'un magazine, le Hoshikuma entendit finalement la porte être toqué. Yozo lança un petit " entrez ! " et c'est ainsi qu'un ninja de la section ANBU se présenta une fois de plus. Il s’agissait d'Ōku, l'un des quatres gardes du corps personnel de Yozo qui venait pour prévenir son maître de l'arrivée du dénommé Genma Shiranui, Jûnin de Konoha mais surtout membre de la fameuse USI, la superbe unité spéciale d'intervention. Dans quelques instants donc, le Hokage allait pouvoir entamer une discussion avec un représentant du groupuscule. Ōku fut par la suite envoyé en mission par le Jûuichidaïme. Yozo lui demanda en effet d'aller espionner un peu des pays voisins, en l’occurrence ici Kawa no kuni, le pays des rivières. Le Hoshikuma voulait un rapport détaillé des forces militaires de ce pays qui possède Takumi no sato, le village des artisans, lieu de production majeur d'armes ninja, comme des kunaïs, des senbons, des katanas voir même des armes mystiques, des artefacts métalliques utilisés quelques jours par un groupe de rebelle de ce même village, voulant mettre à pied le monde sous Takumigakure no sato à l'aide de leurs armes magiques ainsi que le chakra de Shukaku, démon à une queue. C'est dans cet esprit de peur de répétition d'un tel incident que le Jûuichidaïme donna l'objectif de mission à Ōku, afin d'apaiser ses craintes. Le ninja, désormais en mission de rang A, disparut dans un nuage de fumée blanche tourbillonnante et céda sa place quelques minutes plus tard à Take et Asshu qui revenaient avec le membre du clan Shiranui, le Jûnin Genma. Portant un bandana à l'envers sur lequel était situé à l'arrière du crâne son bandeau frontal portant le symbole du village caché de la feuille, Genma avait des cheveux châtains, ni trop long, ni trop court, juste assez pour lui arriver par mèches au niveau des oreilles. Comme tout bon ninja de niveau supérieur, Genma portait dignement la veste verte des Chûnins/Jûnins. Dessous la veste se trouvait une modeste combinaison bleu foncée.

Avec un senbon en guise de cure-dent dans sa bouche, Genma arriva en toquant, ouvrant puis refermant la porte et se présenta au Jûuichidaïme, seul, car Take et Asshu étaient partis rejoindre leur camarade Ōku. Il ne fallait pas que le ninja ANBU parte seul, car en cas d'attaque, il faudrait quelqu'un pour l'aider ou tout simplement faire la mission à sa place pendant qu'il repousse l'ennemi. Kawa no kuni est certes une petite nation mais il faut se méfier des apparences et c'est pour cela que Yozo envoya encore deux de ses hommes sur le terrain, pour un rapport de meilleure qualité. De cette façon le nouveau Hokage pourrait se faire une meilleur opinion du monde qui l'entoure, sans pour autant lever son cul de sa chaise en cuir. Félicitant Yozo pour sa promotion, le Shiranui se tut et laissa son supérieur le questionner comme bon lui semblait. Le onzième Hokage rangea le livre dans un des nombreux tiroirs de son bureau, se leva et déclara devant la baie vitrée:

« Shiranui Genma ... il semblerait que tu fasses parti d'une section de ninja nommé l'USI, l'unité spéciale d'intervention. A vrai dire, pour tout te dire, je ne suis pas un pur membre de cet arbre, de cette famille liée par la volonté du feu qu'est Konoha. Non, je suis issu du Sud du pays du feu. Mais des circonstances personnelles ont fait qu'au fur à et à mesure, je suis devenu un ninja médecin et est grandi dans la hiérarchie shinobi jusqu'à arriver au sommet. En temps normal les Hokages sont des habitants de Konoha de pure souche mais moi non. Je serais la pluie qui arrose, protège et vivifie l'arbre de la famille Konoha. Et donc, pour en revenir à tout à l'heure, je ne suis pas au courant pour cette unité. Si je t'ai convoqué, c'est pour que tu puisses m'en parler un peu plus en détail pour que je sache qui ma pluie doit aussi gouverner. »

Genma Shiranui, membre de la section USI, semblait être un personnage calme et posé. Répondant tranquillement aux interrogations de Yozo, le Jûnin de Konoha parlait comme il le fallait, éclaircissant chaque détail du mieux qu'il pouvait. Le membre de l'USI était donc quelqu'un en qui on pouvait avoir confiance. Yozo appréciait d'être entouré d'hommes comme le Shiranui. De plus, le membre de la section spéciale d'intervention s'excusa auprès de son supérieur hiérarchique, du fait d'avoir gardé son senbon dans sa bouche. Il ne s'agîssait pas là d'un manque de politesse ou d'éducation semblait-il, mais plutôt une habitude que le manieur d'aiguille ninja avait du mal à adapter à une situation comme celle-ci. Ainsi Genma était un parfait candidat pour faire partie de la liste des ninjas en qui faire confiance. Yozo comprit à la fin du discous que l'USI fut formé l'année dernière par un Hokage du nom de Samanosuke Akechi. L'unité spéciale d'intervention a été créé par le prédécesseur de Yozo afin d'agîr dans des cas comme celui d'Akatsuki, l'organisation criminelle rassemblant les pires Nuke-nins de rang S, autrement dit, les plus puissants déserteurs du monde. A une ère où l'Akatsuki restait dans l'ombre, il était compréhensible pour le onzième la raison pour laquelle il ne connaissait pas l'USI: tout simplement car l'Akatsuki comatant, l'USI elle aussi restait dans le coma, n'ayant pas besoin d'être appelé. Mais Genma précisa tout de même qu'Akatsuki n'était un exemple parmi d'autres. Le shinobi poursuivit son explication après avoir marqué une courte pause, affirmant que cette unité rassemblait les meilleurs ninjas de Konohagakure no sato, c'est-à-dire les shinobis d'un grade équivalent au supérieur à celui de Jûnin ou ninja supérieur. Seul notre protagoniste avait aussi le pouvoir de donner des ordres ou bien des missions aux membres de cette unité qui apparement était de niveau égal avec les ANBUs de Yozo.

Le membre de la section continua son discours en incluant les règles que l'ancien Kage Samanosuke Akechi avait imposé au sein du groupe. Tout d'abord, un membre de l'USI n'accomplissant pas sa mission ou qui n'est pas au niveau de l'unité peut être licensié de l'unité suite à un vote avec les membres de l'unité ainsi que de l'Hokage en personne. Ensuite, un membre quittant l'unité de sa propre volonté ou pas ne peut la réintégrer. Rares étaient ceux quittant des unités aussi puissantes comme l'USI ou l'ANBU, voire la Racine, mais il y a toujours des exceptions et ce sont elles qui composent notre monde. Si le Hoshikuma avait bien compris, en gros, un membre qui n'est pas à la hauteur de ses capacités ou qui n'accomplit pas sa mission est exclu définitivement de l'USI après un vote. Genma ajouta que la section n'avait jamais fait de missions, qu'elle n'avait jamais servi mais que par les temps qui courrent il se pourrait bien qu'elle serve. Le ninja finit son explication en précisant que le fameux Jiraya, Senin et Ermite du mont Myouboku avait fait partie de l'unité spéciale d'intervention. C'était en quelque sorte une façon de montrer la renommée et la réputation de l'unité qui pour l'instant n'avait rien fait de concrèt depuis sa création par le Hokage Samanosuke Akechi. D'un côté avoir eu comme membre de l'unité un des trois ninjas légendaire était un moyen de montrer la puissance de la section, mais bon, si on se rappelle que l'unité spéciale d'intervention n'a fait aucune mission, celà n'a été qu'inutile. Il y aurait pu avoir même Tsunade, ainsi que tout les Hokages réunis dans l'USI, certes la réputation du groupuscule mais celà n'en prouvait pour autant la puissance de cette dernière. En gros, Jiraya ou pas, l'USI allait devoir faire ses preuves. Cette petite anecdote conclu la réponse à la question du Hokage qui était satisfait de l'explication complète et parfaite. Désormais, c'était au Jûuichidaïme de renvoyer la balle.

« Merci pour tes explications Genma. D'après tes explications, il me semble qu'il n'y ait plus de chef à l'USI, ou alors qu'il n'y en a pas. C'est pour celà que je te nomme chef de la section. De cette façon, ça sera plus facile de gèrer l'ANBU, l'USI et la Racine en même temps. Ensuite, je voudrais savoir si tu serais intéressé pour être mon garde du corps au cours d'une réunion importante, une réunion entre moi et le Raïkage de Kumogakure no sato, le dénommé Girachi Uteko. Afin d'éviter toutes sources de conflits, j'aimerais que toi et une autre personne m'accompagnent à la réunion. »

Voilà une offre que l'on ne pouvait pas refuser. Escorter en personne le plus puissant ninja de son village. Même si Yozo le demandait, ce dernier était un peu contre cette idée, cependant les deux membres du conseil de Konoha avait instauré cette règle en cas de réunion entre dirigeants de villages. Par conséquent le Hoshikuma devait s'entourer de deux personnes fortes qui le suivraient au lieu de rencontre avec le Raïkage, même au prix de leurs propres vies. Maintenant que Yozo avait trouvé un des deux gardes du corps, il fallait qu'il en trouve un second. Mais pas la peine de s'alarme, notre protagoniste avait d'abord plein de choses à faire avant de s'occuper de cette réunion entre chefs de villages cachés et puis surtout le Hoshikuma devait tout de même attendre la réponse du Jûnin, même s'il la connaissait déjà. Contemplant le paysage de Konoha, avec ses quartiers animés sous le soleil se couchant, notre protagoniste attendait une réponse de la part du Shiranui qui viendrait conclure la discussion en même temps que le soleil se coucherait à l'horizon ...

» Rencontre hasardeuse avec Maku&Zeino (2)
Yozo se leva de son lit, une fois de plus. Un jour de plus, pour un jour de moins à vivre en réalité. Peu importe comment on le prend ou le dit, selon la façon dont on voit les choses, on ne peut être qu'un optimiste ou un pessimiste. Bref, sur cette nouvelle journée, Yozo s'étira du mieux qu'il put, commençant à user de son chakra pour booster son corps. Une partie par-ci pour les muscles, une autre pour mieux irriguer le sang dans tout le corps, une autre au passage pour booster de bon matin le cerveau et sortir de la gueule de bois d'hier. En effet, hier soir, en toute discrétion, usant du Henge pour se faire pour un vieil ivrogne, notre Hokage partit au bar du coin se saouler un bon coup, enchaînant les sakés un à un comme des dominos qui tombent l'un derrière l'autre. Qu'un arsouille cette garoffe de Jûuichidaïme ! S'entourant d'une bonne compagnie, c'est-à-dire un trio de femmes de nuit, toute habillé courte, peut-être pour ne pas avoir trop chaud. Et toute la nuit, le Hoshikuma picola, se saoulant la gueule sans pour autant être noir comme un cafard puisque le Konohajin usait de son chakra pour brûler l'alcool dès qu'il était un peu trop pompet à son goût. De ce fait, aucun risque de finir dans le coma éthylique.

Il ne manquerait plus que ça par ailleurs. Le tout nouveau Hokage, retrouvé dans le coma éthylique dans un bar entouré de trois splendides créatures, une table basse en bois avec une bonne dizaine de verres d'alcool tous vide. On fusillerait du regard le Hokage par la suite à la prochaine réunion. Sa popularité changerait, prenant une tournure de star de de la musique qui suit son way of life de bar en bar,s'aidant de plusieurs minettes pour boire facilement la boisson. Mais étant donné le fait que pour arriver Hokage, il ne faut pas être à moitié trisomique mais plutôt un surdoué, autant dire que ce petit secret restera à jamais dans ces quelques lignes. Car ce secret, est en réalité un jeu. Le jeu de l'arsouille, comme le dit si bien notre protagoniste, consiste à se saouler la gueule à fond, puis d'utiliser son chakra pour se dessaouler. En gros, ce jeu de kamikaze permet en fait à Yozo de tester son endurance à l'alcool, lui permettant de voir en combien de temps il peut rester clean avant de devenir ivre.

Finissant de déjeuner, le onzième Hokage s'habilla en express. Aujourd'hui, petit footing ! Il fallait faire une pause dans le jeu de l'arsouille, car il fallait aussi penser à entretenir son corps également. Raison pour laquelle le Hokage allait une fois de plus quitter le village pour son petit jogging de la semaine. Se débarbouillant le visage dans le lavabo de la salle de bain, notre ivrogne d'un soir sortit de sa maison pour quitter ensuite son quartier, en courant du plus vite qu'il pouvait. Voilà le footing matinal de Yozo: courir à son extrême limite le plus longtemps possible pour développer une endurance hors du commun. Et plus cet exercice est répété, plus l'endurance de Yozo augmente ce qui par conséquent augmente ou la vitesse maximale du Hokage ou son endurance. Aujourd'hui, l'endurance était à l'épreuve afin de booster le Taïjutsu de Yozo. Une fois son quartier dépassé, le Hokage souffla et augmenta la distance, dépassant cette fois-ci le quartier commerçant. Sans la moindre hésitation le Hoshikuma passa par les toits des immeubles du quartier pour ne pas se ramasser un bain de foule permanent dans cet endroit qu'est le quartier commerçant. Écoutant au passage de la musique, afin de ne plus entendre les aboiements de la foule, Yozo passa quelques minutes plus tard les ruelles animés de Konoha pour passer aux résidences luxueuses. Les nobles étaient de sortie ce jour-là. Avec leur petit kimono hors de prix, leur parasol inutile vu le temps nuageux d'aujourd'hui, et surtout leur gesticule de tafiole, les nobles avaient tout pour faire rire Yozo sans le vouloir. Le Hokage, en toute discrétion, dans sa course, ramassa un morceau de linge encore humide, n'attendant que les rayons du majestueux soleil pour sécher, puis le roula en boule avant de lancer la boule de tissu blanche et humide sur un riche passant. Le noble prit le projectile en plein dans la tête, ressemblant à ... rien du tout, avec la chemise blanche enroulée autour de sa tête, tel un boa constrictor.

Rigolant un bon coup, le Jûuichidaïme changea d'immeuble pour ne pas se faire remarquer et cessa ses gamineries en se concentrant pleinement sur sa course. Le jeune homme sauta de l'immeuble, ou plutôt utilisa le Konobori no jutsu pour courir verticalement sur la structure sans pour autant ralentir. Sentant le vent lui caresser doucement les cheveux, notre protagoniste parcourut ensuite le parc du village, une grande étendue de verdure et de végétation dense située en un petit point de la carte de Konohagakure no sato. Le village caché de la feuille était scruté de fond en comble par son chef, en l'occurrence Yozo. Ce dernier parcourait un petit bois, esquivant un à un chaque arbre composant la petite forêt, comme un joueur de football américain, ballon en main, passant un à un les joueurs de la défense adverse. Variant pour s'amuser sa dose d'adrénaline dans son sang, manière de s'habituer aux sensations fortes, le Hoshikuma dépassa finalement le parc du village pour bientôt arriver aux portes du village, ne restant plus qu'à passer le centre médical et tous ses laboratoires ainsi que quelques petits quartiers sans importance.

Une fois le parc dépassé, Yozo trouva l'inspiration de passer une vitesse supérieure et sua de plus belle au front. Par chance, le shinobi passa à côté d'une fontaine. Rapidement, et surtout au dernier instant, le jeune homme piqua une gourde d'eau qu'un gamin finissait tout juste de remplir. Remerciant à la va-vite le gosse, le Hokage but à toute allure, tout comme sa course, la gourde d'eau. Une fois finie, le chef de Konoha sauta au-dessus d'un immeuble et se remonta les manches tout en sautant de toit en toit. Prenant une puissante impulsion sur sa jambe gauche, puis la droite, et cela pendant quelques instants, Yozo quitta en fin de compte le village de Konoha. Filant comme une comète, le Jûuichidaïme, courra, loin, loin, très très loin. Jusqu'à, un moment donné, percuté quelque chose. Pourtant, Yozo suivait très bien son chemin. Il avait regardé où il allait même si cependant il ne savait pas où il allait. Tombant en percutant la chose, le Konohajin se releva presque aussitôt et vit en réalité qu'il venait de se cogner contre un confrère shinobi. Cependant, ce n'était pas un ninja de Konoha. Yozo identifia la personne. Il semblait que ce ninja soit de Suna, le village caché du sable. Patelin pommé au cœur d'un vaste désert ennuyeux situé au pays du vent, Kaze no kuni.

Voyant que Yozo y était quand même un peu fort contre le shinobi de Suna, le nouveau Hokage déclara d'un air gêné:

« Je t'ai pas fait mal ? Désolé je t'avais pas remarqué. Moi c'est Hoshikuma Yozo et toi ? »

Le jeune homme que Yozo venait de percuter sauvagement venait bel et bien de Sunagakure no sato. Plus précisément de la famille Morichi, un clan de nomades, qui très certainement erraient sans fin dans l'infini désert de Kaze no kuni. Le shinobi, nommé Maku, déclara auparavant qu'il allait bien, qu'il n'avait rien de cassé, et qu'il était juste secoué. Tant mieux pour lui. Par la suite, le Sunajin répondit une fois encore à Yozo qu'il n'avait pas à s'excuser pour sa bousculade de tout à l'heure. De toute façon, qu'il le dise ou pas, notre protagoniste ne se serait jamais excusé devant le Morichi, car comme on dit dans l'ANBU Racine, s'excuser et un signe de faiblesse. Le shinobi du village caché du sable continua ensuite la discution en affirmant vouloir tester ses compétences en essayant un nouveau truc. Ajoutant qu'il ne pensait trouver personne dans ce coin perdu du pays du feu, Maku trouvait une belle coïncidence au fait qu'il venait de rencontrer Yozo dans l'immense forêt de Hi no kuni. Cependant, le jeune homme de Suna ne savait toujours pas qu'il venait de tomber sur le Jûuichidaïme Hokage. Le Hoshikuma en question ne risquait pas de dévoiler son grade, sinon il serait fort probable que Maku ne cesse de flatter Yozo.

Mettant sous silence le fait qu'il était le dirigeant de Konohagakure no sato, Yozo allait répondre une connerie à son interlocuteur quand tout à coup, il sentit une source de chaleur pas très loin de lui. Un peu comme-ci on se rapprochait d'un feu de cheminée, en un peu plus intense que le feu de cheminée tout de même. Ne sentant aucune odeur de fumée, le shinobi de Konoha en conclut que ce feu venait d'un ninja qui usait de son chakra pour produire la flamme. La source de chaleur était accompagné d'une mélodie, ce qui semblait assez étrange. Notre protagoniste resta aux aguets, se souvenant d'une vieille mission de rang A, qu'il avait réalisé en tant que Chûnin avec son équipe 4. La mission se déroulait en plein territoire hostile, au cœur du pays des rizières, pays dans lequel se trouvait malencontreusement le village caché du son, refuge du sinistre Sanin Orochimaru. Pris en embuscade dans la forêt reliant le pays du feu à celui des rizières, les trois Chûnins durent fuir pour éviter leurs agresseurs, un groupe de plusieurs ninjas d'Oto. La course poursuite s'acheva dans un cul-de-sac, une falaise dure à escalader. Un combat dut dès lors s'engager entre les ninjas de Konoha et les quatre ninjas du village caché du son.

Ichigo étant un membre du clan Akimichi, il était par conséquent logique qu'il combatte à la perfection à l'aide du Taïjutsu, un art ninja du corps à corps aidé ici par un attribut héréditaire permettant de faire grossir un membre voire le corps entier de l'Akimichi. Ichigo serait donc utile en première ligne de combat tandis que Yozo lui couvrirait ses arrières voir l'accompagnerait en duo. Ses techniques médicales ainsi que son utilisation du clonage réel et illusoire permettrait à Ichigo de n'être que plus efficace. Quant à Shôjiro, le dernier de l'équipe 4, sa combinaison du Doton puis du Fûuton ainsi que ses senbons renforcés par le vent permettrait à ses coéquipiers de les soutenir voir de les couvrir en cas de forces ennemis trop puissantes. En face d'eux se trouvait des experts dans le maniement du son. L'un des quatre Chûnins possédait cependant une énorme paire de griffes, en contraste avec ses équipiers qui possédaient eux des instruments de musique. Il s'agissait la plupart du temps de flûte ou de dérivé.

Lorsque le combat débuta, par un lancer de kunaï de Yozo sur l'homme à la paire de griffes, Ichigo se servit de son Taïjutsu et fit s'agrandir son bras pour qu'il percute violemment l'un des quatre Chûnins. Mais cependant, aucun choc n'eut lieu, juste le début d'une douce mélodie qui entrava les mouvements de l'Akimichi. Shôjiro voyant son camarade en difficulté, le membre de la famille Akayuki composa une petite série de signes incantatoires pour former un vent violent dans lequel le Chûnin de Konoha y déposa une myriade de senbons se dirigeant tout droit sur le ninja adverse ayant paralysé le bras de Ichigo. Les projectiles touchèrent le ninja ennemi qui se retira un instant du combat pour laisser place à son camarade armé de griffes. Yozo intervint à son tour, utilisant sur la droite de l'homme aux griffes, utilisant après une série de signes incantatoires le Mizu Rappa pour noyer son adversaire sous des masses d'eau, l'empêchant d'attaquer l'un de ses deux collègues. Et le combat dura ainsi une bonne heure, au rythme des coups et des mélodies aussi douce que dangereuse des flûtes des ninjas d'Otogakure no sato.

Habitué à un tel son, le Hoshikuma attendit son heure pour contre-attaquer de suite le ninja qui tentait de le blesser mais finalement, en se retournant, notre protagoniste aperçut un jeune homme vêtu du bandeau du village caché de Kiri. Le shinobi possédait avec lui un instrument de musique, une flûte plus précisément. Le Kirijin possédait un regard démoniaque, deux yeux d'un rouge sanglant et maniait grâce au son de sa flûte une flamme qui ne cessait de gigoter dans tous les sens. Au final la flamme explosa quelques mètres plus loin, occasionna tout de même une explosion assez importante, mais pas assez cependant pour occasionner le moindre dégât sur Yozo, et encore moins sur Maku. Tant de haine se dégageait du regard du ninja de Kiri. On aurait dit un démon tout droit sorti des enfers. Enfin, pas pour Yozo qui n'était pas intimidé. Voir un caniche lui gueulait dessus lui aurait procuré le même effet. Après avoir croisé le regard du ninja au regard démoniaque, Yozo vit ce dernier dire quelque chose d'un ton grave avant de voir les yeux du jeune homme changer de teinte et surtout que le ninja en question s'évanouisse quelques instants après avoir parlé. Le jeune homme tomba au sol mais se releva deux trois minutes après sa chute. Le shinobi du village caché de la brume se releva avec un regard bien différant de celui de tout à l'heure. D'un air chétif et frêle, le garçon exprimait cette fois-ci dans son regard une peur atroce. Effrayé, le garçon ne savait plus quoi faire. La peur le tétanisait semblait-il. Apparemment, il semblait que le garçon avait un problème d'ordre mental. Un soucis dans sa personnalité, car tantôt il possédait un côté obscur et démoniaque, tantôt le drôle de personnage s'évanouissait pour renaître mort de trouille. Cette schizophrénie marquait une frontière entre avoir et faire peur.

• Un schizo' et un nomade qui raconte sa vie ... super j'aurais préféré rencontré un muet et un aveugle, ça aurait été beaucoup plus marrant.
« Oh... Non... Pitié... Épargnez-moi !! »
• Raaaah mais ta gueule toi là-bas reste dans ton coin !

Le chétif ninja recula de quelques pas, tremblotant de peur. Ses membres semblaient devenir des fardeaux desquels il fallait se séparer pour être libre. Continuant sa course en arrière, le shinobi s'arrêta finalement contre un arbre et par la suite ce fut un psychodrame pour ce dernier qui regarda Yozo et Maku d'un regard effrayé. Mort de peur, il ne savait plus quoi faire. Yozo, lui, oui.

• Tient, j'ai une idée, je vais pouvoir réaliser ma volonté de talleur, mais bon pas totalement vu que l'autre a encore toute sa tête ... Ca sera déjà ça en moins avec le schizo' !

S'avançant vers le shinobi apeuré, Yozo concentra une fine dose de chakra dans sa main droite, dose de chakra qui semblait indétectable. Dans son bras, le Hokage concentra une grosse dose de chakra, pas énorme, mais tout de même à ne pas négliger. Lui faisant une tape amicale pour l'aider à se calmer, enfin faire croire, Yozo injecta du chakra dans le corps du jeune homme et utilisa son Shôsen no jutsu avec son chakra dans le bras pour couper le flux nerveux du nerf optique au cerveau, autrement dit, notre protagoniste venait de rendre aveugle selon sa volonté le jeune homme terrorisé qui ne l'était pas assez maintenant qu'il ne voyait plus. Yozo amena l'aveugle d'un jour jusqu'à Maku et déclara au Sunajin avec un grand cynisme:

« Il va pas bien on dirait. »

Après avoir rendu aveugle le ninja de Kiri, Yozo se contenta d'admirer la scène entre le Kirijin et Maku, le shinobi de Suna, village caché du sable. Le jeune homme issu du clan de nomade Morichi regardait si le schizo allait bien et quelques instants plus tard, après quelques questions, le Sunajin testa la vue du fou et vit que ce dernier était totalement aveugle. Maku demanda par la suite à notre protagoniste s'il était responsable de la cécité du flûtiste ninja et Yozo répondit que non avec un large sourire. Sentant une présence, Maku tourna la tête sur sa droite, puis sur sa gauche, mais ne sentit rien venir. Par conséquent il retourna sa tête vers Yozo et demanda ensuite à l'aveugle quel était son nom et comment se faisait-il qu'il soit ici. Étrangement, Yozo sentit un chakra sombre se dégager de l'instrument de musique du ninja de Kiri. Un chakra rouge et noir circulait de la flûte à l'organisme du shinobi. Se mettant derrière l'aveugle, ou plutôt, pour ne pas être choquant, derrière le non-voyant, Yozo se resservit encore de son Shôsen no jutsu pour voir qu'est-ce qu'était tout ce trafic de chakra. Et c'est en remontant aux yeux que l'Eiseinin découvrit stupéfait que le nerf optique rompu précédemment par le Jûuichidaïme fut de nouveau remis en service, les deux bouts reliés avec du chakra, un sombre et abyssal chakra noir.

Aussi, le ninja médecin remarqua que l'activité cérébrale de l'aveugle qui ne l'était plus en fait maintenant était assez troublé. Comme si le Kirijin se débattait dans ses méandres avec une seconde personnalité. Le schizo resta calme quelques instants puis se releva. Yozo s'écarta et laissa parler le pauvre petit schizo qui dévoila son identité aux deux shinobis. S'appelant Zeino du clan de Konoha à présent anéanti Fukuda, le Kirijin se pardonna de son agression. Décidément, ca n'existe plus les ninjas mal-élevés dans le coin ! Le Hoshikuma était déçu de ne pas tomber sur un petit shinobi vagabond, un rebelle de la société qui se mettrait contre la politesse et les bonnes manières pour ne se concentrer que sur le Ninjutsu. Mais par la suite, le Fukuda parla d'un démon qu'il connaissait, étant qu'il employait le déterminant démonstratif " ce " et ajouta " ces cauchemars " à la liste de ses problèmes. Zeino déclara ensuite qu'en voyant le Hokage ici il croyait bien que c'était pour l'achever une nouvelle et dernière fois si le Hoshikuma avait oublié hier de se servir de son Iroujutsu pour se dessaouler.

Le Hoshikuma était bien dégouté d'avoir été identifié par Zeino. Lui qui avait fait en sorte de passer pour un simple ninja du village caché, le modeste Hoshikuma Yozo eh bien tout cela fut en une phrase détruit pour être remplacé par l'appelation Hokage. En gros, c'était comme une course que l'on stoppait vulgairement, une escalade, une traversée douloureuse qui en fait de compte est gâchée alors que l'on fournit tant d'efforts. Même si le seul effort fourni par Yozo était un léger oubli pour mentir, cela n'empêchait pas de tout gâcher. Alors que le Hoshikuma restait dans le silence, ce dernier s'alarma en ressentant une présence occulte. Une aura maléfique certes invisible mais ressentie par Yozo lui comprima le coeur, presque l'étouffant. Enfin, s'il ne se contentait que de la ressentir, vu que notre protagoniste était du genre plutôt solide et avait également adapté son corps à ses besoins en échange du quart de son chakra total. Se concentrant pour connaître la source de cette inquiétante émission d'énergie négative, le ninja médecin de Konoha fut encore plus surpris que tout à l'heure quand il vit que finalement c'était Zeino qui possédait cette aura lugubre et sombre. Au début, cela surpris le Jûuichidaïme qui voyait un contraste entre l'aspect frêle et chétif du Fukuda et son aura maléfique qui l'entourait mais d'un côté, quand on y réfléchissait quelques instants, cela expliquait l'apparition du chakra rouge et obscur de la flûte aux yeux de Zeino de tout à l'heure.

On aurait dit que Zeino était hanté par un démon, un peu comme les Jinchuriki par leur Bijuu, ces démons à queues connu pour posséder un chakra presque infini, que chaque grande nation ninja essaie de contrôler en mettant les démons queues dans des corps de shinobi. Konoha avait et a toujours son Jinchuriki, le plus puissant d'ailleurs des neuf autres, le fils du Yondaïme Hokage et de l'ancienne réceptacle du Kyûbi, le démon renard à neuf queues. Naruto Uzumaki, jeune blondinet de moyenne taille était un Genin qui dans son enfance fut rejeté par les autres. On lui en voulait d'être l'hôte du démon renard à neuf queue, car lors de sa naissance, jour où en même temps on lui donna le Kyûbi, le démon s'échappa du corps de son ancienne hôte et sema le chaos sur son passage à Konoha. Les morts se comptaient par centaines, les bâtiments écroulés devenaient d'immense fosses communes pour les cadavres encore frais.

Le ciel était noir comme du charbon, le vent soufflait violemment sur le village caché de Konoha, un vent de terreur qui semait mort et désolation là où passait son prophète de la destruction, le roi démon Kyûbi. Cette époque de Konoha, Yozo ne l'avait pas connu, à ce moment-là, il n'était qu'un enfant, un fils de paysan travaillant au sud du pays du feu, sans ressentir aucunes sensations, aucunes douleurs. En gros, la terre aurait tremblé suite à la folle avancée de Kyûbi, Yozo n'aurait pas été affecté. Sur ce, pour en revenir à Zeino, Maku et Yozo, les trois shinobis glandouillaient toujours dans la forêt du pays du feu. Même si Zeino était bizarre, l'ambiance restait calme. Soudain, le Fukuda pointe du doigt le Jûuichidaïme et commença à parler, cette fois-ci, d'une voix différente, une voix plus diabolique, plus puissante et plus grave; Enfin Zeino devenait une racaille !

« Où est ton prédécesseur, je veux qu'il détruise ce corps comme convenu afin de libérer mon pouvoir, comment le récompenserais-je sinon? Juichidaime Hokage, vous qui m'avez donner la vue. Répondez à ma question s'il vous plaît hmhmhmhm... »
« Fuckin' schizo t'as jamais ouvert un livre d'histoire ou quoi ? Quand un Hokage est élu, c'est parce que le précédent est mort ! Mais bon, si tu veux, je t'amène rejoindre mes ancêtres Hokages, fuckin'démon ... »

Puis, se retournant vers Maku tout en prenant du recul, le Hokage déclara:

« Un conseil, ce type n'est pas dans son état habituel. J'admet l'avoir rendu aveugle pour m'amuser certes, mais apparemment j'ai bien fait de faire perdre la vue à cet homme qui vient de Kiri, sinon il ne nous aurait jamais montré sa face cachée et peut-être qu'elle aurait surgi sans que nous nous en rendions compte. Ma connerie nous a peut-être sauvé la mise, mais qu'un court instant, alors reste sur tes gardes. »

» Dégrisement et frénésie en compagnie de Nariwen, Maku et Kanashimi (3)
Encore une fois, Yozo errait sans but à travers les quatre coins du monde. Il ne savait pas où il allait, cependant il savait ce qu'il faisait. Avançant lentement, le Hoshikuma découvrit de nouveaux horizons. Tout au long de sa balade, le shinobi admira le paysage au loin, c'est-à-dire de grandes montagnes faisant office d'immenses barrières naturelles contre la pluie et le vent. Derrière ces chaînes de montagnes devaient donc se trouver des contrées désolées et dévastées par la chaleur et l'absence d'humidité. Paradoxalement, l'inverse se produisait devant les montagnes; les forêts immenses poussaient comme des champignons, la pluie était toujours présente dans le coin, le vent soufflant sur ces terres paradisiaque. Après avoir dépassé les forêts humides et denses, le Jûuichidaïme arriva sur un terrain accidenté, recouvert d'une couche de pierre de toutes tailles, de toutes formes. Baillant, le ninja trouva un rocher sur lequel se poser, croisa ses bras derrière sa tête, se coucha délicatement sur un rocher lisse et plat et commença à entamer une bonne petite sieste sous un soleil léger, caché par de légers nuages. Quelques rayons de l'astre royal touchèrent le ninja qui se laissa envouter par le silence environnant, pour se laisser inspirer dans son rêve ...

Plongé dans ses rêves les plus loufoques, le Hokage était une star d'un autre monde, un monde parallèle plongée dans la société de consommation. Dans ce monde on ne comptait plus sur la vrai force mais sur l'innovation, l'innovation et encore l'innovation technologique ! Dans ce monde, le béton coulait à flots, les buildings poussaient comme des champignons. On vivait comme principale passion de la musique. Les mélodies ont évolué rapidement au fil du temps, tout comme les hommes. Accompagné par l'innovation technologique, la musique ne cessait de grandir et de prendre de l'ampleur dans la société. Se divisant en plusieurs classes, regroupant des groupes différentes issus de milieu différent mais recherchant tous la célébrité et la richesse éternelle. Tous ? Sauf un. Un des meilleurs chanteurs du monde, le meilleur même si on oserait. Chantant dans un style unique et véridique, le chanteur a connu un parcours certes difficile mais qui dès son premier tube, " Je Veux Du Uc ", a fait de lui un chanteur de tout les jours. Ce chanteur s'est imposé au fil des générations, enchaînant albums sur albums, ajoutant ses fans par milliers à sa liste déjà bien pleine, le chanteur s'est créé son propre style dans un style de la rue, des ghettos et des quartiers dangereux des grandes villes. Cet artiste, cachant sa véritable identité, faisant croire qu'il vient des quartiers ghettoïques alors qu'en réalité il vient des montagnes enneigés avec chamois et petit chalet au premier plan.

Ce chanteur, dont le dernier tube se nomme TuVaFerkwa, se nomme Fatal Hoshikuma. Dans son clip fictif, Yozo s'imagine descendre de son hélicoptère bien accompagné par une demi-dizaine de bimbos en lingerie très moulante de couleur bleu royal. Le Hoshikuma sortait de son véhicule portant un habit coloré avec ses initiales tout les quelques centimètres. Avançant en faisant traîner sa cape, la star connu mondialement dans le monde prend un énorme cigare sur un plateau en argent massif avant de rentrer dans son autre véhicule, un bateau de course en guise de voiture, un bateau assez grand pour pouvoir accueillir la bande de femmes. Au rythme de son dernier tube, la star s'affirme et balance ses rimes aux côtés de ses charmantes demoiselles. Collectionnant ses fans, riche au point de se faire des dons d'organes et d'avoir sa tête sur un paquet de marbré d'une marque célèbre, il semblait que Yozo, avant de partir s'était bien bourré la tronche, au point d'oublier qu'il avait la capacité de se dessaouler.

Allez, se disait le Hoshikuma, je finis la musique dans mon rêve et j'arrête mes conneries. Et au moment où Yozo donna le coup de grâce dans sa chanson, la cerise sur le gâteau, un coup de bazooka dans le vide, le shinobi ivre se réveilla. Lentement le shinobi émergea de son lourd sommeil et sourit sous l'effet de l'alcool. A vrai dire, le Hokage avait bien picolé la dernière fois. Dans un bar bondé de monde, Yozo avait quitté une nuit Konoha pour boire et s'amuser toute la nuit, s'emportant même jusqu'au petit matin, toujours une bouteille d'alcool à la main. Le matin donc, le fêtard ne savait plus où il était. Il était totalement pommé, mais toujours une bouteille à la main, étrangement pleine, en fait c'était normal, à côté de lui se trouvait deux autres bouteilles, elles cette fois-ci bel et bien vides.

Se relevant, l'ivrogne de Konoha avança comme ça, s'éloignant de plus en plus de sa patrie, buvant à la bouteille pour se donner le courage d'avancer. Et finalement, au bout de plusieurs heures de marches, le Hoshikuma fut de nouveau sous l'emprise de l'alcool, sans s'en rendre compte encore une fois. Cette fois-ci, le jeune homme avançant en titubant, trébuchant tout les cinq - dix mètres. Et en se relevant, Yozo avait toujours une tête de mort-vivant revenant de l'au-delà. Et maintenant, vous comprenez pourquoi le Jûuichidaïme en est arrivé là ... Poursuivant sa route, l'ivrogne entendit soudainement du bruit, ce qui ne l'empêcha pas de continuer d'avancer. Le Jûuichidaïme remarqua la présence d'une fille et de deux hommes. L'un questionnant l'autre. Les discussions ennuyaient tellement le soulard ... raison pour laquelle il décida d'utiliser son Henge pour se métamorphoser en un drôle de personnage, normalement issu de ses rêves, mais sous l'emprise de l'alcool, la métamorphose n'échoua pas au contraire elle empira, au point que Yozo devint un étrange personnage qui sentait la vinasse. Puis, alors que le jeune homme se plaisait bizarrement dans sa nouvelle apparence, il entendit quelqu'un le débusquer et le prendre pour le Hokage. Malheureusement pour cette personne, il n'avait pas affaire au Hokage, mais à Fatal Hoshikuma !

« Que nous vaux l’honneur de la visite de notre Hokage ? »
« Yô moi c'est le grand le fameux le puissant Fatal ! Avec moi mes superfans ils m'vénèrent, ils crèvent pas la dalle ! Vas-y chuis monté comme Hannibal, vas-y toi là-bas qu'es-ce tu dis comment qu'tu m'parles mal ! Chuis pas le Hokage, me fait pas chier, je suis le numéro uno, one, ein, le roi de l'Hein' ... eken ! »

Se montrant au grand jour, l'ivrogne qui ne savait plus trop ce qu'il faisait balança un mouvement de bras rythmique et s'avança vers ses trois futurs nouveaux fans.
Par chance, personne n'avait encore découvert la véritable identité de Yozo, Jûuichidaïme Hokage de Konoha. C'était tant mieux, vu qu'il était bourré, noir comme un cafard, ivre, bref, vous m'avez compris, il avait abusé sur la boisson. Sous l'apparence d'un rappeur légèrement obèse du nom de Fatal Hoshikuma, l'ivre Hokage balançait des rimes à deux Ryôs sous les visages assez stupéfaits des deux ninjas de Suna ainsi que d'un Jûnin de Konoha. Mais il s'avéra que l'humour du ninja saoul ne plaisait pas à tout le monde. La kunoïchi de Suna avait eu une frayeur en pensant que le Hokage venait pour tuer les deux Sunajins. A vrai dire, Yozo n'aurait pas eu spécialement de raison pour tuer les deux ninjas du village caché du sable. Ce n'était pas parce que Sunagakure no sato était sous le joug de Ame, repère d'Akatsuki, qui Yozo allait tout faire pour prendre le contrôle de Suna sous prétexte que Konoha se devait d'éliminer les ninjas d'Ame qui étaient en Suna. Même s'il fallait le faire, ce n'était pas pour l'instant une priorité pour Konohagakure no sato, car le village caché des feuilles devait d'abord règler ses problèmes. Après tout, il fallait d'abord s'occuper de soi avant d'aller aider les autres, étant donné qu'on ne sait jamais si ces derniers le rendront un jour pour remercier.

Le second ninja de Suna quant à lui fut bien plus brutal que sa collègue. Il prit très mal l'arrivée de Fatal ivre et pour essayer de réveiller l'ivrogne, le shinobi de Suna prit un peu d'élan et fonça sur Yozo, le poing prêt à servir. Un fulgurant coup de poing frappa Yozo dans la joue plus précisément. L'alcoolo recula légèrement et se réveilla comme prévu. Et malheureusement pour le ninja de Suna, Yozo fut réveillé mais en colère. Reprenant ses esprits, le Hokage utilisa son chakra pour virer son alcool du sang et se soigner du coup de poing du Sunajin qui en fin de compte était pour le onzième Hokage de la pisse de chat. Le ninja-médecin se rendit compte qu'il s'était servi du Henge no jutsu pour se métamorphoser en Fatal Hoshikuma, le chanteur qu'il avait vu dans ses rêves.

Au passage, le shinobi remarqua que le ninja de Suna qui venait de le frapper lui rappelait quelqu'un. Réfléchissant un instant, le Hokage se rappela de sa rencontre avec deux shinobis de Kiri et de Suna. L'un était possédé par une entité qui se cachait dans la flûte du Kirjin, tel un génie diabolique attendant que l'on ait besoin de ses services dans sa lampe plaquée or. Il se nommait Zeino Fukuda et appartenait à un clan désormais mort de Konoha. Yozo n'exerçant pas à ce moment là, il ne se sentait pas concerné par le génocide des Fukuda. Mais s'il avait suivi, après être rentré chez lui, le Hoshikuma étudia maigrement le dossier Fukuda et apprit que le dernier survivant du clan fut envoyé à Kiri par l'ancien Hokage pour ses raisons sociales. Le second shinobi était donc de Sunagakure no sato, village caché isolé dans les sables. Il se nommait Maku du clan de nomades Morichi. Le Sunajin semblait être d'un sérieux assez ennuyant pour le Jûuichidaïme. D'un sens de la conversation trop élevé, il semblait ne pas y avoir d'affinitée entre les deux hommes. D'autant plus que comme si cela ne suffisait pas, Yozo avait rendu momentanément aveugle Zeino Fukuda sous les yeux innocents de Maku. Bref, autant dire que sans s'en rendre compte, Maku venait de se venger de Yozo.

Comme si cela ne suffisait pas, on provoqua encore Yozo, ou du moins celui qu'on pensait être Fatal Hoshikuma, le chanteur ivre des ghettos. En plus de cela, celui qui chercha des noises au Hokage, personnage le plus puissant du grand village de Konoha était lui-même un membre de Konoha. Un Jûnin semblait-il. D'abord le shinobi de Konoha identifia à la va-vite Fatal Hoshikuma mais en plus de cela le Jûnin se prit de haut et sortit plusieurs réflexions à Yozo. Notamment le fait qu'il s'était pris une cuite la veille. D'un côté il avait raison, mais on sentait dans sa façon de parler une pointe de sadisme, d'amusement aussi sombre qu'une nuit noire de dimanche. Yozo ne réagit ni plus ni moins à la provocation du dénommé Kanashimi. Faisant semblant d'être encore bourré.

Apparemment, on y croyait encore. Tant mieux, car il serait dommage que la couverture de Yozo échoue. Sinon, la réputation du Hokage virerait très rapidement au rouge, car voir le plus puissant ninja de son village ivre, cela paye fort. Puis quelques instants plus tard le Jûnin sortit une cigarette de sa poche et l'alluma tout en proposant une aux personnes présentes dans la zone. Bien entendu, Yozo continua de jouer le jeu et imita une fois encore le rappeur ivre. Étrangement, avant de provoquer Yozo, ou du moins Fatal, le Jûnin frappa d'un coup de poing ferme Maku, le tenant au préalable par le col de son vêtement. Décidément, le Hoshikuma n'était pas au bout de ses surprises. Un fou de plus.

Sous la colère, Yozo trouva une solution pour donner une bonne correction aux deux chenapans. Évidemment, il ne fallait pas se faire remarquer par les deux ninjas. Justement, une occasion se saisit. Kanashimi prenait son sac de sport et commença à partir. Il n'aurait pas du se sauver si vite le petit ! Gesticulant comme un rappeur, Yozo feintant ses mouvements de bras ridicules sous l'emprise de l'alcool factis afin de pouvoir rapidement composer une série de signes. Quelques instants plus tard, à partir de l'humidité de l'air, un brouillard épais se forma. Ça y est, la folie destructrice de Yozo se mettait en marche avec pour commencer la technique du brouillard caché, Suiton, Kirigakure no jutsu. Dans la purée de pois qui venait de se créer, Yozo avança silencieusement dans la zone et commença par aller sur Maku. Le shinobi en devait une à Maku depuis sa première rencontre avec Zeino.

Concentrant son chakra dans sa main, le ninja médecin sectionna rapidement les ligaments et muscles des jambes au ninja de Suna. Sans regarder si le ninja s'était effondré au sol, le Hokage annula son Henge et reprit sa forme de beau gosse. A nouveau le Jûuichidaïme utilisa son Shôsen no jutsu sur Kanashimi cette fois-ci. Konohajin ou pas, il fallait qu'il prenne une bonne fessée pour ce qu'il avait dit. Pour le Jûnin de Konoha, ça serait ... Jacques a dit, t'entend plus ! Sectionnant le nerf auditif, Yozo rendit momentanément sourd son petit soldat qui lui avait manqué de respect. Puis, se rappelant que le Konohajin ne pouvait pas entendre ce qu'il disait, il se rapprocha de lui et déclara:

« Fuckin'fumeur, tes envies de meurtres tu peux t'les carrer là où j'pense ! »

Puis se dirigeant vers la Sunajin, Yozo lui déclara, caché dans la brume qu'il avait créé précédemment:

« N'ayez craintes jeune kunoïchi, je ne vous ferrais en aucun du mal. Par contre, aux deux fuckin'gamins, je vais leur donner une sévère correction, si tu n'y vois pas d'inconvénient ... après tout, il ne faut pas se fier aux apparences ... »

Enfin, Yozo composa une série de signes et créa une nuée de clones du brouillard. Afin de semer le doute et d'empêcher les deux ninjas de se venger, rien de tel que de créer des clones inconsistants capable de bouger ! Désormais, s'ils voulaient vraiment blesser le Hokage, autant dire qu'ils allaient devoir chercher une aiguille dans une botte de foin ...
Décidemment Yozo avait eu une journée riche en rebondissements. Après avoir rencontré trois ninjas, une kunoïchi ainsi que Maku Morichi du village caché de Suna et Kanashimi de Konoha, Yozo dut règler ses comptes avec les deux shinobis, l'un car il avait osé frappé Fatal Hoshikuma et l'autre pour le provoquer et le chercher au point de vouloir s'en prendre une. Avant que la correction des deux troubles-fêtes ne commencent, Kanashimi saisit justement Maku par le col et lui décocha un petit coup de poing. En quelques sortes, il n'y en avait pas un pour rattraper l'autre. Sauf peut-être la kunoïchi qui n'avait fait que regarder la scène. Elle était beaucoup plus posé que les deux autres zigotos qui faisaient une démonstration de force. S'il en voulait de la force, il allait être servi par le Hokage en personne ! Après les multiples provocations abusives de Kanashimi, le Jûuichidaïme profita d'un moment d'inattention de la part du Konohajin pour utiliser en finesse le Kirigakure no jutsu. L'ouverture qu'avait occasionné le Jûnin du village caché de la feuille allait lui être néfaste. En prenant son sac de sport, le ninja avait donc baissé sa garde et Yozo comptait bien exploiter cette faiblesse pour lui mettre une avoinée digne d'un fouteur de merde. Utilisant l'humidité de l'air comme source d'eau, le Hokage enveloppa la zone d'un épais voile de brume.

Désormais le soleil était impossible à admirer, tellement le brouillard était intense. Yozo aimait quand il gâchait un peu l'ambiance. Un beau paysage, un soleil rayonnant autour d'un ciel d'un bleu royal, rien de tel que de son jutsu du brouillard caché pour dissimuler tout cela et permettre aux trois autres shinobis de se concentrer. Le Hoshikuma utilisa par la suite à deux reprises son meilleur jutsu, le Shôsen no jutsu. Une aura verte émana de sa main et vira rapidement au bleu. Tout d'abord, le dirigeant de Konoha fonça sur Maku et sectionna muscles et articulations des deux jambes. Par ailleurs, le Hokage eut un peu de chance sur le coup, car il sentit durant l'utilisation de sa technique un puissant courant d'air se regroupant autour de la kunoïchi qui s'était précipité sur son camarade pour le protéger avec une technique Fûuton, en sachant très bien que son collègue était la cible de Yozo. L'une des deux cibles plus précisément. Après avoir fini son "opération" comme il aimait le dire avec tant de cynisme, le Konohajin entendit une plainte de Maku, que le ninja médecin ignora car il avait donné une punition et qu'il se fichait de la suite. Puis il déclara un petit discours à la fille qui lui répondit qu'elle était désolé car elle devait protéger son coéquipier.

Pour sauver son ami, la kunoïchi ajouta que Maku voulait rendre à service à Yozo en le frappant. De plus, elle insinua que la technique du Shôsen no jutsu qu'il avait utilisé sur le Morichi pour lui couper les muscles des jambes était bien trop puissante. Comment pouvait-elle dire cela ? A croire qu'elle n'avait jamais vu un Eiseinin de sa vie ! Le Shôsen no jutsu, technique universelle médicale était la base de tout bon ninja médecin qui se respecte. Celui ou celle qui n'était pas capable de s'en servir n'était pas digne d'être un ninja médecin. Yozo avait travaillé très dur afin d'être capable de maîtriser ce jutsu qui lui aurait permis de l'aider à combattre sa maladie, un mal infernal qui le prive de tout mal justement, de toutes sensations, chaud, froid, douleur, douceur, n'importe quelle sensation était opprimée, rendant le Hoshikuma spécial. Il était un genre de monstre, incapable de ressentir la douleur, le rendant en quelque sorte invincible, impossible à épuiser puisque les coups ne le faisait pas faiblir. Le Shôsen no jutsu - pour en revenir à tout à l'heure - était donc une technique que maîtrisait n'importe quel ninja médecin, qu'il soit Genin inexpérimenté, Chûnin confirmé ou bien Jûnin vétéran. Ce coup qu'avait donc procuré Yozo à Maku aurait eu la même puissance s'il était donné par un Chûnin. En gros, Yozo y avait été molo, et il y aurait pu y aller encore plus fort, tranchant diaboliquement la jambe du shinobi pour de bon. Mais ce n'était pas son genre. Malgré son apparence de diable charmeur, ce n'était pas le style du Hokage de frapper fort. Tant que la douleur était présente et que le ninja comprenait son tort, cela suffisait, pas la peine d'en rajouter.

Pendant que les deux Sunajins se battaient pour savoir qui souhaitait partir en kamikaze le premier, le Jûuichidaïme s'occupa du cas de Kanashimi. Réutilisant son Shôsen no jutsu l'Eiseinin rendit momentanément sourd le Jûnin qui fut bien désorienté par tout cela. Son nerf auditif rompu, il était assez déconcerté par le fait de ne plus entendre le moindre son, si ce n'était pas celui d'un silence hurlant cachant des represailles abyssales. Alors que Maku semblait vouloir se débrouiller seul et assumer le coup de la dernière fois, Kanashimi lui était plutôt rancunier et ne se laissa pas abattre. Au contraire, au lieu de reconnaître son erreur, il se ressaisit et composa une série de mûdras avant de lancer le nom de sa technique sans pour autant l'entendre.

Soudain un grondement se fit entendre autour du Jûnin, un bruit qui ne signifiait rien de bon. Sans plus attendre Yozo se mit aux aguets et se prépara à esquiver la technique du Jûnin. Puis tout à coup des éclairs jaillirent des mains du fumeur, des arcs d'électricité qui frappèrent brutalement le sol au point de le craqueler et d'y détruire la verdure qu'il y avait dessus. Un éclair arracha sauvagement la peau du bras gauche de Yozo. Un puissant courant électrique parcourut également le Hokage qui se retint de douleur, utilisant son chakra pour se soigner. Le onzième Hokage utilisa encore une fois, la dernière fois certainement, son Shôsen no jutsu sur lui-même afin de couper tout influx nerveux, afin de ne pas ressentir la douleur le temps de l'attaque. S'il donnait sa position en hurlant, utiliser sa technique du brouillard caché n'était qu'inutile.

D'autres éclairs arrivèrent par nuées sur les clones du brouillard, les détruisant un bref instant. Les clones se reformèrent presque automatiquement. L'attaque Raïton n'était qu'un coup d'épée dans l'eau. Quelques éclairs se dirigèrent ensuite vers les deux ninjas de Suna. Une explosion retentit près des deux ninjas. Sans plus tarder, notre protagoniste se hâta d'aller vers les deux Sunajins afin de leur procurer les premiers soins. Une aura verte se dégagea de ses deux mains et le Hoshikuma ne sachant pas ou se situait les blessures dans ce puissant brouillard, le ninja médecin utilisa son jutsu médical selon la méthode Shinkû no Toraburu. En gros, cela consistait à mettre du chakra médical dans tout le corps à soigner, afin qu'il se soigne sans que l'on ait besoin de trouver les blessures. Certes cette méthode était assez pratique si l'on ne voulait pas perdre de temps mais utilisé abusivement cela faisait tout de même perdre pas mal de chakra à l'Eiseinin.

Quelques secondes plus tard les éclairs cessèrent de retentir horizontalement et on n'entendit plus rien. Yozo avait fini de soigner les deux shinobis de Suna et au passage il avait ressoudé les articulations et soigné les muscles du Morichi. Le Hoshikuma utilisa après cela le clonage explosif pour que son clone puisse aller voir son adversaire. Le clone revint en déclarant que Kanashimi était inconscient au sol. Le clone disparut par la suite, implosant légèrement et le Hokage se releva. Dans ses réserves de chakra qui étaient bien entamées déjà, il forma un cube aqueux avec l'eau en suspension qui formait la brume. Le brouillard se dissipa, se regroupant en un même point pour créer un cube d'eau parfait. Le Jûuichidaïme déclara pour conclure cette rencontre:

« Maku, nous sommes kit à présent. Ne pense pas que je voudrais t'achever car vois-tu je laisse toujours une seconde chance. Nous nous connaissons à peine et déjà nous nous querellons. De plus il serait dommage que Suna perde un de ses meilleurs éléments. Sur ce, je vous laisse, je vais ramener le fuckin' sado au bercail. Jeune fille, je vous demande de porter Morichi car ses jambes étant certes redevenus utilisable, elles ne sont pas encore rétablies totalement et il suffirait d'un faux mouvement pour que la douleur revienne. Encore désolé pour le dérangement ! »

Montant sur le cube d'eau, Yozo salua les deux shinobis de Suna et se dirigea vers le Jûnin qui était étendu sur le sol. Le ramassant le Jûuichidaïme mit par la suite le cap sur Konohagakure no sato et s'envola sur son cube aqueux, tout comme un prince de l'orient tiré de contes d'un autre monde, partant vers des cieux plus cléments sur son tapis volant ...

» Rang S - Assassinat (4)

Mission S : Assassinat de Wagara Okura, trafiquant de drogue
La mission sera en deux parties. Elle consiste tout d'abord en une infiltration dans une hacienda situé au cœur d'une jungle de Mori no kuni, le pays des forêts. La zone est hautement protégée par plusieurs gardes, qui sont la plupart du temps des anciens Nuke-nins reconvertit en ninja de Mori no kuni. Une fois l'infiltration réussie, assassinez le dénommé Wataga Okura, un trafiquant de drogues qui désormais finance le pays de la forêt en échange d'une sécurité parfaite après avoir sévi au pays du feu. En aucun cas vous ne devrez vous faire attraper, dans ce cas la mission serait un échec et le pays de la forêt mènerait des représailles au pays du feu.

Une mission S venait d'être confiée par un membre du conseil à Yozo. Non seulement le Hoshikuma allait devoir exécuter une mission à haut risque, mais en plus il allait devoir la faire avec une inconnue, une jeune Jûnin répondant au doux nom de Mizore Hishitano. Yozo ne savait pas à quoi elle ressemblait, cependant, en sortant de son bureau, le onzième du nom n'allait pas tarder à le savoir, le lendemain, car la mission démarrerait dans la matinée, tôt, afin de ne s'infiltrer que plus facilement dans l'hacienda abritant le dénommé Okura de la famille de trafiquants en tout genre Watagara. Lui, pas besoin de sortir les vieux dossiers pour savoir qui c'était. Se spécialisant dans le trafic toujours aussi illégal que florissant de la drogue, le personnage s'entoura des mercenaires de la pire espèce pour pouvoir gérer son commerce en toute tranquillité. Ichigo avait perdu son frère à cause de cet homme.

Fumimaro Akimichi, Jûnin expérimenté de Konoha, mourut en mission en tentant de stopper le commerce d'Okura. Mais le trafiquant possédait une trop puissante garde. De ce fait, malgré le fait que Fumimaro était un puissant ninja appartenant à l'illustre clan des Akimichi, cela ne suffit pas pour autant à arrêter la folle aventure illicite du Wagara. Capturé par les mercenaires, car le jeune homme corpulent était terriblement affaibli suite à son combat, l'Akimichi fut tortué, mutilé à de nombreuses reprises, avant d'être abandonné au bord d'une rivière traversant Mori no kuni, pays des fôrets et surtout désormais refuge d'Okura. On retrouva par la suite le cadavre du frère à Ichigo quelques longues semaines plus tard. Le clan Akimichi était en deuil, Ichigo en larmes. Il lui fallut presque plus d'un mois pour se remettre du choc. Et il dût le faire seul, car à ce moment là Yozo était en pleine mission de filature au pays de la neige. A son retour le Hoshikuma trouvait que son camarade avait drôlement changé, ne parlant que si nécessaire et avançant péniblement, d'un air pensif et troublé.

En quelque sorte cette mission S était un moyen pour Yozo de venger Ichigo. En mettant fin aux jours d'Okura, les tourments d'Ichigo pourraient cesser d'exister, car malgré le fait que l'Akimichi ait laissé de côté ces évenements dans son coeur, il n'en reste pas moins des restes qui sont plus dûr à effacer que d'autres. Descendant d'un étage plus bas, Yozo salua la troupe du palais, c'est-à-dire les secrétaires, les ninjas qui réclamaient encore à cette heure des missions et des civils venant déposer des missives pour les shinobis du village. En disant au revoir à tout le monde, le Hokage remarqua qu'il n'y avait pas que des habitants de Konoha, il y avait des gens venant presque des quatre coins du monde, comme Tsume no kuni, Yama no kuni et également Umi no kuni. Ces noms de pays rappelaient les cours de géographie à l'académie ninja de Konoha à Yozo. Le jeune homme avait appris par coeur les noms de chaque pays, même les plus petits. Il retenait même les villages cachés des pays ayant une force militaire. Se souvenant ainsi de ces connaissances le Hoshikuma quitta l'étage pour descendre encore plusieurs étages. Le sous-sol dans lequel Yozo arriva était presque humide, il faisait noir.

Le Jûuichidaïme prit une lanterne et l'alluma avec une allumette qu'il avait trouvé à côté de la porte, dans une boîte d'allumette. Frottant l'allumette sur le côté, une étincelle lécha le côté de la boîte avant d'enflammmer le bout de la tige de bois. Après avoir allumé la lanterne, Yozo trouva des bougies qu'il alluma. Presque instantanément, la pièce s'illumina d'une légère aura lumineuse, éclairant les archives de Konohagakure no sato. Dans cette salle interdite au public était recensée chaque criminel, chaque shinobi, chaque fait et geste d'un criminel ou d'un shinobi. Prenant le dossier de Mizore Hishitano, en fouillant longuement à travers les rayons de la salle, le onzième tomba également sur le dossier d'Okura. Notre protagoniste prit au passage le dossier du trafiquant, se disant qu'il pourrait peut-être en apprendre un peu plus de lui de ce qu'il en savait déjà, même s'il connaissait pas de chose tout de même sur le criminel.

Yozo quitta ensuite la pièce, éteignant au préalable toutes les lumières de la salle. Les deux dossiers sous son bras, le Hokage allait rentrer chez lui pour lire tranquillement les deux documents, afin d'en savoir plus sur la personne qui allait l'aider à assassiner la seconde personne dont il possédait les informations. Marchant tranquillement vers sa maison, situé dans les hauteurs du village, Yozo traversa plusieurs quartiers dans lesquels des gamins jouaient. Voyant le chef du village, le plus puissant ninja de tout Konoha, les gamins accoururent vers Yozo pour parler avec le Jûuichidaïme. Se contentant d'un coucou main à courte distance façon Sarko', Yozo continua sa route pour traverser un petit pont en bois permettant de traverser une rivière. Après celà, le Hoshikuma arriva quelques instants plus tard à un grand escalier menant à la falaise des Hokages, une énorme colline rocheuse escarpé où seront gravés à jamais - ou pas avec l'érosion - les visages des Hokages de Konoha, les ombres du feu. Montant une à une, voire parfois, deux par deux, les marches de l'escalier, Yozo patienta cinq minutes, le temps de marcher jusqu'à son petit bout de tranquillité, son pavillon autrement dit. Entrant sereinement, Yozo se mit à l'aise chez lui, mettant la musique à fond, posant les deux dossiers sur la table de son salon donnant une vue sur la forêt.

Après s'être pris une bonne douche relaxante, le Hokage s'assit, non, se jeta sur son canapé et entama une bonne lecture, en commençant par sa coéquipière de demain, la fameuse Mizore. La Jûnin était donc membre du clan Hishitano, une famille discrète de Konoha. Leur attribut héréditaire se nommait le souffle d'azur, il s'agissait d'un Kekkai Genkai permettant de former une aura bleue autour du shinobi utilisant cette capacité. Par la suite le ninja se sent plus rapide, plus fort et son temps de réaction baisse. En gros, cet attribut héréditaire se rapproche du tunage médical de Yozo, en plus puissant mais cependant plus court. La kunoïchi maîtrisait également les affinités du vent et de l'éclair, c'est-à-dire le Raïton ainsi que le Fûuton. Déjà, son CV semblait bon pour Yozo; signe qu'il risquait fort de bien s'entendre avec sa future équipière de mission. Refermant le dossier de Mizore, Yozo ouvrit celui d'Okura et fut étonné du nombre de crimes qui lui étaient attribué.

Trafic de drogue dans de nombreux pays, une bonne dizaine en tout, commandité de meurtre, de torture et mutilation en tout genre. Aussi, ce qui fit rire le Hoshikuma, ce fut le fait qu'Okura fut également accusé pour avoir eu des rapports sexuels avec une prostituée. Signe que le Wagara faisait preuve d'une discrétion accablante. Après avoir lu son dossier médical, qui indiquait de multiples opérations à cause de la consommation de drogue, Yozo referma le dernier dossier et rangea les documents dans son bureau, situé dans une pièce à côté de sa chambre. De là, Yozo mangea, se mit en caleçon et lut, jusqu'à ce qu'il tombe dans les bras de Morphée. De là, le shinobi s'extirpa des bras de Morphée pour y revenir à l'aise, plus précisément dans son bon petit lit douillet.

A son réveil, Yozo mit un coup de poing-marteau sur son réveil qui venait de sonner violemment. Le choc fut sec, rapide et le réveil finit de sonner explosé contre une commode. On entendit dans la pièce des morceaux de réveil s'éparpiller avant que le shinobi se lève. Déjeunant, s'habillant, se lavant, Yozo était par la suite prêt à partir sur le lieu de rendez-vous de sa mission avec Mizore. Avant de partir, le jeune homme fouilla dans sa chambre pour trouver des émetteurs récepteurs radio à longue portée, afin de faciliter les communications Refermant bien la porte d'entrée de sa maison, le Hokage sauta de la falaise et se hâta vers les portes du village pour finalement s'arrêter devant une beauté. Bien plus petite que Yozo, Mizore possédait une douce chevelure blonde, d'un jaune semblable à celui d'un soleil rayonnant de beauté. Yozo qui était un peu affecté par la beauté de sa coéquipière, n'en resta pas pour autant sans voix et déclara:

« Yô, je serais ton équipier pour cette mission. Appelle moi comme tu veux, mais je serais pour cette mission Hoshikuma Yozo, ninja de Konoha comprit ? Au fait, prend ça, j'en ai pris un pour chacun d'entre nous, règle-le avant, la dernière fois que je m'en suis servi c'était au pays de l'océan, Umi no kuni, et j'avais dû plonger dans l'eau pour échapper à un assaut. Donc je sais pas si l'eau a pas déréglé la fréquence ... »

Lui donnant donc un des deux émetteurs-récepteurs, Yozo s'occupa de mettre le sien sur la bonne fréquence. Une fois fait, le shinobi attacha l'appareil autour de son cou puis mit l'oreillette à l'endroit prévu à cet effet. Quelques instants plus tard, Yozo était fin prêt, Mizore le semblait également. Sur ce, le Konohajin déclara:

« T'es prête ? Nous devons arrivé aussi vite que possible au pays des forêts, le tout avec une grande discrétion, c'est-à-dire qu'on devra éviter les gardes à la frontière pour pas que notre arrivée soit anticipé. Par la suite, on fera comme prévu un repérage de la zone où se situe la cible à assassiner. Dès que la zone sera analyser et que l'on pourra établir un plan des lieux, nous attendrons tout simplement la nuit pour pouvoir attaquer encore mieux avec plus de discrétion et surtout un effet de surprise qui nous procurera un net avantage pour accomplir la mission. Sur ce, allons-y ! »

Alors que les deux équipiers de mission étaient prêt à partir, le temps commença à se couvrir. Qu'importe, de toute façon, un ninja devait aller jusqu'au bout de sa mission, qu'importe les conditions climatiques. Qu'il fasse une tempête, qu'il neige, ou tout autre chose, le ninja se doit d'accomplir l'objectif qui lui a été donné, même au prix de sa propre existence. Yozo le savait bien, car son ami Shôjiro en avait fait les frais lors de cette fichue mission qui aurait pu se dérouler sans morts, si l'instinct de Shôjiro ne l'avait pas poussé à se sacrifier inutilement au profit de quelques précieuses secondes de plus pour les civils ainsi que les deux autres membres de son équipe. Le ciel s'était par la suite totalement noirci, recouvert d'un nuages grisâtres cachant la lumière bénéfique du soleil. Le vent se leva, commença à balayer les feuilles des arbres et vint caresser les cheveux de Yozo qui s'était avancé depuis un bon bout de temps avec sa coéquipière Mizore. La pluie arriva dès lors, lorsque les deux shinobis, espacés d'une dizaine de mètres afin de couvrir un meilleur champ de vision, quittèrent la frontière du pays du feu pour s'aventurer en territoire hostile. Désormais, plus aucune protection, rien que son expérience de shinobi ainsi que son panel de jutsus pour exploiter cette expérience acquise au cours des missions et des des combats. Tant d'affrontements et tant de morts hantaient désormais l'esprit de Yozo qui avait tué un bon nombre de personnes au cours de son existence. Mais qu'importe, le Jûuichidaïme n'était qu'une arme exploitée par les plus grands de la hiérarchie, un outil de guerre servant à amener une certaine paix, ou plutôt un contrôle total sur les autres afin de préserver sa paix intérieure. Aucune opposition n'était tolérée, de toute manière, maintenant que la machine est lancée, on ne peut plus faire marche arrière, même si on est optimiste. Ce qui n'est évidemment pas le cas de Yozo, se contentant de poursuivre sa voie de guerrier de l'ombre. La pluie s'intensifia, tout comme le vent.

Trempé jusqu'aux os, avec un vent frais gelant n'importe qui, le Hokage ne réfléchit pas longtemps avant d'utiliser son Shôsen no jutsu afin de couper son influx nerveux. Ainsi, il ne ressentait plus rien. Aucune sensation de froid ou de chaud, aucun contact avec ses vêtements, plus rien du tout, le néant, son sens du toucher ayant été momentanément supprimé. Cependant, le sens de l'odorat était toujours présent et fonctionnait pleinement. En effet, le vent portait l'odeur des bois humides jusqu'aux narines du shinobi de Konoha. L'odeur de la nature envahissait les cavités nasales du médecin, quand soudain ce dernier éternua. Une giclée de mucus partit dans les airs tandis que Yozo s'arrêta sur une branche solide, quelques mètres après avoir expulsé soudainement et vulgairement ce que l'on nommait famillièrement de la morve. S'essuyant avec sa manche avec une grande facilité, Yozo renifla un coup avant de repartir de plus belle vers le domicile du trafiquant, accélérant sur plusieurs mètres sa vitesse afin de rattraper sa coéquipière qui devait être désormais en avance.

Yozo continua alors son périple, accompagné cinq mètres plus loin d'une Jûnin. Le pays des forêts n'était plus très loin, vu que la forêt ne cessait de devenir de plus en plus dense, le nombre de branches sur chaque arbre n'arrêtant pas de s'intensifier, la végétation également. Se mettant sur ses gardes, le Hoshikuma se mit sur ses gardes, car des ninjas ennemis pourraient très bien surgir de nulle part, d'autant plus que si ces derniers seraient de la contrée, ils seraient difficile de les vaincre sur leur terrain, qui plus est une forêt à la végétation luxuriante où tendre une embuscade ou des pièges serait aussi simple à mettre en place que difficile à contrer. Mais bon, qu'importe, Yozo n'était pas venu seul, avec Mizore, sa garde d'ANBUs le suivait en permanence tel une star escorté en limousine afin d'éviter aux paparazzis et aux fans enragés. Sauf que dans ce cas précis, on pourrait remplacer la limousine par un kimono trempe, les paparazzis par d'éventuels shinobis hostiles ainsi que les fans enragés par des gouttes d'eau folles partant dans tout les sens suite à un vent enragé soufflant aléatoirement.

Pressé d'arriver à destination, le Hoshikuma avait hâte comme à son habitude d'en finir rapidement sa mission. D'un côté, qui n'aimerait pas conclure sa mission au plus vite lorsque l'on doit tuer un trafiquant de drogue dans sa villa remplis de gardes sous une pluie battante ? Les mains se lèveraient par milliers à Konoha mais se baisseraient rapidement pour l'honneur et surtout pour montrer la détermination des plus forts. Se frottant les cheveux pour faire partir brusquement l'eau qui était contenu dedans, le ninja médecin s'arrêta net, risquant de glisser sur une branche humide. Se mettant à l'aise sur le morceau de bois, le Jûuichidaïme Hokage se remis sur la bonne fréquence jusqu'à trouver celle de Mizore. Là, le chef de Konoha déclara dans le micro, parlant d'une voix nette et distinctive de l'eau tombant en masse et s'écrasant sur n'importe quelle surface dans un bruit au bout d'un moment assez assourdissant:

« Mizore ? Tu me reçois, c'est Hoshikuma. Mizore ? Eho majorette en jupette t'es là ? * aucun signal * Eh merde, va chier poulet, on dirait que j'ai perdu sa trace, il ne manquait plus que ça, en pleine mission S en plus. Remarque, j'ai encore quatre guignols tout droit sorti d'un bal masqué traditionnel, ils pourraient, enfin, je crois, m'être utile pour cette mission. Et pour qu'il vienne, rien de tel que de simuler la douleur selon la méthode italienne du village caché des nouilles. * va au sol et se couche * AU SECOURS !!! MAMAN !!!! AÏE AÏE AÏE ! CA PIQUE !!!! »

Immédiatement, les quatre ninjas masqués de la section de l'ANBU apparurent, surgissant de nulle part, entourant leur Hokage bien aimé, serrant leur katana contre leurs mains en ayant la ferme intention de protéger le Hokage au péril de leur propre vie. Le Hokage venait comme prévu de faire apparaître ses subordonnés avec sa simulation à l'italienne. Gisant au sol comme une vieille chaussette moisie, le dirigeant du village caché de la feuille gigotait dans tout les sens et feignait la douleur à plein nez, et tout cela dans l'unique but de faire venir ses quatre ninjas ANBU. L'un d'eux déclara:

« Maître Hoshikuma, où se situe la douleur ? »
« J'ai rien fuckin' pauvre cloche. Je voulais juste vous faire venir, et qui plus est d'une façon autre que du gueuler comme un boulet de venir avec moi. Bon, vous êtes tous là ? »
« Oui ! déclarèrent en cœur les ninjas masqués. »
« Impec' je vais pouvoir vous faire un briefing de la situation alors, vu que nous ne sommes plus qu'à quelques dizaines de mètres de l'hacienda de la cible à assassiner. Sachant que nous sommes en plein sous la pluie, nous n'aurons pas besoin d'attendre la tombée de la nuit pour pouvoir commencer notre travail. La pluie cachera notre arrivée et nous couvrira lors de notre fuite. Bon, vous serez diviser en deux groupes.
Le premier s'occupera de neutraliser la première ligne des gardes. Entendez par là les gardes qui s'occupent de garder l'extérieur du bâtiment.
Ensuite, le second groupe se chargera d'éliminer la seconde ligne qui sont vous l'avez compris les mercenaires gardant l'intérieur de l'hacienda. Bien entendu, il est numériquement impossible de tous les tuer, c'est pour cela que je vous demanderais de ne tuer que ceux dont leur champ de vision couvre les angles morts de leur camardes. De mon côté, je m'occuperais personnellement de préparer le terrain, allant tantôt dans le premier groupe puis suivant le second jusqu'à arriver jusqu'à la cible. Et puisque j'en ai l'occasion, je voudrais connaître vos aptitudes dans le ninjutsu et autres arts ninjas. »
« Pour ma part, je manie le Raïton ainsi que le Fûton. Mon utilisation de ces deux affinités me permet d'immobiliser et d'achever en vitesse une cible, déclara un premier ANBU. »
« De mon côté Hokage-sama, je contrôle une affinité spéciale, le Jiton ou contrôle du magnétisme. Grâce au Jiton, je me sers des forces produite par le magnétisme pour attaquer mon adversaire sans que ce dernier puisse riposter. Je suis également en mesure de manier les armes en métal avec une plus grande aisance. »
« En tant que membre du clan Hyûga, je possède le Byakugan et me bat à l'aide du Jukken ainsi que de quelques compétences personnelles. »
« Pour conclure, je contrôle le Fuuinjutsu ou art des sceaux avec une grande efficacité. En effet mes parents sont ici de la lignée des Uzumaki, en effet ils sont du même sang que les parents de la femme du premier Hokage, la défunte Mito Uzumaki. »
« Parfait, déclara Yozo, qui était assez satisfait de voir que dans la pluie, des talents aux pouvoirs puissants et originaux pouvaient surgir comme des champignons sortant de l'ombre de cet arbre qu'est Konoha, étant donné que nous avons un Hyûga dans le groupe, nous allons nous fier à son Byakugan et nous en servir afin de faciliter la tâche, Ōku, combien de gardes ? »

» Rang S - Assassinat [Suite]
La conversation dura un bon quart d'heure, Yozo accordant les violons de ses maestros. Grâce au Byakugan, il était désormais plus simple d'organiser l'infiltration des ANBUs ainsi que de Yozo dans la demeure du trafiquant. Du fait que le Dôjutsu de l’œil Blanc permettait de voir sur plusieurs centaines de mètres et ce dans un champ de trois cent soixante degré, donc avec un champ de vision parfait, même si au cours d'un combat avec un Chûnin d'Oto l'un des Hyûga dut révéler un angle de mort de cinq degré situé derrière la nuque, ainsi cela écourterait également la durée de la mission et plus précisément de la partie assassinat. Notre chef d'orchestre prêt tout comme ses troupes, ce dernier se mit en route avec le premier groupe chargé de neutraliser la première ligne.

La première ligne neutralisée, il n'y aurait par conséquent plus personne dehors et une retraite stratégique serait d'autant plus simple à effectuer étant donné qu'il n'y aurait personne pour déclarer la fuite d'assassins, vu qu'ils auraient été déjà assassiné eux-mêmes, enfin quelques uns seulement, mais assez pour laisser une ouverture pour les cinq ninjas de Konoha. La pluie était toujours omniprésente, couvrant les alentours d'un épais voile blanc de brume et le tout accompagné d'un bruit répétitif, assourdissant voire stressant. Mais bon, Yozo était habitué à la pluie. Les journées de paperasses à remplir et signer des papiers administratifs sous le signe de la pluie, notre protagoniste connaissait cela. A la seule différence qu'ici, cela se ressentait en extérieur, soit au coeur même de l'ennui.

Mais bon, comment s'ennuyer en mission et c'est pour cela que Yozo oublia tout cela dans sa tête afin de se recentrer sur son objectif: assassiner ce maudit criminel, sans se faire remarquer. Dans le cas contraire, des hostilités entre Mori no kuni et Hi no kuni apparaîtraient et il ne faut jamais sous-estimer ses adversaires car le pays de la forêt possède des alliés cachés dans l'ombre, faisant souvent appel à des déserteurs pour consolider leurs effectifs. Même si Hi no kuni est la plus puissante nation, ce n'est pas une raison pour pouvoir écraser les autres nations plus faible que soi, sinon au final le pays du feu serait bien tout seul et au niveau économique le commerce serait dur à effectuer entre les derniers pays restants si ces derniers refuseraient de faire des affaires avec un pays qui aurait une réputation de nation belliqueuse sans scrupules qui écraserait quiconque serait plus faible que lui.

Raison de plus pour Yozo de devoir faire preuve de la plus grande discrétion au cours de son infiltration avec ses quatre gardes du corps. Ici, il n'était pas simplement une question de risques pour soi en se mettant en danger, mais de prendre des risques pour la nation entière, car en cas de problèmes de toute façon l'ANBU du clan désormais mort Uzumaki pourrait téléporter ses compères et lui-même en lieu sur, à l'abri d'une attaque massive de gardes du corps enragés, prêt à tuer au prix de la survie de leur patron qui leur serait profitable puisque très rentable du fait de son ancienne profession.

Un signal fut lancé par Yozo. Dans la brume, des grandes ombres se dessinaient au fur et à mesure que les deux groupes avançaient. C'était les arbres, qui composaient densément cette forêt. Quelques minutes plus tard, de plus petites ombres se formaient, beaucoup moins nombreuses. C'était les fameux gardes. Rien ne servait de foncer bêtement dans le tas. Il fallait d'abord analyser qui attaquer, sur quel garde fallait-il se méfier et dans quelle direction regardait-il. Selon le champ de vision qu'il couvrait, il fallait ensuite procéder méthodiquement par élimination. Chose que firent en quelques instants les Konohajins qui silencieusement se faufilèrent derrière des gardes, les uns s'occupant de les envoyer dans le néant, les autres se contentant de passer, laissant à leur propre sort les pauvres gardes dont le destin était tout tracé ou plutôt finissait sa course puisqu'il s'arrêtait là aujourd'hui. Tandis que les ANBUs avait contre leur plastron un katana prêt à tâter de la chair des mercenaires, Yozo se contentait de son modeste mais mortel Shôsen no jutsu, concentrant son chakra médical dans sa main droite, créant ainsi une aura de couleur verte.

Tout d'abord, le Hoshikuma se précipita en douceur prêt d'un garde qui regardait de droite à gauche à un intervalle régulier. Main sur son sabre, le mercenaire semblait exprimer une pointe de dégoût sur son visage, très certainement du fait de devoir travailler dans de telles conditions à cause de l'appât du gain. Ainsi, pour son premier mort du jour, Yozo allait scellé sa mort sous le signe de l'avarice. Approchant en délicatesse sa main de la nuque du jeune homme, Yozo contrasta ce mouvement avec un autre beaucoup plus brusque et sec. Son aura verte vira au bleu pour devenir une lame de chakra aiguisée; la carotide, ainsi que une partie de la moelle épinière bien plus facile à toucher via la nuque. L'épéiste n'eut guère le temps d'agoniser ne serait-ce en quelques râles, puisque la pluie couvrit sa mort aussi silencieuse que dangereuse. Le corps tomba au sol. Désormais inerte, le corps lâcha emprise sur le katana et la main s'écrasa dans la boue, se couvrant d'un manteau visqueux et pâteux d'un marron vaseux.

Il restait encore d'autres gardes à éliminer mais le temps était presque compté et il fallait faire vite. Le fait de se mouvoir en discrétion faisait considérablement perdre du temps aux ninjas, même si Yozo était habitué à se déplacer dans la brume, du fait qu'il savait se servir de la technique de Kirigakure, consistant à condenser l'humidité de l'air dans une zone restreinte afin de créer un épais brouillard dans lequel l'invocateur de cette brume serait capable d'effecteur des mouvements dans le plus grand des silences, capable en même temps d'être à l'écoute du moindre son, même d'un battement de cœur banal. Dix minutes plus tard, le groupe un se rassembla et montra un chemin au onzième du nom, un passage dans la surveillance des gardes qui seraient du fait de la présence réduite de ses derniers plus faible. Progressant toujours sous des trombes d'eaux à en devenir fou, Yozo progressa à travers les feuillages divers qui entouraient l'hacienda. Alors qu'il était bientôt arrivé dans l'enceinte du bâtiment en question, il arriva un désagrément. En effet, Yozo, caché contre un mur, était derrière un garde qui surveillait activement son secteur. Et alors que le Hoshikuma avait trouvé moyen de le passer, ce dernier se retourna et Yozo dut par conséquent se retirer pour éviter de se faire remarquer. L'homme en question entendit par malheur le déplacement du ninja médecin et c'est justement pourquoi il commença sortir son katana et à taillader le buisson qui était derrière lui.

Il ne restait plus beaucoup de temps avant que le Hokage ne se fasse débusquer et ce dernier dut puiser dans ses réserves pour trouver la force lui permettant de surmonter cette situation. Car même le plus puissant ninja de son village peut avoir des moments de faiblesse et c'est dans ce genre de situation que faire le vide en soi et le meilleur moyen de décompresser, enfin, faire le vide en vitesse, car ce cas de figure ne laissait guère le temps de se remémorer sa vie ou un souvenir dans son intégralité, mais plutôt un flash. Et c'est ce même flash qui incita le fils d'agriculteur à dans ses derniers retranchements surgir à toute allure sur le sabreur et à l'aide du Shôsen no jutsu lui sectionner les cordes vocales, avant de lui charcuter sous la pression le cœur du désormais mort. Tombant sur Yozo, ce dernier le fit mettre au sol tranquillement, le cachant au préalable dans un buisson pour ne pas éveiller les soupçons.

Désormais, Yozo en était à la partie deux de son plan. Il devait pénétrer au sein de l'établissement en toute discrétion, le second groupe ayant normalement auparavant fait le nettoyage. La tâche ne serait donc que plus facilité.Annulant son Shôsen no jutsu qui lui avait rompu le signal nerveux, Yozo ressentit de nouveau la pluie lui glacer les os tout en le trempant. Un des ninjas du second groupe lui fit un signe de la main lui déclarant qu'il restait encore un ninja à affronter pour pouvoir faire une percée dans la faille occasionnée par l'absence de mercenaires. Mais il semblait que ce mercenaire à abattre avait l'air bien plus tenace qu'il n'en avait l'air. En réalité, le ninja ANBU voulait faire signaler très certainement à son supérieur que vaincre ce mercenaire ne serait pas un jeu d'enfant, qu'il ne suffirait donc pas d'un simple coup de chakra dans le corps pour le tuer sur place.

Un combat entre hommes devait donc avoir lieu. Et pour combattre en toute tranquillité, l'Uzumaki du groupe composa une série de signes étranges, assez inhabituels pour tout vous dire, même à Yozo. Puis, une fois sa série de signes en tout genre achevée, le ninja masqué de Konoha se rapprocha des deux futurs combattant et posa sa main au sol. Un sceau se dessina et se forma rapidement sur le sol toujours aussi humide, voire boueux. Là, les deux combattants disparurent en un éclair, suite à l'apparition du sceau. L'ANBU resta quant à lui sur place, étant dans l'obligation de s'immobiliser volontairement dans le but de contenir le sceau qui avait amené les deux combattants dans une autre dimension ...

Cet autre monde, Yozo n'en avait guère l'intention d'y rester longtemps. Un sol parfaitement plat, pas la moindre limite, comme si ce monde s'étendait à l'infini, et le tout avec les mêmes couleurs, qui ressemblerait à un tourbillon de couleur le tout déformé en permanence dans un mouvement perpétuel. S'armant d'un kunaï, le Hokage regarda le mercenaire qui hurlait pour alerter ses compagnons qui étaient ailleurs, en train de se faire tailler en pièce dans le silence le plus hurlant, en plein cœur d'une pluie comme jamais ils n'en auraient vu avant leur mort qui était proche. Puis, quelques instants plus tard, le mercenaire se rendit compte qu'il n'était pas seul dans cet océan de néant. Il vit Yozo et le reconnut directement en temps que Hokage. Il lança un juron avant de se jeter corps et âme dans sa dernière bataille. Donnant un coup de poing à Yozo, le ninja médecin esquiva de justesse, impressionné au passage durant son esquive par la vitesse et la puissance du coup porté par le guerrier en face de lui.

Après ce coup de poing, le guerrier enchaîna avec un coup de pied uppercut, autrement dit, un coup de pied remontant partant du sol pour venir percuter dans un mouvement vertical le dessous du menton adverse avec une puissance incroyable. Bien évidemment, il en va de soi que Yozo contra le coup de pied en se protègeant avec son bras. Parant l'attaque, le shinobi sortit un kunaï et commença à reculer son bras. Le mercenaire comprit qu'il allait attaquer de front avec, profitant du fait qu'il était déstabilisé par le contre de son coup de jambe.

Prêt à anticiper le coup de kunaï, le mercenaire allait se protèger en prenant un peu de recul quand soudain il fut largement étonné par ce qu'il se passait devant ses yeux. En effet, Yozo étirait un peu son bras et profitant de l'allonge de son bras, le Hokage lança son kunaï sur sa cible qui ne s'y attendait pas du tout. Entre le coup de pied et le lancer de kunaï il ne s'était écoulé que quelques secondes, ce qui expliquait que tout de même le mercenaire ne pouvait pas prendre le temps d'esquiver une telle attaque surprise. Recevant ainsi le projectile métallique au niveau du foie, le mercenaire prit un peu plus de recul qu'auparavant et retira la lame de sa chair, dans un bruit affligeant. Le sang coula, tachant les vêtements du truand en les colorant d'un rouge vif.

Le sang envahit peu à peu le bas du kimono du guerrier, jusqu'à ce que ce dernier réussisse à stopper l'hémorragie en faisant un bandeau de tissu autour de la blessure, en arrachant un morceau de tissu de ses manches. Le mercenaire sortit ensuite un parchemin de sa poche et Yozo comprit qu'il allait avoir affaire à une invocation. Sortant de sa sacoche une poignée de senbon, des aiguilles ninja finement aiguisés, le Hoshikuma anticipait à son tour une action de son adversaire quand il fut surpris de ne pas avoir affaire à une invocation bestiale mais tout simplement à l'apparition d'une énorme lance, de la taille de Yozo environ. Au bout du bâton se trouvait une lame principale, travaillé certainement par un forgeron de grande expérience. A coté de la lame se trouvaient deux autres bouts de métal aiguisés eux aussi, avec un bout pointu bien entendu. De forme assez circulaire, les deux lames étaient bien plus petit que la principale, cependant les deux étaient identiques, comme si la lame principale était un miroir qui séparait les deux.

Le mercenaire positionna attentivement ses deux mains sur le bâton avant de foncer à toute allure sur Yozo, une fois de plus pour lui donner une rafale de coups d'estoc. Apparemment, l'arme était plus légère que l'avait estimé Yozo et de ce fait, cette erreur fut assez fatale. Recevant presque la totalité des coups de Jumonji-Yari, le Eiseinin saigna plus d'une fois; son sang gicla au sol, petit à petit. Puis le mercenaire voulut donner un coup de lance en diagonale, afin d'achever sa cible. Levant son arme dans les airs, le mercenaire dans un élan de supériorité dégota son plus joli sourire sadique avant d'abaisser son arme à toute vitesse sur le Hokage, déversant toute sa sauvagerie acquise au cours des pillages et autres crimes dans cet unique coup. Les trois lames fendirent l'air neutre de la dimension créé par le ninja de l'ANBU. L'arme se figea par la suite, déchirant les tissus du kimono de Yozo, avant de perforer l'épaule du shinobi de Konoha.

Cependant, le mercenaire était bien trop gourmand et ce n'était que trop tard qu'il s'était rendu compte de son erreur. Au lieu de blesser mortellement le Jûuichidaïme, la lame de l'arme du guerrier percuta un vulgaire rondin de bois, de la taille d'un torse humain. Le tronc de bois tomba ensuite au sol, dans un écho qui résonna dans l'infini néant du lieu. Durant cet écho, le mercenaire exprima via les expressions de son visage son dégoût, d'une part d'avoir raté son coup mais également et surtout de ne pas avoir achevé une bonne fois pour toutes Yozo. Le shinobi en question réapparut par la suite au-dessus son adversaire, kunaï à la main, prêt à le lancer. Le mercenaire comprit de suite que cette fois-ci, à la distance à laquelle son adversaire s'apprêtait à lui lancer le projectile, ce dernier allait comme précédemment feinter pour au lieu de le lancer s'en servir au corps à corps comme d'un couteau ou d'une dague, à l'opposé de la fois précédente.

Se servant de sa lance comme d'une protection, le mercenaire ramena son arme près de lui, répartissant ses deux mains au milieu du bâton et le tendant face à lui à l'horizontale, afin de bloquer l'arrivée de son assaillant. Cependant encore une fois, le mercenaire fit une erreur fatale. Dans sa chute, le shinobi lança à toute allure le kunaï sur le mercenaire. Une fois de plus, le guerrier à la lance s'était trompé dans ses prédictions. Pensant que son ennemi allait comme précédemment, le combattant à l'arme blanche fit une belle erreur en se rendant compte le temps de quelques dixièmes de secondes que le shinobi adverse venait de répéter la même action de tout à l'heure. Recevant le kunaï, l'arme blanche se logea dans la main de l'homme. Déchirant les quelques articulations composant la main, la dextre en question du lancier perdit subitement le contrôle de la lance qui tomba. Un frisson de douleur envahit tout le corps du mercenaire.

Cette douleur le figea quelques instants avant que le bruit de sa lance tombant au sol le réveille en quelque sorte, le sortant d'un océan de néant pour qu'il revienne à un monde de douleur. Un hurlement de douleur s'échappa du corps du guerrier. Il n'avait jamais autant hurlé de toute son existence. Pour la première fois de sa vie, le combattant à la lance venait de comprendre sa faiblesse. Petit à petit, une mare de sang se forma entre les deux pieds de l'homme. Mais ce dernier ne devait pas pour autant croire que c'était fini. Une ombre peu opaque grandit de plus en plus autour du blessé. Levant lentement la tête, il était trop tard pour l'homme qui venait de retirer à contrecœur le projectile de sa main. Yozo était là, son pied en premier-plan, prêt à écraser avec passion le visage de son adversaire. Quelques instants plus tard, le pied entra en collision avec la face du blessé et le mercenaire tomba au sol brutalement, suivant sur plusieurs centimètres la trajectoire du pied de l'Hoshikuma qui après le contact entre son pied et la tête de son ennemi se retira en retombant correctement au sol.

Le blessé baigna ainsi légèrement dans son propre sang, ses vêtements immaculés de sang au niveau du dos et du bassin. Son nez en piteux état, à peine capable de prononcer quelques faibles râles, le futur vaincu était exténué. Yozo lui aussi par ailleurs. Après avoir reçu une myriade de coups, ce dernier avait utilisé in extremis la technique du Kawarimi no jutsu, ou technique de permutation, afin de se substituer avec un objet pour que ce dernier prenne le coup fatal à sa place. Durant cette esquive, le Hokage se plaça quelques mètres au-dessus de sa proie pour pouvoir attaquer dans les airs son assaillant en toute discrétion et surtout en pouvant enchaîner un lancer d'armes avec un coup de pied frontal. Laissant plusieurs secondes de répit avant d'achever sa proie, le onzième dirigeant de Konoha saisit une poignée de shurikens avant de les lancer de toutes ses forces.

Les étoiles d'acier tournoyèrent au-dessus du sol dans un mouvement presque similaire avant de venir percuter le corps du blessé gisant au sol dans son sang. Le bruit des pointes métalliques transperçant la chair du malheureux couvrirent ses dernières paroles avant d'agoniser. Son sang continua de couler encore, tâchant un peu plus ses vêtements, quoique cela n'avait désormais plus d'importance. Les morceaux de tissu pourpre composant ses restes de vêtements allaient être son linceul. Contactant l'ANBU via la radio, Yozo et le mort revinrent dans l'hacienda, noyé sous des litres de pluie ne cessant de tomber en trombe. Et il fallait faire vite, à peine Yozo revenu sur les lieux. Un ANBU du premier groupe arriva dans l'enceinte du bâtiment, déclarant que les gardes n'allaient pas tarder à intervertir de places dans quelques minutes; un ultimatum en quelque sorte pour la mission de Yozo qui consistait à la base d'assassiner le trafiquant de drogue.

• Eh bien, j'aurais préféré rester encore un instant de plus dans ce trou perdu, là-bas au moins on risquait pas de t'annoncer les choses qu'il fallait pas alors que tu te les gèles sous une pluie de chien ...

» Rang S - Assassinat [Fin]
Pour résumer, désormais Yozo n'avait plus beaucoup de temps, mais alors qu'un très court laps de plusieurs minutes avant d'être dans de beaux draps. A croire que le temps de chien, le contexte de la mission, c'est-à-dire les nombreux gardes composant la sécurité personnelle de Wagara, la plupart étant souvent des anciens Nuke-nins, tout cela était fait en sorte au plus grand désarroi du Hokage, certainement afin de gâcher une journée de plus au Jûuichidaïme. Le shinobi le plus fort de son village en question venait tout juste de vaincre un adversaire puissant, maniant la lance à trois lames aussi bien qu'il était gourmand, ce qui lui causa sa perte. Pensant vaincre le ninja le plus fort de Konohagakure no sato en enchaînant les coups de lances, le guerrier comprit bien trop tard qu'il ne suffisait pas de puissance et d'une bonne arme pour vaincre quiconque se dresserait sur son chemin. Car après tout l'habit ne fait pas le moine. Aussi forte soit-elle l'arme que la puissance de celui qui s'en sert, cette énergie brute n'est qu'inutile si on ne sait pas s'en servir convenablement avec un peu de jugeote. Et dans le combat spirituel, il en va de soi que ce fut le Hoshikuma qui gagna haut la main l'affrontement et même le combat tout court avec son opposant. Revenant donc dans le monde réel avec un mort baignant dans son sang, Yozo se cacha, emportant avec lui la lance de son adversaire tout en cachant à l'abri des regards le corps du mort en le jetant de l'autre côté du mur, de la même façon que le Hoshikuma avait amené son adversaire dans l'autre monde, avec brutalité et précision. Concernant la lance que Yozo venait de garder, c'était pour lui comme un trésor, une récompense issu de son affrontement, une arme bien méritée, même si assez encombrante pour le moment.

Cherchant dans les alentours le parchemin qui avait servi à invoquer la lance, le Hokage trouva finalement l'objet après quelques secondes de recherche. Ramassant le rouleau d'invocation, le Hokage fit une désinvocation et la lance disparut dans un fin voile de fumée gâché par la pluie toujours aussi intense. Un sceau se dessina sur le papier, signe que la lance était bien arrivé à destination. Rangeant ensuite le parchemin dans sa sacoche, Yozo se reprit et se lança à l'assaut de l'intérieur de la maison. Avançant silencieusement dans les failles causés par le manque de gardes, le Hoshikuma regarda ses ANBUs disparaître sous l'intense rideau aqueux tout en avançant vers l'entrée qui s'offrait à lui: la cheminée. Tel un gros bonhomme vêtu de rouge et blanc, couleur du costume du Hokage, notre protagoniste sauta sur le toit, manqua de glissa et reprenant appui, il continua son chemin.

Quelques mètres plus loin, le shinobi trouva son entrée et rentra comme un contorsionniste dans le conduit. S'appuyant lsur les bords, mettant du chakra dans ses mains afin de créer en quelque sorte un Konobori no jutsu pour les mains, l'assassin de l'ombre descendit de la cheminée avec une lenteur comparable avec celle d'une tortue. Malgré le fait qu'il était désormais capable de descendre du conduit sans pour autant glisser, grâce au chakra le maintenant sur place s'il le désirait, Yozo n'avait pas d'autre choix que de prendre son temps pour arriver en bas, sous peine de faire du bruit en se hâtant précipitamment sur sa cible. Attentif au moindre son, calme en toutes circonstances, la descente aux enfers de Yozo semblait durer une éternité. Impassible, l'ancien Jûnin de l'équipe défunte numéro quatre avec eu de la chance que Okura Wagara n'est pas allumé un feu dans sa cheminée afin de se réchauffer de la pluie fraîche qui tombait abondamment dans le coin. Dans le cas contraire, l'infiltré aurait bien eu du mal à descendre du conduit de cheminée avec les flammes léchant ardemment sa combinaison noirâtre.

L'expression descendre en enfer se renforçait par ailleurs considérablement. D'autant plus que si la cheminée était bloqué, il ne restait plus beaucoup d'endroit discret pour infiltrer le bâtiment. En effet, il serait suicidaire de se contenter de passer par la porte d'entrée. Ce serait un peu comme venir frapper à la porte de la mort. Le coup de passer par la fenêtre serait aussi une méthode Kamikaze, car cela ne ferait que s'attirer plus l'attention ainsi que des ennuis. Il ne restait donc plus que l'issue spéciale, tel qu'un conduit d'aération ou bien comme ici une cheminée. Les minutes s'écoulèrent avec difficulté et finalement le Hoshikuma parvint à arriver tout en bas, se contorsionnant une fois de plus afin de passer dans le salon en silence. Faisant bien attention de ne pas percuter des objets risquant de perdre l'équilibre et de se casser dans un écho fracassant et bien inaudible, le ninja infiltré se sècha et fit en sorte à ne laisser aucune trace derrière lui.

Avançant sur le plafond, toujours grâce au Konobori, le Hoshikuma se déplaça lentement, faisant attention de ne pas se faire voir par Okura. Longeant un couloir sombre et lugubre, sans aucun bruit, juste celui de la pluie résonnant comme dans une caverne au sein de la structure. Et puis, le Hokage remarqua que plus il avançait, plus il percevait un son sur la droite du fond du couloir. S'approchant du bruit, Yozo pensa au début qu'il s'agissait d'un mouvement d'eau. Peut-être y'avait-il un trou dans le plafond, ce qui permettait à l'eau de s'écouler à l'intérieur du domicile. Mais bon, le Konohajin réfuta rapidement cette idée, car il avait affaire à un riche criminel, donc la maison risquait d'être dans un état plus que somptueux.

Yozo se souvenait des objets qu'il avait vu posé sur une commode en bois massif orné de décorations en or. Il y avait un vase d'une très grande valeur, faîte avec du jade certainement. Il y avait un dragon comme motif sur le vase, un magnifique dragon divin s'enroulant autour du vase. L'animal divin était d'une couleur plus claire que le vase lui-même et on pouvait remarquer qu'il possédait des écailles. Avec un travail minutieux, on avait taillé le vase pour créer les écailles. Vu le travail d'artisan réalisé, Yozo pensait clairement qu'il était moins cher d'engager un Nuke-nin pour voler l'ornement que de l'acheter tout court. A côté de ce même vase se trouvait ensuite d'autres ornements, eux aussi de grande valeur et très certainement volés par des déserteurs.

Deux mètres et des poussières. C'est ce qui séparait désormais la pièce du Hoshikuma. La porte était entre-ouverte; assez pour que le ninja puisse voir ce qui se tramait à l'intérieur. Le carrelage de marbre tapissait les murs, les meubles de marbre finement travaillé remplissait la pièce, le tout avec une baignoire grande, presque aussi grande qu'un jacuzzi. Vu la fortune colossale qu'avait accumulé Wagara, cela ne serait pas vraiment étonnant de sa part. La chaleur ambiante dans la pièce arrivait vers Yozo. Il faisait si bon ... le Hokage en profita un court instant, restant posé tout en profitant de l'agréable sensation d'apaisement que le courant d'air chaud dégageait. Fermant les yeux, le shinobi s'apaisa, se sentit relaxé. Cela changeait radicalement avec le froid de canard que la pluie intense et abondante véhiculait autour de l'hacienda. Cela ne durait que quelques secondes, un simple instant dans l'infinité mais c'était exquis comme sensation d'être bercé par un courant d'air doucement chauffé.

Soudain, un bruit eut lieu dans le calme le plus absolu. Le yeux du shinobi se rouvrirent brutalement, presque automatiquement. Yozo s'alarma, tous ses sens se mirent en alerte, mais au bout du compte, le jeune homme au regard ténébreux se rendit compte qu'il s'agissait du même bruit que précédemment. Entrant de justesse dans la pièce, qui était une salle de bain. Okura se baignait justement dans sa baignoire, billets en présence, présence majeure par ailleurs. Des tas de billets étaient amassés autour du riche criminel. Ce dernier ne cessait de prendre dans ses mains de malfrat les billets et de s'amuser éperdument à les compter par pur plaisir. Ce geste, on sentait qu'il l'avait répété des centaines de milliers de fois, à croire que compter sa fortune dans sa baignoire était désormais un rituel quotidien pour lui. Wagara était un homme assez consistant, mais bon, plus de gras que de muscle. Dans les champs, cet homme ne servirait à rien, juste un gros lard gigotant pour trois fois rien. Une peau exagérément bronzé par les séances de bronzage à l'UV, des bijoux dorés ornés de pierres précieuses en tout genre à chacun de ses doigts, Wagara avait tout faire une caricature du bon gros riche bourgeois qui ne risque pas de bouger son fessier pour autant.

Okura changea de liasse de billet, souriant avec un dentier orné d'or massif. Le mégalomane remua dans son bain tout en gloussant de joie. Yozo prit un air sérieux, changeant de tout à l'heure où il était impassible puis apaisé. Le shinobi sortit de sa poche cinq senbon, cinq aiguilles ninjas métallique prête à fuseler en direction du gros tas. Se rapprochant au maximum de la cible, le Hoshikuma serra fermement ses projectiles, se retenant de suer, de peur qu'une goutte de sueur ne parvienne jusqu'à la cible et l'alerte de la présence d'un intrus dans sa maison. Sur ce, le shinobi lança ses cinq senbon sur le criminel et les aiguilles fendirent l'air chaud pour parvenir jusqu'au corps du malfaiteur. Les aiguilles percèrent la peau de l'homme avant d'atteindre des points vitaux.

Un bruit suggéra que les senbons s'étaient planté dans la chair du désormais mort. Le sang coulait à flot, comme une barrique de vinasse servant à combler le bonheur des ivrognes. Le sang de l'homme se rependit sur sa peau, la colorant d'un voile légèrement rougeâtre. Le liquide pourpre se déversa même jusque dans l'eau, la teintant intégralement, au bout de quelques minutes, de rouge. Baignant dans son propre sang, le mort venait de payer pour l'intégralité de ses crimes. Sa main désormais inanimée tomba dans l'eau souillée et la liasse de billet remonta à la surface, passant du vert au rouge. L'expression "argent sale" s'appliquait désormais dans le cas de Wagara dans les deux sens, aussi bien au sens propre qu'au sens figuré.

Maintenant que la mission était accomplie, il fallait filer d'ici et en vitesse. Prenant sur lui plusieurs liasses de billets - car après tout, pourquoi ne pourrait-il pas en profiter ? - Yozo envoya par signal radio à ses ANBUs qu'il fallait mettre les voiles. Chacun des ninjas masqués acquiescèrent et le Hoshikuma quitta le domicile pour les rejoindre. Cachant l'argent dans sa combinaison Yozo fut déçu amèrement de retourner dehors. Il pleuvait toujours. Du reste de chakra qu'il possédait, le Hokage s'en servit pour augmenter sa vitesse de pointe et courant comme une fusée, il bomba vers la sortie, ignorant totalement si il était suivi, ennemi ou allié.

Se contrefichant totalement de la suite, Yozo parvint à rentrer sain et sauf à Konoha, accompagné uniquement de ses fidèles gardes du corps. Le lendemain de la mission, une rumeur circula comme quoi un trafiquant de drogue avait été assassiné froidement dans son domicile. Personne n'avait identifié l'assassin du criminel, et encore moins le commanditaire. Émettant un fin rictus, le Jûuichidaïme referma le dossier de la mission qui lui avait été confié, une mission qui se soldait par une réussite digne d'un Hokage.

» Alliance de Kumo à Konoha avec Girachi, Furyu, Mashiro et Genma, Fuu (5)
Kumogakure no sato. Village caché des nuages, puissance militaire du pays de la foudre également nommé par la désignation Kaminari no kuni. Situé dans une péninsule au nord du pays du feu, Kaminari no kuni était nommé ainsi car la foudre était très fréquente en ces terres. Entouré par des montagnes à perte de vue, d'une telle hauteur que la cime des montagnes traversèrent les nuages, d'où l'appellation du village caché, Kumo était ainsi muni d'une protection naturelle contre des assaillants potentiels, à l'opposé de Konoha qui dut avoir recourt encore une fois au chakra pour former une barrière de détection d'ennemi. On avait entendu peu de choses sur ce village connu pour abriter les rares shinobis capable d'utiliser le Raïton, l'affinité des éclairs. Mais depuis les derniers évènements, de nouveaux shinobis naquirent avec en possession un atout leur permettant d'utiliser le Raïton, des ninjas venant des quatre coins du monde.

Kumo était également connu pour avoir un Raïkage très fort qui était au passage le frère de l'hôte du démon taureau à huit queues, un drôle de personnage à la peau mate, portant des lunettes de soleil et balançant des rimes digne d'un rappeur gangsta tout en maniant non pas un ou deux sabres, mais sept sabres avec une dextérité et une agilité effroyable. Killer Bee de son nom avait vaincu par ailleurs le Nukenin fétiche de Orochimaru, le survivant du clan maudit, Sasuke Uchiwa au cours d'un affrontement mettant en avant les talents de chacun. Pour l'hôte de l'Hachibi, ce dernier avait à sa disposition un parfait contrôle de son Bijuu ainsi que sa maîtrise des sabres. Quant à Sasuke, le déserteur de Konoha possédait des talents héréditaires puissant, comme le Sharingan et le Katon. L'affrontement fut rude et l'Uchiwa dut être aidé par ses acolytes pour gagner. Enfin presque puisque le Jinchuriki du démon taureau avait eu recourt à une substitution de dernière minute pour feindre une impuissance irréaliste de la part d'un homme aussi robuste que Killer Bee.

Refermant le dossier parlant de Kumo, Yozo rangea le document à sa place. Le Hokage en savait désormais un peu plus sur le village caché de Kumo. Car après tout, mieux vaut en savoir un maximum sur le village avec qui on s'allie, surtout le jour même de l'alliance en question. En effet aujourd'hui était un grand jour pour le village caché de Konoha. Ses habitants allaient enfin connaître une alliance tant attendue avec Kumogakure no sato. L'arbre qu'est la famille de Konoha allait s'allier avec la puissance de la foudre de Kumo pour que la puissance militaire florissante des deux villages soient associés dans une unité invincible. Yozo s'étira, levant ses deux bras haut dans les airs pour se réveiller. Le shinobi médecin s'était levé tôt pour pouvoir être tranquille dans son travail, sans être dérangé par quelques shinoobis souhaitant un autographe, une mission avec le Hokage ou tout simplement faire perdre son temps au Jûuichidaïme. Après avoir étudié Kumo et son histoire, notre protagoniste s'occupa d'étudier le dossier du tout nouveau Raïkage, nommé Girachi Uteko.

Petit-fils du Sandaïme Raïkage et fils de parents Jûnins, le jeune homme avait participé à la troisième guerre mondiale ninja. Ironie du sort, Kumo était à cette époque face à Konoha et aujourd'hui les deux villages allaient s'allier. Mais pour en revenir au passé, Girachi dut alors qu'il n'était qu'un Genin accomplir une mission pour le bien de la victoire de Kumo sur Konoha. Avec son équipe, ils parvinrent néanmoins à réussir leur objectif qui consistait à détruire un point occupé par Konoha. Après cela le shinobi fut remarqué par les grands et devint par la suite un Chûnin. Après la grande guerre s'enchaîna la guerre civile. Là, Girachi se rangea dans le côté de son grand-père qui le manipula lui et les autres chûnins comme des pantins mais rapidement, après l'élection du Yondaïme Raïkage, Aa Yotsuki, le fameux frère de Killer Bee le réceptacle, Girachi revint sur le droit chemin avec une promotion de Jûnin en poche. Arrêtant le Kage précédent, un temps de paix s'installa au pays de la foudre. Mais les liens tissés par Yotsuki furent brisés par son décès qui marqua Kumo. Mais le village caché des nuages n'eut pas le temps de se remémorer qu'un nouveau dirigeant fut nommé. Vous vous en doutez, il s'agissait bien entendu de Uteko Girachi, sinon pourquoi en parlerait-on. Le Godaïme Raïkage et le Jûuichidaïme Hokage allaient donc s'unir pour créer une superpuissance.

Maintenant que Yozo était prêt à papoter avec le dirigeant de Kumo, notre protagoniste leva son cul de la chaise et rangea le dossier avant de partir, prenant avec lui le traditionnel et ridicule chapeau du Hokage. Les quatre ANBUs arrivèrent par la suite et le Hoshikuma déclara par la suite:

« Vous êtes à l'heure, c'est parfait. En même temps, je n'en attendais pas moins de votre part. Sur ce, vous me suivez à la distance prévue avec la formation B. Take, tu penseras à faire un repérage de chakra tout les cent mètres, comme prévu, je n'ai pas envie de tomber sur une embuscade menés par des troubles-fêtes. Je préfèrerais être prévenu à l'avance pour les corriger. Bon, on y va ! »

Un des quatre ninjas ANBU composa une série de signes incantatoires et forma au sol un sceau qui téléporta les ninjas dans une zone connu par Yozo, la frontière du pays du feu, plus précisément la frontière entre Hi no kuni et Kawa no kuni, le pays des rivières. Ce pays était assez neutre pour qu'une alliance se fasse sans soucis entre Konoha et Kumo. Atterrissant dans un terrain vague, les cinq Konohajins se placèrent dans la formation prévue pour l'escorte du Jûuichidaïme. Il ne restait désormais plus qu'à attendre les deux gardes du corps de Yozo pour que la petite brigade soit au complet.
Quelques instants après leur arrivée, le groupe de ninjas, composé du Jûuichidaïme Hokage ainsi que de ces quatre gardes du corps ANBU patientèrent le temps que les deux derniers gardes du corps composant la véritable escorte du Hokage, escorte que le conseil du village de Konoha avait demandé pour la sécurité de Yozo. A croire que ce dernier était comme le Sandaïme Hokage après sa réélection, suivant la mort du Yondaïme, c'est-à-dire un vieux crouton qui ne pouvait rien faire si ce n'était que de transmettre sa philosophie et des missions confortablement assis sur un canapé en cuir, une pipe en bois à la main et une boule de cristal dans l'autre. Non, notre protagoniste était un jeune homme encore jeune, plein de vivacité et transpirant le cynisme.

Alors que le onzième du nom se remémorait ses années d'études à l'académie médicale de Konoha, un ANBU qui utiliser son sonar de chakra déclara sentir une présence arriver. Pour Yozo, c'était le moment de se défouler car ce dernier s'ennuyait à en mourir en attendant le Raïkage. Le ninja ANBU déclara que la cible se rapprochait rapidement et qu'elle était déjà très proche du Hokage depuis que l'ANBU avait ressenti sa présence. Est-ce que le traqueur de chakra du groupe avait mal utilisé sa technique ? Le Hokage n'en doutait pas le moins du monde. Il avait choisi parmi les quatre meilleurs éléments de l'unité de protection de l'ombre du feu. D'un côté, peut-être que le ninja qui arrivait était très rapide ou avait utilisé une technique de déplacement instantané, signifiant que ce shinobi était très puissant. Et comme le dit le proverbe, plus ils sont gros et mieux ils tombent. Ōku concentra son chakra dans son bras et était prêt à utiliser son panel de jutsus.

Soudain, la présence n'était plus très loin. Quelques mètres du Hokage. Ōku et Take s'alarmèrent et bondirent au sol pour foncer horizontalement sur la présence ninja. Derrière un buisson les deux hommes masqués débusquèrent un ninja vêtu de la veste des Chûnins - Jûnins vertes de Konoha, portant autour de son crâne le bandeau frontal sur lequel est gravé sur le métal le symbole - qui représenterait semblerait-il une feuille - du village caché de Konoha. Pas de doute, il s'agissait bel et bien d'un allié et qui plus est d'un Konohajin. Mais les deux ninjas de l'unité spéciale s'étaient tellement précipité sur le shinobi que l'un avait mis son kunaï sur la carotide du Jûnin de Konoha et l'autre était prêt à se servir de son jutsu. Le ninja ciblé, qui semblait ne pas être hostile, soupira et déclara qu'il faisait parti de la garde rapproché du Hokage, qu'ils devaient se calmer. Au même moment où les ninjas de l'ANBU laissèrent tranquille le garde de Yozo, ce dernier les repoussa et se dirigea tranquillement vers son maître. Puis se tenant face à l'Hoshikuma, le Jûnin déclara:

« Bonjour Hokage-sama, je suis prêt pour la mission d'escorte, ou voulez-vous que je me place, avant, arrière ou sur l'un des flancs ? »

Le Jûuichidaïme se souvint par la suite, presque instantanément, du visage du Jûnin qui venait de lui parler. Il se souvint dès lors de sa déclaration d'Hokage, de ce jour où le peuple de Konoha était réuni devant le palais pour écouter le nouveau chef et protecteur du village caché de la feuille. Après son discours, le Hokage retourna sur ses pas après avoir croisé plusieurs shinoobis et revint à son bureau pour discuter avec l'ANBU afin d'établir le contact avec sa garde. Et une fois le contact établi un ANBU suggéra l'USI comme sujet de conversation. Et pour parler de l'USI, le nouvel Hokage n'eut d'autre choix que de demander à ses gardes de trouver un membre de l'unité spéciale d'intervention. Et ce membre de l'unité d'intervention, le voila, face au Hokage, en ce moment même. Genma Shiranui, Jûnin de Konoha expérimenté, élu chef de l'USI par Yozo, était également le garde du corps du jour de notre protagoniste. Toujours son senbon à la bouche, le ninja obéissait au doigt et à l’œil du Hokage. Le Jûuichidaïme lui répondit:

« Place-toi sur le côté Genma, de toute façon ta position n'a pas d'importance, car le Raïkage ne va pas tarder à arriver. Au pire, si une présence ennemie arrive, tu te placeras derrière moi pour essuyer les assauts adverses, j'aimerais me défouler un peu sur un déserteur manière de lui faire regretter son erreur d'avoir quitté sa patrie. Je sais, c'est un peu débile de t'avoir demandé de me protéger mais bon, comprend-moi Shiranui, être Hokage, c'est pas seulement avoir le titre de chef du village et du plus puissant ninja de Konoha, non, ça ce n'est qu'une façade, en réalité c'est juste que le conseil choisi le ninja le plus actif, celui qui a rendu le plus service au village pour qu'il travaille nuit et jour dans l'administration à remplir de la paperasse. Bref, trêves de bavardages, positionne toi ici et attend l'arrivée du Raïkage ainsi que celle du second garde du corps. »

L'attente fut peu longue, les six ninjas n'eurent pas beaucoup de temps à attendre cette fois-ci, car le ninja traqueur de chakra du groupe détecta à nouveau une présence avoisinant les alentours du terrain vague. Encore une fois, c'était un shinobi possédant un chakra assez fort. C'était très certainement le second garde de Yozo. Et comme le voulait la tradition, il fallait que le second garde appartienne à la Racine, la section d'ANBUs sans sentiments menés par Danzô Shimura. Peu importe qui devait jouer le garde pour Yozo, même s'il appartenait à l'ANBU Racine. Après tout, même sans gardes, le Hoshikuma saurait se débrouiller tout seul. Une attaque de déserteurs, un groupe de ninjas venu d'un pays hostile pour gâcher l'alliance entre les deux villages ... Yozo avait connu des situations bien plus pire que tout celà ! Bref, on lui demandait de prendre deux gardes du corps avec lui alors autant les prendre sans broncher, de toutes façons, plus on est de fous et mieux on rit ! Quelques instants plus tard, le Hoshikuma fut bien surpris de voir arriver un étrange personnage. En fait, ce personnage n'était autre que le Raïkage. Le Godaïme Raïkage venait par ailleurs de signer son arrêt de mort en tenant le corps inerte du second garde de Yozo, le dénommé Fûu Yamanaka, le fameux garde issu de l'ANBU Racine. Prêt à agir pour flanquer une avoinée au Godaïme qui venait de faire la plus grosse gaffe de sa vie, Yozo concentra son chakra médical dans sa main et une aura verte s'en dégagea. Mais le Raïkage le devança et déclara:

« Ne vous fiez pas aux apparences. Je suis Fuu, ninja des forces spéciale de Konoha. Mon corps inerte devrait sans doute vous rappeler quelque chose même si mon visage reste couvert. En plus de cela je suis membre de la Racine. Danzô est mort non longtemps de cela. Cependant personne ne s'était rendu compte de cela. Pendant ce temps là Orochimaru qui avait été tenu au courant en à profité pour mettre parmi nous un imposteur qui portait l'apparence de Danzou. Celui-ci nous a confier pour mission de faire de cette réunion un échec voila pourquoi je suis maintenant dans le corps de Raikage. Ayant eu quelque doute concernant Danzou je me suis alors assurer de son identité et c'est là que j'ai corrigé notre erreur en tuant l'imposteur que voici. La Racine a commis une erreur et je viens la réparer. Mais vous y fiez pas une fois cela fait les choses redeviendrons se qu'elles ont toujours été. »
• Mince, c'est dommage, moi qui voulez rendre des comptes à Danzô concernant les faits de prendre un ninja de l'ANBU Racine dans les gardes dans une équipe tout ça ... quelqu'un d'autres c'en est occupé avant moi ... fuckin' Danzô ...

Par la suite, Fûu annula sa technique de possession issu de son clan, le clan de Konoha des Yamanaka. Yozo connaissait surtout ce clan pour les jolies blondes à la chevelure magnifique qui composait les rangs du clan. Connaissant également le langage des fleurs, ces charmantes créatures avaient tout pour plaire, même si en plus de cela elles maîtrisaient comme les hommes Yamanaka les Kekkaï Genkaï du clan consistant à manipuler l'esprit ainsi qu'autres principes occultes psychiques. En annulant sa technique, Fûu revint dans son corps et le Raïkage put reprendre ses esprits. Si Yozo aurait été à la place du Godaïme Raïkage, il aurait mis une belle correction au Yamanaka. Pour sa part, le Hoshikuma aurait utilisé son Shôsen no jutsu pour punir le Jûnin de son erreur. Mais après avoir fait un petit discours pour dire en gros, s'il vous plait ne me frappez pas, j'ai de trop beau cheveux blonds pour mourir, le membre de la Racine qui venait de se relever dut rapidement retrouver le sol. En effet, sous l'emprise de la colère, le Godaïme Raïkage lança des éclairs à Fûu de part un regard froid avant de s'élancer pour lui décocher un terrible coup de poing dans le ventre. Le ninja de la section Racine tomba sec au sol, soulevant au préalable un peu de poussière autour de lui, poussière qui s'envola par la suite avec le vent.

Après cette petite correction, Girachi laissa Fûu livré au sort du Jûuichidaïme Hokage avant de saluer ce dernier, le saluant comme s'il était son semblable, assez normal vu qu'ils étaient tous deux chef de villages. Yozo voyait que la colère de Girachi s'apaisait peu à peu. Son visage parlait pour lui. Une fois sa colère calmée, le Godaïme Raïkage s'assit en tailleur et le Jûuichidaïme Hokage suivit le mouvement. La réunion pouvait commencer. L'Uteko commença les négociations mais il n'eut pas le temps de parler que soudain le traqueur de chakra de Yozo s'alarma et le Hokage le ressentit discrètement.

Sans bouger, le Jûuichidaïme laissa faire l'action; un nuage de fumée se dégagea autour de la zone de réunion. Utilisant son chapeau pour se protéger de la fumée, le Hokage entendit deux personnes arriver, très certainement des shinobis vu la fréquence de leurs pas. Soudain on entendit un bruit pas très loin de Fûu, puis un autre, cette fois-ci très identifiable, un bruit métallique. En fait, il y avait deux bruits. Apparemment l'un des deux ninjas avait utilisé une arme en métal pour frapper Fuu mais ce dernier qui avait un bon niveau tout de même réussit à bloquer l'arme avec une autre arme en métal, avec katana ou un kunaï très certainement.

Et comme si cela ne suffisait pas, le second ninja utilisa une technique Suiton. Dans quel but, Yozo ne le savait pas encore, ce brouillard le gênait trop. C'est pour cela qu'il fit appel à l'un de ces ninjas ANBUs qui maîtrisait le Fûuton afin de dégager ce nuage de fumée. Mais alors que le ninja était en train de composer la série de mûdras de la technique, Yozo l'arrêta car ce dernier entendit l'un des deux ninjas parler:

« Tout le monde. Ceci n'est pas une attaque. C'est une immobilisation. Voici Mashiro Shingen Deckard, et je suis Furyu Shitsukoi, fidèles ninjas de Kumo. Nous sommes envoyés ici par l'ancienne escorte. Elle avait de gros doutes sur ce que vous maniganciez. Après avoir entendu le court discours de ce Fuu Yamanaka, Mashiro et moi, la garde officielle du Raikage Girachi Uteko, refusons la présence de ce ninja lors de cette rencontre symbolique qui fera, peut-être, fleurir une nouvelle grande alliance entre deux grands villages. L'incompétence dont ce ninja a fait preuve, et l'impossibilité qu'il a de racheter l'affront infligé a notre Raikage, nous oblige, en punition, a l'empêcher d'assister a la réunion. »

Le Hokage soupira et ordonna finalement à son garde du corps de l'ANBU d'utiliser son jutsu. Soudain, une puissante vague de vent balaya la fumée et dévoila les deux ninjas de Kumo venu protèger leur Raïkage. L'un à la faux, l'autre entourant Fuu d'un liquide visqueux. Yozo, sans pour autant bouger, déclara:

« Tout d'abord, on dit bonjour avant de s'attaquer à mon garde du corps. Ensuite, si je comprend bien, vous devez être les deux gardes de Raïkage-dono, vous n'êtes donc pas là pour juger qui est invité ou pas à notre réunion, c'est à votre chef d'en décider. Girachi, si je peux t'appeler comme ça, je te laisse faire avec tes deux gardes. »

» Alliance de Kumo à Konoha avec Girachi, Furyu, Mashiro et Genma, Fuu [Fin]
L'alliance entre Kumo et Konoha prenait une drôle tournure. Car après tout, chaque camp était aux aguets, anticipant un éventuel coup bas de l'autre. Plus particulièrement du côté des ninjas du village caché des nuages, dont les deux gardes du corps du Raïkage avaient pris les devants en s'en prenant à Fûu, le Yamanaka chargé avec Genma de protéger la personne de Yozo. En effet, suite aux déclarations du membre de l'ANBU Racine, qui avait confirmé la mort de Danzô, le chef de la section parallèle de l'ANBU. Le Jônin spécial ajouta par ailleurs, quelques minutes auparavant dans le corps du Raïkage en personne le motif de cette possession soudaine d'un autre corps et qui plus est, du chef du village avec lequel Yozo allait conclure un pacte. Même si le Hoshikuma avait pardonné son garde du corps de cette erreur, le Raïkage dut d'abord évacuer sa colère dans un unique coup de poing sur celui qui avait osé prendre possession de son corps. Après ce petit incident donc, les négociations purent reprendre mais tout ceci fut de courte durée car pour en revenir à maintenant, les deux ninjas de Kumo, deux Chûnins tentèrent de se faire justice pour venger l'honneur de leur chef bien-aimé; tandis que l'un était prêt à guillotiner Fuu avec une longue faux métallique, l'autre retenait la cible avec un jutsu aqueux ressemblant plus à de la colle que l'élément aqueux. Bref, le Raïkage allait très certainement avoir la réponse à tout ce bazar. Même si le Hokage avait déjà pris l'initiative de répondre quelques doux mots aux nouveaux arrivants de la petite fête.

Cependant, les hostilités se calmèrent rapidement et on put voir que les deux chefs du village étaient dotés d'un certain don pour apaiser les foules. Encore une raison certainement qui ont fait de ces deux hommes les chefs de leurs villages respectifs. Rapidement, on put remarquer à quel point les deux hommes semblaient avoir des intérêts communs. Leur alliance n'était certes pas nécessaire, car ils étaient actuellement les deux plus grandes puissances ninjas dans le monde, cependant les deux Kages avaient un objectif commun : libérer Suna du joug d'Ame qui avait au cours d'un assaut au cœur du désert de Kaze no kuni pris le pouvoir au village caché du sable. En effet, Konoha, depuis la guerre qui l'opposait puis rassemblait contre Oto, est allié depuis belle lurette avec le village caché du sable.

Quant à Kumo, leurs relations sont à peu près similaires cependant Konoha et Kumo restaient néanmoins des alliés de Suna, que ce même village soit contrôlé ou pas par Ame et il en devait des deux villages désormais alliés de devoir s'entre-aider pour libérer Suna de l'emprise du village caché de la pluie. Cela ne risquait pas d'être difficile, vu la puissance des deux corps armés qui se sont imposés comme étant les deux grandes puissances mondiales. Même si tout semblait déjà gagner, il ne fallait pas oublier que la propagande d'Amegakure no sato se répandait assez facilement au village caché du sable et de ce fait, les habitants étaient pas mal influencés par les colonisateurs. Avec des habitants du côté de l'ennemi, il serait donc dur de ne pas faire des blessés sans risquer de tenter d'utiliser les gros moyens pour régler le problème. Mais qu'importe, les deux villages alliés avaient les moyens de libérer Suna et c'était leur devoir en tant qu'allié de Sunagakure no sato.

L'Alliance fut signé rapidement entre les deux Kages. Cependant, malgré le fait que les tensions s'apaisèrent entre les deux camps, ces derniers restèrent aux aguets. En effet, l'ANBU qui était chargé de ressentir le chakra était perturbé, Yozo ne savait pas pourquoi mais cela était mauvais signe. Un coup de vent souleva les cheveux du Jûuichidaïme et par la même occasion les cheveux grisâtres de Girachi. Puis d'un coup, une détonation. Le vent s'intensifia jusqu'à balayer presque la tignasse ténébreuse du Hokage. La poussière se leva du sol et un nuage de fumée en résulta, entravant la vue de tout le petit monde présent. Ōku, le ninja membre de l'ANBU, garde du corps personnel de Yozo qui était membre du clan Hyûga, activa dès lors son Byakugan pour jeter un coup d'oeil à son maître qui ne devait en aucun cas être touché par un assaut d'ennemi. Le Hyûga tenta justement de repairer les assaillants avec sa pupille blanche, via leurs réseaux de chakra. Cependant, il ne parvint pas à percer le moindre Tenketsu de son regard divin qui lui permettait de voir tout en quelque sorte. Pourtant, l'explosion ne pouvait pas se faire toute seule, pas du moins sans une aide criminelle.

Asshu, l'ANBU du clan Uzumaki, créa un sceau qui fit sortir de ce dernier un katana à la lame bien aiguisé. Cherchant l'épaisse fumée son maître il tomba nez à nez avec un homme, assez grand, des cheveux courts noirs et un regard cruel, accompagné d'un sourire sadique. Lançant l'alerte, l'Uzumaki sauta en l'air et tenta d'asséner un puissant coup de sabre dans l'épaule du personnage qui avait un bandeau shinobi sur son front, qui indiquait une appartenance à Otogakure no sato, qui était l'ancien village caché du son. Par ailleurs, Yozo tomba avec un autre ninja qui possédait ce même bandeau au front. Ce dernier, massif et une tête de moins que le Hoshikuma, composa d'ores et déjà des mûdras d'un jutsu qui n'évoquait rien de bon pour le Hokage. Même le Hyûga du groupe avait affaire à un shinobi qu'il devait bien évidemment combattre. Le tout dans une fumée qui ne tarda pas à disparaître pour éclaircir la zone de combat, même si on arrivait pas cependant à voir ce qu'il en advenait des ninjas de Kumo.

Yozo combattait fermement avec un ninja du village caché du son. Ce petit village entouré par les rizières du pays des rizières, d'où son nom, était pendant une époque sous le contrôle d'Orochimaru, qui avait un poste dans la hiérarchie du village équivalent à celui de Kage. Sa politique de terreur s'appliqua rapidement et à la même allure, des ninjas se formèrent dans le but de servir aveuglément l'ancien Sennin de Konoha, connu aussi sous le nom du Serpent Blanc. L'adversaire que notre protagoniste avait en face de lui était de ce genre, obéissant sans broncher à une politique ferme. Mais depuis que le Sennin Orochimaru avait quitté Oto, les shinobis de ce même village n'avait plus personne à qui obéir. De ce fait, ils décidèrent de rejoindre Kiri ou bien, comme le groupuscule le faisait actuellement, de déserter dans le but de semer le chaos. Le Nukenin en question, que nous nommerons Kojiro, finit sa série de signes et Yozo en fit de même. Prenant un peu de recul en faisait plusieurs pas en arrière, les deux hommes déclarèrent rapidement le nom de leur technique qui allait à coup sûr s'entrechoquer dans un fracas imminent.

« Haiton, Hai saiban ! » (Élément de cendre, jugement par la cendre)
« Suiton, Mizu Rappa ! » (Élément d'eau, corne d'eau)

Ce fut par un pur hasard que Yozo utilisa son Suiton pour contrer une affinité qui semblait inférieure à la sienne. Le Hokage cracha ainsi de par sa bouche un jet d'eau hautement pressurisé, assez pour faire reculer Kojiro. En face, le déserteur employait une étrange affinité, le contrôle de la cendre. Du sol jaillirent une dizaine de nuages faîtes de cendres en suspension. Ces mêmes poches de cendre ne tardèrent pas à se rassembler et à se compacter pour prendre la forme de senbon. Les aiguilles foncèrent par la suite sur la corne d'eau créée par Yozo. Les deux ninjutsus s'entrechoquèrent. Les cendres encore ardentes furent rapidement refroidies, cependant l'une d'entre elles vint se loger dans le poumon droit du Hokage. Le Mizu Rappa continua tout de même sa course mais Kojiro eut la bonne idée d'esquiver l'attaque d'un bond sur le côté. Mettant sa main sur la blessure à peine formée, le Hokage tenta d'extraire le projectile de son poumon tout en apaisant la douleur produite par le chaud projectile fait de cendres. Mais ce même senbon redevint cendre, comme une poignée de sable, et coincé dans le poumon droit, le Hokage toussa longuement. Les quelques cendres qui parvinrent à tomber de l'organe respiratoire du Onzième chef de Konoha se mêlèrent à son sang qui coula abondamment de sa poitrine pour tâcher son kimono noir.

Se retenant de douleur, c'était une des rares fois parmi lesquelles le Hokage souffrait réellement. Il pensait contrer l'assaut de son adversaire avec son ninjutsu cependant il avait légèrement sous-estimé son adversaire du jour et de part cette erreur il en avait payé le prix. C'est à ce moment-là qu'Asshu Uzumaki arriva, venant de pièger son adversaire dans un sceau l'espace de quelques minutes. L'ANBU chargé de protéger le Hokage au péril de sa vie utilisa un sceau qui lui couta une énorme quantité de chakra. Yozo lança avec difficulté une salve de shuriken sur son adversaire qui contra ces mêmes projectiles à l'aide d'un kunaï. Durant cette diversion, le Hokage se replia de plusieurs mètres, ne cessant de tousser à cause de la cendre qui était encore présente dans ses poumons. Mais ne se laissant pas abattre, il garda en réserve assez de force pour tenir bon le temps qu'Asshu lance son sort. Et joignant le geste à la parole, l'ANBU expert en Fuuinjutsu déclara:

« Fûuinjutsu, Modoru seikatsu senkō shite ! » (Art des sceaux, le retour à la vie antécédente)

Le sceau créé par Asshu se gorgea de chakra et vint fusionner avec la blessure de Yozo. Il ne s'agissait plus d'art médical ninja, comme savait si bien faire Yozo. Cependant la situation à laquelle avait affaire le Hoshikuma dépassait toutes ses espérances. Deux situations s'offraient à lui et ces dernières étaient toutes deux suicidaires. En premier lieu, il pouvait tout simplement refermer la plaie avec son Shôsen no jutsu. Ainsi, il ne saignerait plus et il pourrait reprendre l'issue du combat. Mais en contrepartie, les cendres contenus dans son poumon resteraient bloquer et même en toussant, cela ne serait guère utile, seulement à s'égosiller la gorge. L'autre solution, beaucoup plus risquée, consisterait à agrandir la plaie afin de pouvoir avoir assez d'espace pour que la main de Yozo puisse enlever un maximum de cendres. Cependant, les conséquences seraient désastreuses et même le Shôsen no jutsu ne pourrait combler l'immense perte de sang et réparer également la peau, les tissus sanguins et pulmonaires en aussi peu de temps que le combat avec Kojiro le permettait. C'est alors que le sceau intervint. Le Retour à la vie antécédente, comme son nom pouvait le suggérer, faisait revenir à un état antérieur la blessure, autrement dit, la partie blessé revient dans le temps, à un moment où la blessure n'est pas. Sceau temporel aux propriétés médicales, il couta néanmoins énormément de chakra à son utilisateur, ici Asshu. Ce dernier, essoufflé de par sa performance, déclara:

« Je suis désolé Hokage-sama, mais désormais je ne peux plus arriver à assurer votre protection ... »
« Tu en as fait déjà assez, tu m'as sauvé d'une souffrance certaine, ça me suffit amplement, d'autant plus que c'est le fuckin'guignol en face qui fait mu-muse avec de la poussière qui aurait besoin d'une protection maintenant ... »

Dans cette phrase, on sentait que Yozo était revigoré. Lui qui précédemment était mal, désormais il était comme envahi par une ardente combattivité. Il prit un kunaï de sa sacoche et le lança en direction de Kojiro qui sans tarder esquiva une fois de plus le kunaï en se servant du sien pour dévier la trajectoire de la dague ninja. Cette dernière se planta au sol et dès lors le calvaire du Nukenin d'Oto commença. Accordant trop de temps au contre du kunaï, il ne vit pas arriver un Yozo plus remonté que jamais qui lui décocha une belle droite dans la face. Le déserteur prit le coup de plein fouet cependant il avait de bons réflexes et parvint en guise de contre à planter son arme dans le ventre de son assaillant. Cependant, en regardant par-dessus l'épaule du Hoshikuma, le ninja renégat changea de tête quand il se rendit compte que son adversaire avait fait une diversion en lançant son kunaï, lui permettant ainsi de créer un clone explosif qui ne tarda pas à exploser une fois le kunaï dans son ventre. Une détonation plus faible que la précédente retentit juste à côté de Kojiro et ce dernier recula de plusieurs mètres tandis que Yozo composa une série de signes afin d'utiliser la technique qu'il prononça en combinant des mûdras:

« Suiton, Mizuten'tai no Ame. » (Élément de l'eau, la pluie des corps céléstes aqueux)

Grâce aux nuages présent dans les cieux, ainsi qu'à l'humidité présente dans l'air, trois cubes fait d'eau se formèrent aux côtés du Hoshikuma. Kojiro se releva et fonça à toute allure sur Yozo afin de l'empêcher de finaliser son jutsu qu'il risquait fort de se prendre de tous les côtés. Yozo fonça à son tour sur Kojiro, tentant de le bluffer en l'esquivant pour finalement lancer son ninjutsu. En gros, il jouait à quitte ou double; ou il souffrait et son attaque échouait ou à l'opposé il le passait et dans ce cas son jutsu faisait mouche. Comment le passer ? C'était ce que penser continuellement Kojiro qui s'attendait à tout et à rien venant de la part de Yozo. Le Hoshikuma, du haut de ses presque deux mètres, courrait à grandes foulées. Puis, sur les derniers mètres, il commença à courir à la même vitesse, cependant il effectua désormais des petites foulées et étrangement Kojiro commença à voir flou Yozo. Comme lorsqu'une télévision défaille et que l'on voit en double les choses sur l'écran. Sauf qu'ici, c'était dans la réalité et le Hoshikuma allait à tout instant percuter presque son adversaire. Mais tout à coup, il commença à partir sur la droite et dès lors, il partit en réalité sur la gauche. Et à cet instant précis, Kojiro semblait ne plus avoir le contrôle de la situation. Lui qui avait organisé cette attaque pour tuer les deux Kages et leur garde du corps afin qu'il puisse faire parler de lui-même et de son groupe d'Oto. Mais lorsqu'il vit passer son adversaire ... on aurait cru voir un fantôme. Mais pas un simple spectre. Bien plus pire que cela, un spectre démoniaque, filant tel une chauve souris dans la plus obscure des nuits. Et quand un fantôme vous passe au travers, ce n'est jamais bon signe ...

Les trois cubes d'eau percutèrent ainsi Kojiro qui percuta violemment le sol, tout comme les figures géométriques faîtes de l'onde. Mais ce dernier se releva encore une fois et composa une série de signes, une dernière semblait-il, car il crachait du sang et tenait à peine debout. Dans un rictus sadique, il tentait de se réconforter un peu comme Yozo, cependant il avait trop de sang et sa force mentale partait avec. C'est donc dans cette unique technique qu'il y mettait ses dernières forces et espérait massacrer son adversaire:

« Haiton ... Kazan'bai no Bougyaku Ryû ! » (Élément de cendre, le dragon féroce de cendre volcanique)

Comme son nom l'indiquait, des cendres naquirent un dragon, contre tout attente à l'expression populaire selon laquelle le phénix renaquit de ses cendres. Un reptile mythique apparut, sans ailes, juste des courtes pattes. Le reptile, animé par le chakra du Nukenin, était composé de cendres tellement ardentes qu'elles étaient noir et scintillaient d'un rouge sanglant. L'animal, au-dessus du sol, tenta comme les senbon de foncer sur Yozo. Cependant ce dernier utilisa le Kawarimi au bon moment, ne sous-estimant plus son adversaire. Une buche partit en fumée donc à la place du Hoshikuma qui réapparut juste derrière son opposant, son Shôsen no jutsu irradiant sa main d'une aura verte faîte de chakra. Suant de peur, Kojiro était fini. Il avait usé pas mal de chakra dans sa dernière attaque et même si il lui en restait, il n'avait plus la force nécessaire à utiliser ce chakra. Il saignait de partout, ses os avaient été comprimés par la force exercée des cubes et son moral était à zéro.

Autant dire qu'il n'avait plus le courage de poursuivre sa manœuvre qui venait d'échouer royalement. Même si au tout début du combat il menait la danse en mettant dans ses derniers retranchements Yozo, il semblait que son adversaire avait rapidement repris l'avantage en enchaînant les réussites. L'erreur du déserteur se conclut ainsi en un seul bruit, celui de sa nuque craquant sous le coup de scalpel de chakra que donna le Hokage derrière son adversaire. Tomba à terre et gisant dans un maigre marre de sang, le déserteur ferma lentement les yeux et rejoignit le monde des morts, un monde dans lequel il aurait peut-être sa place.

Du côté de l'ANBU au Byakugan, ce dernier menait la danse depuis le tout début. Il affrontait un piètre ninja qui osait manier le Taïjutsu. Chacun de ses coups étaient rapidement contré avec le Jûkken, chaque lancer de projectiles fut contré avec la vision offerte par le Byakugan ou bien par le tourbillon divin du Hakke. Mais justement, ce fait d'échouer dans chacune de ses manœuvres faisait réfléchir le ninja masqué. Pourquoi décider de lancer un assaut si on sait pertinemment que les offensives échoueront. Se mettant sur ses gardes, il ne vit pas arriver désormais son adversaire qui se faufila derrière lui, avec un flux de chakra très puissant soudainement. Quand le regard vide de l'ANBU se posa sur celui de son adversaire, un homme aux cheveux mi-longs blonds, portant une genre de cagoule, ou plutôt un col qui cachait la bouche et le nez, il remarqua que ce dernier n'était pas dans son état normal. Sa peau était rouge, ses yeux avaient un regard colérique ... cependant la description dut s'arrêter là car presque instantanément il disparut pour revenir sur le flanc droit, afin de donner un puissant coup de pied qui propulsa le Hyûga quelques mètres au-dessus du sol, avant de percuter violemment un arbre. Et quand le ninja masqué se releva pour revoir son adversaire, ce dernier fonça à toute allure sur lui et lui donna un autre coup cette fois-ci de poing qui détruisit complètement l'arbre.

Cette fois-ci c'était sur, son adversaire venait tout simplement d'ouvrir les Portes Célestes. Ces dernières, une fois ouvertes, donnaient un afflux de chakra considérable, boostant aussi bien la puissance que la vitesse du ninja utilisant cette technique redoutable. Avec l'aide de sa pupille héréditaire, le shinobi de Konoha compta aussi vite que possible les portes que son ennemi avait ouverte tout en tentant de se défendre. Au total, il comptait l'ouverture de trois portes, la porte de l'Ouverture, la porte de l'Energie et la porte de la Vie. Le ninja maniant cette technique, que nous nommerons Akira, se posta quelques mètres au loin de son adversaire et commença à se concentrer. Il tentait d'ouvrir trois portes de plus. Profitant de ce moment de faiblesse, le Hyûga concentra son chakra et utilisa la Paume du Hakke afin de faire perdre à distance des Tenketsus à son adversaire. Le coup réussit, car en effet une onde de chakra propulsé à la seule force de la paume droite du shinobi toucha dans le dos Akira qui perdit donc un peu de son chakra. Cependant, avec l'ouverture des trois autres portes, cette perte de chakra fut amoindrie et Akira reprit de plus belle.

Se défendant tant bien que mal avec l'aide de son Jûkken, l'ANBU était au plus mal. Même s'il avait un haut niveau, combattre contre un utilisateur des Portes Célestes relevaient tout de même du difficile. Surtout s'il activait la huitième et dernière porte, qui procurait une telle énergie, que cette dernière amenait à devenir aussi fort qu'un Kage, même si en contrepartie le ninja en mourrait. Et l'espace d'un instant Asshu envisagea à cette possibilité. Et si, avec son Jûkken, il forçait son adversaire à le pousser dans ces derniers retranchements ? Si, grâce au pouvoir fabuleux des Hyûga, il parvenait à influencer son assaillant à ouvrir la Porte de la Mort et ainsi à le pousser dans les portes de l'Enfer ? Après tout, il était le dernier encore à combattre. Un ANBU l'attendait, certes, mais Yozo était parti assez loin il y a belle lurette, accompagné de ses deux gardes du corps et de ses ANBUs.

Tant pis, d'un autre côté, maintenant qu'il était en seul à seul avec son ennemi, Akira. Tentant désespérément une offensive, Asshu trouva finalement la solution: enchaînant un tourbillon divin du Hakke, il envoya valser en l'air son adversaire, lui lançant les soixante quatre points du Hakke. Ses tenketsus bien entamés, l'adversaire n'avait pas d'autre choix et commença à ouvrir les dernières portes dans les airs. Mais le Hyûga ne s'arrêta pas là et ne voulut pour tout l'or du monde laisser un instant de répit à son adversaire alors qu'il tenait bon. Il concentra de son chakra dans ses deux paumes et le shinobi inclut dès lors un mouvement de rotation au moment de lancer ses deux paumes du Hakke sur Akira qui était quelques mètres au-dessus de lui. Les deux perturbations de chakra firent mouche sur la cible prévue, tandis que cette dernière perdit encore des masses de chakra. Affaiblis l'espace d'un instant, Akira tomba au sol, pendant qu'Asshu reprenait son souffle, suite à sa colossale perte de chakra.

Et pendant que le Hyûga récupérait lentement, petit à petit, son plan se mit en place. L'allégresse du déserteur conclut à sa propre perte. Il tenta de débloquer la huitième porte, celle qui se nommait porte de la Mort, car comme son nom l'indiquait elle menait à la mort. Une forte montée de chakra se fit sentir, cependant elle fut aussi vive qu'éphémère. La puissance du chakra était telle, que les tenketsus qui étaient neutralisés implosèrent sous la pression du chakra. Le sang gicla des bras du shinobi, par salve, comme des geysers jaillissant d'une source. Et ce fut une réaction en chaine qui se produisit. Le fait d'ouvrir toutes les portes amplifiant la douleur, l'implosion des tenketsus créant de part et d'autres du corps de l'homme des hémorragies externes ne fut que plus violente.

Un cri de douleur des entrailles de la gorge du vaincu, un cri qui se répéta de maintes fois, avant de faiblir, petit à petit, pour finalement devenir un râle d'agonie qui s'oublia dans un silence fracassant. Au bruit du vent soufflant et soulevant les feuilles des arbres qui tombaient ici et là autour du terrain, se mêlait avec difficulté la respiration saccadée d'Asshu qui venait de vaincre in extremis son adversaire. Encore une fois, son appartenance au clan Hyûga lui avait permis d'imposer sa supériorité à son adversaire. Se servant de son Byakugan pour vérifier si son adversaire était bel et bien parti pour l'Au-delà, le ninja masqué repositionna correctement son masque à l'apparence animale avant de tourner dos à sa victime. Puis, il s'accroupit dans un bond pour finalement disparaître dans un nuage de fumée qui fut rapidement emporté par le vent. Le vent de la victoire, celui qui portait en lui la réjouissance d'une bonne nouvelle, celle de l'alliance de la volonté du feu avec la puissance de la foudre ...